Lardiers
Lardiers est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour l’article homonyme, voir Lardier-et-Valença, dans les Hautes-Alpes.
Lardiers | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure | ||||
Maire Mandat |
Robert Usseglio 2020-2026 |
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Code postal | 04230 | ||||
Code commune | 04101 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lardiérans | ||||
Population municipale |
133 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 4,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 28″ nord, 5° 42′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 679 m Max. 1 700 m |
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Superficie | 30,08 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Forcalquier | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
Le village est situé à 765 m d’altitude[1]. Le col de Buire est au nord de la commune.
Transports
Le village de Lardiers est accessible par la RD 12, entre Ongles et L'Hospitalet.
Communes limitrophes
Hydrographie
Lardiers est traversé par :
Climat
La commune est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.
La station météo la plus proche est située à Lardiers même : il s’agit d’une station manuelle. L’autre station la plus proche est celle de Forcalquier[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0,5 | 3 | 5,4 | 8,9 | 12,8 | 15,4 | 15,2 | 12 | 8,2 | 3,8 | 1,1 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 6,2 | 8,2 | 11,1 | 15,1 | 19,3 | 22,4 | 22 | 18 | 13,4 | 8,2 | 5,2 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,6 | 10,9 | 15,4 | 16,9 | 21,4 | 25,8 | 29,3 | 28,9 | 24 | 18,5 | 12,7 | 9,3 | 18,5 |
Précipitations (mm) | 27 | 25 | 24 | 44 | 40 | 28 | 21 | 33 | 46 | 54 | 53 | 31 | 426 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,6 0 27 | 10,9 0,5 25 | 15,4 3 24 | 16,9 5,4 44 | 21,4 8,9 40 | 25,8 12,8 28 | 29,3 15,4 21 | 28,9 15,2 33 | 24 12 46 | 18,5 8,2 54 | 12,7 3,8 53 | 9,3 1,1 31 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Environnement
La commune compte 2 212 ha de bois et forêts, soit 58 % de sa superficie[1].
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Saint-Étienne-les-Orgues auquel appartient Lardiers est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[8], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune de Lardiers est également exposée à trois autres risques naturels[9] :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : quelques vallons de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[10].
La commune de Lardiers n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[11] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[11] mais le Dicrim existe depuis 2010[12].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2003[9].
Urbanisme
Typologie
Lardiers est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,5 %), terres arables (11,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), prairies (0,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Toponymie
Le nom de la localité serait tiré de l’occitan lardier (Lardièrs en occitan provençal), le charcutier[20] (Larderium lors de sa première mention)[21]. Les Fénié évoquent eux, avec le verbe provençal ardre, une terre brûlée par le soleil, voire aride (aucun cours d’eau pérenne ne coule dans la commune)[22].
La combe Saint-Barthélemy tire son nom de l’église de la communauté de Malcor, qui n’a existé que durant une courte période du Moyen Âge, où le climat a été plus favorable, l’optimum médiéval, et qui a disparu ensuite[23].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le site archéologique gallo-romain du Chastelard, à 990 m d’altitude, est un site antique important du département, et un exemple unique de site de montagne de toute la province de Narbonnaise. C’est probablement un exemple de culte des sommets. Autour de ce centre religieux s’est greffé un lieu de rencontre, avec un marché. Il est occupé du Ve siècle av. J.-C. au IVe siècle ap. J.-C.
À l’époque de la Tène (du Ve siècle av. J.-C. au Ier siècle av. J.-C.), c’est un oppidum à double et triple enceinte par endroits ; certains blocs font plus de 2,5 m de long, pour une largeur de la muraille de 4 m[24].
Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise[25]. Une fois l’habitat descendu dans la vallée, les constructions de l’oppidum sont détruites et remplacées par un complexe cultuel. Les murailles sont conservées et délimitent une enceinte sacrée ; une voie sacrée est aménagée. Un pèlerinage important se met en place, à partir des premières années de l’ère chrétienne. Les dons importants attestent de l’importance du complexe, qui connaît son apogée au IIe siècle : plus de 11 000 lampes entières ont été retrouvées dans des fosses (chiffre qui atteint peut-être 50 000 en comptant les lampes brisées), 10 000 anneaux de bronze, dont certains brisés, 5 000 plaques de bronze percées votives[26],[27]. Au IIe siècle, les Sogiontiques sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[25]. La fréquentation du complexe diminue au IIIe siècle, avant de s’éteindre à la fin du IVe[28].
Malgré son abandon, le Chastelard conserve, en tant que repère visuel notoire dans le paysage, un rôle important. La limite occidentale de la commune reste fixée sur le versant de la colline jusqu'à nos jours. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant[29].
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. Le territoire de Lardiers dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire[30].
Les Hospitaliers
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem créent le village au XIIIe siècle ; un château est construit au Malcor (1 330 m d’altitude)[31] et une deuxième communauté s’installe sous sa protection (Malcor, citée en 1274)[32]. La commanderie des Hospitaliers[33] est construite à Lardiers[23]. La communauté de Lardiers relevait de la viguerie de Forcalquier[23]. Elle était placée sur deux chemins franchissant la montagne de Lure : l’un par L’Hospitalet et le col Saint-Vincent, l’autre par la baisse de Malcor[23]. En 1471, au dénombrement effectué à la sortie de la guerre de Cent Ans, Lardiers est abandonné et personne n’y habite[21].
L'église Sainte-Anne est construite dans le deuxième quart du XIIe siècle (selon Raymond Collier), au début du XIIIe siècle (selon la DRAC). Elle dépend alors des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Très rustique (le portail archaïsant en est un exemple), sa nef n’a qu’une seule travée, voûtée en plein cintre, et se termine par un chœur à chevet plat. Les chapelles ont été ajoutées au XVIIe siècle[34].
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[35] et absorbe la commune voisine de Malcol[36].
Époque contemporaine
Les deux cultures symboliques des régions méditerranéennes ont été pratiquées à Lardiers. La vigne produisait un vin médiocre, destinée à l’autoconsommation. Sa culture a été abandonnée au XXe siècle[37]. De la même façon, l’olivier était cultivé sur de petites surfaces au XIXe siècle à sa limite altitudinale (il n’atteint qu’exceptionnellement les 700 mètres). La production était limitée et destinée à une consommation domestique. Il est aujourd’hui abandonné[38].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 21 habitants de Lardiers sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[39].
Comme de nombreuses communes du département, Lardiers se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[40]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[41], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Lardiers[42]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[43]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Robert Usseglio a été élu conseiller municipal avec le huitième total de 83 voix, soit 72,81 % des suffrages exprimés. La participation a été de 83,82 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[44].
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Intercommunalité
Lardiers fait partie de la communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale |
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Taxe d'habitation | 8,51 % | 6,11 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 22,07 % | 18,96 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 70,00 % | 2,66 % |
Taxe additionnelle au foncier non bâti | — | 58,73 % |
Cotisation foncière des entreprises | — | 33,97 % |
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Lardiérans[1],[52].
En 2019, Lardiers comptait 133 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Lardiers). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
L’histoire démographique de Lardiers, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1831 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[55]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.
Enseignement
La commune ne possède ni école maternelle ni école primaire publique, les élèves sont scolarisés à Banon[56]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège départemental à Banon[57]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[58], soit le lycée polyvalent Les Iscles[59], soit le lycée Félix-Esclangon[60].
Santé
La commune n'a pas de professionnels de santé. Les médecins les plus proches sont à Saint-Étienne-les-Orgues[62], les pharmacies à Banon et à Saint-Étienne-les-Orgues[63]. Lardiers dépend du Centre hospitalier de Manosque[64].
Cultes
La commune fait partie du secteur pastoral Montagne de Lure. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[65].
Services communaux
Lardiers dispose d'une bibliothèque, d'une salle des fêtes et d'un complexe sportif, comprenant notamment un terrain de basket-ball.
- Bibliothèque.
- Salle des fêtes.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 49 personnes, dont six chômeurs[66] (chiffre inchangé fin 2011[67]). Ces travailleurs sont majoritairement des indépendants (26 actifs sur 43)[68] et travaillent majoritairement dans la commune (26 actifs sur 43)[68].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait six établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[69].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de huit en 2000[70], chiffre invariant depuis 1988[71]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures[70]. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) avait augmenté, de 186 à 276 ha[71]. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, à 95 ha[70].
Les agriculteurs de la commune de Lardiers peuvent revendiquer deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon) et neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron)[72].
Parmi ces labels, les six IGP concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[38].
- Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
- Alambics pour distiller la lavande.
- Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
- Ruches à la Combe du Pommier.
- Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, n’employant aucun salarié[69].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (avec trois emplois salariés), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif, salariant une personne[69].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[73], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[74]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[77] : au nombre de 58, elles représentent la moitié des logements[78],[79].
Le Café de la Lavande, qui porte le label Bistrot de Pays[80], adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[81].
Lieux et monuments
Art religieux
L’ensemble de l'église Sainte-Anne, a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté [82], sauf le portail déjà classé monument historique[83].
La chapelle du cimetière est construite dans le premier tiers du XIXe siècle, puis reconstruite à une date floue (entre 1858 et 1868). Fondée sous la titulature de Saint-Claude, elle passe ensuite sous celle de Notre-Dame-de-la-Salette[23].
Habitat traditionnel
Les différentes formes d’habitat traditionnel de Provence sont représentées dans la commune : maisons en hauteur au village, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au XIXe siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.
- Cabanon en ruine, ancien jas de pierre sèche.
- Aux Granges de Vigneras, pigeonnier en forme de tour carrée séparant en deux l'habitation.
- Jas recouvert de lauzes près de Lardiers.
- Maison à terre traditionnelle.
- Maison à terre et son pigeonnier jouxtant une maison en hauteur rénovée.
- Cabanon pointu.
Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au XIXe siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture. Aux granges de Vigneras, une ferme est dotée d’un pigeonnier en forme de tour carrée, engagé dans la masse de la ferme[84].
Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées. Parfois, il s’agit de borie, cabanon de pierre sèche construit avec le produit de l’épierrage des champs.
Sites
Quelques phénomènes karstiques sont connus depuis longue date[85] des herboristes comme l'abîme de Coutelle (-61 m) ou l'aven de la Grande Beaucouse.
Héraldique
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Blasonnement :
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Personnalité liée à la commune
- Godefroy Wendelin, installé à Forcalquier de 1605 à 1612, réalisa des observations météorologiques et astronomiques à Malcor (hauteurs de Lardiers), fief du vice-sénéchal de Forcalquier André d’Arnaud[87][réf. à confirmer].
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Aubanel, Avignon, 1996 (ISBN 2700600614).
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Références
- Roger Brunet, « Canton de Saint-Étienne-les-Orgues », Le Trésor des régions, consultée le 12 juin 2013.
- Carte de la communauté de communes sur « le site du pays de Forcalquier-Montagne de Lure »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consultée le 22 octobre 2008.
- Carte IGN série verte no 60.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Largue (X15-0400) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - torrent le Jabron (X1100500) ».
- Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.
- « Relevé météo de Forcalquier », MSN Météo.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 27 juillet 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
- Dossier Dicrim, base Dicrim, consultée le 27 juillet 2011.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 25100, p. 1350.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 180.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 90.
- Daniel Thiery, « Lardiers », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 4 décembre 2011, consulté le 27 juillet 2012.
- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 242.
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 29-31.
- Géraldine Bérard, Carte archéologique..., p. 246 et suivantes.
- Géraldine Bérard, Carte archéologique..., p. 251.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 151.
- Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
- Géraldine Bérard, Carte archéologique..., p. 238.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 181.
- Certaines parties de l'ancienne commanderie hospitalière ont fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 10 mai 2017
- Raymond Collier, op. cit., p. 92-93.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56.
- Réparaz, op. cit., p. 58.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
- « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
- « Résultats élections municipales 2008 à Lardiers », sur linternaute.com.
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
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- Claude Esmieu est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Lionel Jospin (PS) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
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