Laurens (Hérault)

Laurens [lɔ.ʁɛ̃s] (en occitan, Laurenç [law.'rens]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Laurens.

Laurens

Vue générale du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
Maire
Mandat
François Anglade
2020-2026
Code postal 34480
Code commune 34130
Démographie
Gentilé Laurentiens
Population
municipale
1 770 hab. (2019 )
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 27″ nord, 3° 11′ 52″ est
Altitude 140 m
Min. 117 m
Max. 228 m
Superficie 16,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Laurens
Géolocalisation sur la carte : France
Laurens
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Laurens
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Laurens

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Libron, le ruisseau de Gournautuc et par divers autres petits cours d'eau.

    Laurens est une commune rurale qui compte 1 770 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Laurentiens ou Laurentiennes.

    Géographie

    Carte

    Le Libron prend sa source à Laurens sous le pont à la confluence de la Naubine et du Sauvanès.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Laurens
    Caussiniojouls Faugères Roquessels
    Cabrerolles Gabian
    (point quadruple)
    Fouzilhon
    Autignac Magalas

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 771 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Aires », sur la commune des Aires, mise en service en 1995[6]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 128,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 42 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Laurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones urbanisées (8,3 %), forêts (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (1,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestée sous les formes parrochia de Laurencs en 1139,ecclesie de Laurencs en 1146, castro de Laurentiis en 1270, de Laurenchis en 1351, Laurens en 1529, Laurens en 1585, de Laurenciis au XVIe siècle, Laurent en 1622[19].

    Ce toponyme est issu du nom de personne romain Laurencius[19], Le nom est latin et signifie « l'homme de Laurentum », Laurent « celui qui est couronné de lauriers »[réf. nécessaire].

    Frank R. Hamlin propose le nom latin Laurum + suffixe occitan -enc[20].

    Histoire

    Carte postale de la grand rue (1922)

    Un relais de poste et de transports à LAURENS au XVIIIe siècle:

    En 1690, la famille FUSIES crée à LACAUNE un relais de poste. Au début du XVIIIe siècle, elle crée une ligne de transport BEZIERS-LACAUNE-CASTRES avec des relais à LAURENS, SAINT GERVAIS, MURAT, BRASSAC... Chaque relais compte de 10 à 20 chevaux pour remplacer les montures. A SAINT GERVAIS, des chevaux sont loués aux voituriers en plus de leurs propres montures pour monter LA CROIX DE MOUNIS. Au sommet, les chevaux sont relâchés et reviennent seuls à l'écurie. A SAINT PONS, c'est la même chose pour monter le Col du CABARETOU. Au début du XIXe siécle, la famille FUSIES avait plus de 300 chevaux. Mais avec le chemin de fer et l'apparition des premiers camions à pneus pleins, le début du XXe siècle signe la fin des véhicules à chevaux. Les bâtiments du relais de LAURENS a priori situés à proximité de l'actuelle piste de Karting vont être abandonnés et ne reprendre vie que très récemment. La famille FUSIES continue d'exploiter l'hôtel restaurant qui porte son nom à LACAUNE. Cet établissement garde sur ses murs des fresques de 1930 retraçant le passé de diligences.

    Politique et administration

    Les Premiers Magistrats depuis 1790

    Période Identité Etiquette Qualité
    février 1790 * 13 novembre 1791 Adrien GEPT
    13 novembre 1791* 24 décembre 1792 Jean LEVERE
    24 décembre 1792* 9 novembre 1794 Adrien GEPT
    9 novembre 1794 8 novembre 1795 Pierre Adrien GEPT (fils)
    8 novembre 1795 11 décembre 1795 Joseph BAYLE Agent Municipal
    11 décembre 1795* 21 ou 30 mars 1798 Adrien GEPT (père) Agent Municipal
    21 ou 30 mars 1798* 21 avril 1800 Jean GIBBAL Agent Municipal
    21 avril 1800* 18 juin 1800 Jean GIBBAL Maire provisoire
    18 juin 1800 26 décembre 1814 Joseph BAYLE Maire
    26 décembre 1814 19 avril 1815 Jacques Adrien GEPT
    19 avril 1815 juillet 1815 Joseph BAYLE
    juillet 1815 19 septembre 1830 Jacques Adrien GEPT
    19 septembre 1830 5 avril 1835 Jean BASSET
    5 avril 1835 18 novembre 1840 Jean LEVERE
    18 novembre 1840* 20 août 1848 Pierre RÉVEILLE
    20 août 1848 18 juillet 1859 François GIBBAL
    9 août 1859 7 septembre 1870 Jean CADENAT
    7 septembre 1870 fin septembre 1870 Théodore BROUE
    10 octobre 1870 21 juin 1871 Agramant PORTAL Président de la Commission Municipale
    21 juin 1871 3 mars 1874 Agramant PORTAL Maire
    3 mars 1874 25 mai 1876 Théodore BROUE
    25 mai 1876 8 octobre 1876 Agramant PORTAL
    8 octobre 1876 9 octobre 1877 Paulin BASSET
    13 octobre 1877 2 janvier 1878 Théodore BROUE Maire de la Commission Provisoire
    2 janvier 1878 23 janvier 1878 Paulin BASSET Maire de la Commission Provisoire
    23 janvier 1878 18 mai 1884 Paulin BASSET Maire
    18 mai 1884 14 juin 1884 Charles PORTAL
    22 juin 1884 7 juillet 1885 Jean Frédéric AUGÉ
    30 août 1885 19 mai 1912 Charles PORTAL
    19 mai 1912 17 mai 1925 Marc GLEIZES
    17 mai 1925 19 mai 1935 Charles PORTAL
    19 mai 1935 11 janvier 1945 Marius VÉZIAC
    11 janvier 1945 5 mai 1945 Maurice BERTHOMIEU Président de la Délégation Spéciale
    5 mai 1945 27 mars 1971 Camille CALMEL Proche du PCF Maire
    27 mars 1971* 24 mars 1989 Pierre COUDERC Proche du PS Maire
    24 mars 1989* 16 mars 2008 Alain BERTHEZÈNE DVG Maire
    16 mars 2008* En cours François ANGLADE UMP puis LR Maire

    Les dates correspondent à l'entrée en fonctions des maires, agents municipaux, présidents ; celles qui correspondent à leur élection ou à leur nomination sont suivies d'un * (Source : "Commune de Laurens - Les Municipalités depuis 1789", pages 112 et 113, disponible et consultable à la Médiathèque municipale https://laurens-pom.c3rb.org/

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2019, la commune comptait 1 770 habitants[Note 6], en augmentation de 14,05 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    504591638754827872843890910
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8847881 0411 0541 0789299101 0441 170
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2081 2041 2081 2041 1121 0621 0251 0141 021
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0551 0471 0281 0061 0099321 2221 3041 552
    2018 2019 - - - - - - -
    1 7371 770-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Activité économique

    Mairie de Laurens.
    • L'économie locale a longtemps reposé sur la viticulture et l'exploitation de gisements de marbre noir.
    • Le marbre : la commune comptait les carrières de marbre Anglade et Roustan qui, à leur apogée, employaient chacune plus de 50 salariés. Les débouchés du marbre noir s'étant progressivement réduits, la diversification des activités est devenue une nécessité. Pour cela, les deux entreprises ont judicieusement opté pour la transformation de la matière brute et la fusion avec des organismes de rang national. Aujourd'hui, l'extraction du marbre qui se poursuit n'assure plus que peu d'emplois.
    • La viticulture : Laurens est dans la zone d'appellation du cru AOC Faugères et produit un vin d'excellente qualité. En 1938, les vignerons de Laurens qui ont décidé de se réunir et d'assurer leur production en coopérative, font construire la cave commune. Progressivement, la quasi-totalité des producteurs du village va rejoindre la coopérative. Les premières bouteilles étiquetées au nom des producteurs apparaissent vers 1970 avec un classement en VDQS. La prospérité du vignoble va progresser avec le classement en AOC Faugères. Cette prospérité conduira ensuite nombre de producteurs à se retirer de la coopération et à vendre directement leur vin en bouteilles.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 726 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 744 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 700 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]9 %11,1 %13,2 %
    Département[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 006 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 13,2 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 302 emplois en 2018, contre 298 en 2013 et 293 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 658, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 10].

    Sur ces 658 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 174 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    155 établissements[Note 9] sont implantés à Laurens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble155100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2012,9 %(6,7 %)
    Construction2918,7 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3723,9 %(28 %)
    Information et communication42,6 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance21,3 %(3,2 %)
    Activités immobilières63,9 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    159,7 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3120 %(14,2 %)
    Autres activités de services117,1 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,9 % du nombre total d'établissements de la commune (37 sur les 155 entreprises implantées à Laurens), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

    • Vino - Tec, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (3 731 k€)
    • Fuentes, activités de soutien aux cultures (873 k€)
    • Vinodev, portails Internet (65 k€)
    • Financiere Guibert - FG, fonds de placement et entités financières similaires (k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations112955744
    SAU[Note 12] (ha)1 0701 093968786

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 112 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 95 en 2000 puis à 57 en 2010[28] et enfin à 44 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[29],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1070 ha en 1988 à 786 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 18 ha[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Les armoiries de Laurens se blasonnent ainsi :

    D'hermine, au pairle losangé d'or et de sinople.


    Personnalités liées à la commune

    Valentin Duc (Beziers 1858-1915), fort ténor de l'opéra, fut l'ami de personnages ayant en leur temps une certaine célébrité dont Gustave Eiffel. Entre deux tournées, il aimait venir se reposer dans l'antique château de Laurens, sa propriété où il aimait tant recevoir ses amis de théâtre.

    Les maires :

    Camille Calmel (...-1971) et son équipe municipale se sont attachés à goudronner la plupart des chemins ruraux pour faciliter les travaux d'exploitation des vignes, la viticulture étant alors la principale activité économique de la commune. Durant ses mandats, un bâtiment de douches publiques a été construit en surplomb de la rivière, sur la place du Village. Ce bâtiment a été détruit et il ne reste que le plancher sur lequel a été installée une fontaine.

    Maire durant 18 ans, Pierre Couderc (1971-1979) a eu pour premier objectif, dès son élection en 1971, d'assurer avec son équipe municipale l'assainissement du village qui ne disposait toujours pas de tout-à-l'égout. Il a terminé cette action en achevant le cimentage des lits des cours d'eau qui contribue à lutter contre les crues. Durant son troisième mandat, il a procédé à l'acquisition du château pour y installer la mairie.

    Les mandats d'Alain Berthezene (1979-2007), qui a également dirigé la commune durant 18 années, ont été marqués par un fort développement de l'urbanisme. L'aménagement des abords du château en supprimant ruines et maisons insalubres et l'acquisition d'un vaste terrain planté en vigne situé à proximité des écoles qui va permettre de doter le village d'une maison de retraite, d'une salle polyvalente, d'un boulodrome couvert, de terrains de tennis et d'agrandir l'espace de vie des écoliers sont à souligner. S'agissant de l'expansion du village, l'élargissement de la voirie et sa mise aux normes des temps présents pour faciliter la desserte de certaines zones d'habitat n'a pas toujours suivi le tempo de la réalisation des projets.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Laurens » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Laurens » (consulté le ).
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    Autres sources

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    Annexes

    Bibliographie

    • Louis Anglade, « La source de Laurens », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 9e série, no 2, , p. 87-90
    • Louis Anglade, « Les moulins de Laurens », Les Moulins de l'Hérault, no 16, , p. 153-169
    • Émile Bonnet, Les bijoux wisigoths de la trouvaille de Laurens (Hérault), Montpellier, Impr. générale du Midi, , 12 p.
    • Marcel Gouron et André Gouron, « Un affranchissement de serfs à Laurens (1270),.. : études médiévales languedociennes offertes en hommage par ses anciens collègues, élèves et amis G. Barruol, J. Caille, M. Chalon, J. Combes.. [etc.] », dans Hommage à André Dupont (1897-1972), Montpellier, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, , p. 157-166
    • Dominique Perrin, « Quelques habitants de Laurens et de sa région en 1600 et 1601 : d'après une table de minutes notariales », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 19, , p. 61-71

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