Lattre-Saint-Quentin

Lattre-Saint-Quentin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Lattre et Saint-Quentin (homonymie).

Lattre-Saint-Quentin

L'église Saint-Quentin.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Martine Gérard
2020-2026
Code postal 62810
Code commune 62490
Démographie
Population
municipale
276 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 21″ nord, 2° 34′ 53″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 132 m
Superficie 7,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lattre-Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte : France
Lattre-Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Lattre-Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Lattre-Saint-Quentin

    La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

    Paysages

    La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Lattre-Saint-Quentin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,5 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (3,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Altrium Quintini au VIe siècle. D’abord tenu au chapitre d’Arras, Lattre a appartenu ensuite aux Abbayes d’Anchin et de Mont-Saint-Éloi.

    Un vaste cimetière l’Atrium, la place d’entrée, le vestibule de l’autre vie a donné son nom au village.

    Une vieille tradition du pays veut que Lattre ait été dans les temps anciens la nécropole des villages alentour.

    • Bellavesnes et Filescamps

    La ferme de Bellavesnes a une allure moins imposante que celle de Filescamps. Peut-être le doit-elle à sa division en 2 exploitations déjà effectives en 1717 qui appartenaient à l’abbaye d’Anchin. Elle garde en tout cas des traces du passé : son nom du censier du XVIIe siècle : CORNU, est encore écrit dans la cave. Deux grandes exploitations avec un bel entourage de prairies et quelques bouquets de bois constituent ce hameau. Il doit son nom à son heureuse situation et peut être à sa fondation par quelques colons Avesnois.

    La ferme de Filescamps conserve, elle, des formes massives avec une immense porte cochère en forme de voûte d'épais mur de pierre. Un corps de ferme, d'apparence monumentale se range autour d’une grande cour carrée occupée au centre par une mare aux parois maçonnées. Un colombier datant de 1673 s'élève à la gauche de l'entrée. Ce domaine fut donné à l'abbaye de Mont-Saint-Éloi sous l'abbé Asson de Coupigny. Un vaste souterrain refuge y est encore accessible. Son origine est fort ancienne. L'abbaye d'Anchin, le chapitre d’Arras, les couvents des Augustines et des Louez Dieu s’en partageaient la possession.

    • Robespierre :

    Maximilien Robespierre, avocat d'Arras, venait jouer à Lattre durant son enfance.

    Il passait ses vacances chez sa grand-mère au hameau de Bel-Avesnes[10].

    Politique et administration

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 2014[11] Bernard Têtu PS  
    2014[12],[13] 2020 Ginette Cousin    
    27 mai 2020 En cours
    (au 24 mars 2022)
    Martine Gérard   Ancienne employée[14],[15]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2019, la commune comptait 276 habitants[Note 4], en augmentation de 11,74 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270209228276267263277264275
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    280274295277289294268250222
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    206198211224211193189208213
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    205202157180191193217224247
    2018 2019 - - - - - - -
    268276-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 140 hommes pour 128 femmes, soit un taux de 52,24 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    0,0 
    6,4 
    75-89 ans
    5,5 
    7,1 
    60-74 ans
    14,8 
    26,4 
    45-59 ans
    19,5 
    23,6 
    30-44 ans
    21,9 
    10,7 
    15-29 ans
    14,8 
    25,0 
    0-14 ans
    23,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    Écartelé: aux 1) et 4) d'azur à notre Dame à l'Enfant de carnation, vêtus d'argent, nimbés d'or, accompagnés de trois fleurs de lys du même, deux en flancs et une en pointe, au 2) d'azur semé de fleurs de lys d'or au cerf passant d'argent brochant, au 3) fascé de vair et de gueules.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Histoire », sur www.lattresaintquentin.fr (consulté le ).
    11. « Le bilan des maires à Lattre-Saint-Quentin : après presque un demi-siècle de mandat, Bernard Tétu passe la main : Élu le 22 mars 1959, Bernard Tétu effectue son premier mandat en tant que conseiller municipal. Le 28 mars 1965, il devient maire et ne quittera plus cette fonction jusqu’à ce jour. À 81 ans il estime raisonnable de laisser la place « aux jeunes » de cette petite commune de 251 habitants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    12. « Ginette Cousin succède à Bernard Tétu », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    13. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    14. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    15. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lattre-Saint-Quentin (62490) », (consulté le ).
    21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
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