Le Plessis-Brion
Le Plessis-Brion est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Le Plessis.
Le Plessis-Brion | |||||
Château du Plessis-Brion. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Damien 2020-2026 |
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Code postal | 60150 | ||||
Code commune | 60501 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plessis-Brionnais, Plessis-Brionnaises |
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Population municipale |
1 351 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 181 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 27′ 57″ nord, 2° 53′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 59 m |
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Superficie | 7,47 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thourotte | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
La commune est située dans le nord-est du département, en proche lisière de la forêt domaniale de Laigue (1 500 ha). Elle se trouve sur la rive gauche de la rivière Oise, qui doit son nom au latin Isara, et est traversée par la route départementale N 66 qui, dès l’époque mérovingienne, était la principale voie de communication entre Noyon et Compiègne. L’importance de cette voie a été minimisée sous le règne de Louis XIV par la construction d’une nouvelle route située sur le flanc opposé de la vallée, l’actuelle route nationale n° 32.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Plessis-Brion est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,2 %), zones urbanisées (11,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), prairies (2,1 %), terres arables (1,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le village doit son nom actuel au mot « plessis » qui était une enceinte défensive constituée de pieux plantés en terre et de haies de branchages entrelacés, et à celui de « brya », qui qualifiait une petite surface de sol défrichée couverte de bruyères et de mousses (brion).
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 1 351 habitants[Note 8], en diminution de 3,08 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 662 hommes pour 697 femmes, soit un taux de 51,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Héraldique
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Les armes du Plessis-Brion se blasonnent ainsi : Coupé au premier de gueules au lion passant d’or surmonté de LE PLESSIS-BRION en lettres capitales de sable ; au second d’or plain.
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Lieux et monuments
Le château[28]
De tous les châteaux construits dans le département de l’Oise, le château du Plessis-Brion est le seul datant de la Renaissance, plus précisément de l’époque dite de la première Renaissance, durant le premier quart du XVIe siècle. Cette époque marque la transition entre le style gothique du Moyen Âge et le style Renaissance. Il compte parmi les plus beaux de l’Île-de-France construits à cette époque.
Vers l’an 1500, Jean de Poumereux, marquis du Plessis-Brion et grand-maître d’artillerie du roi François 1er (1494-1547) l’a édifié sur les fondations de la Motte-Brion, une forteresse qui existait à cet endroit à l’époque mérovingienne, première dynastie des rois de France remontant au Ve siècle. C’est pour cette raison que l’on en retrouve la caractéristique architectonique principale : deux grosses tours d’angle cylindriques encadrant un corps de logis à base rectangulaire. Ce dernier est orienté à l’ouest et donne sur un méandre de la rivière qui a été détournée peut être pour alimenter les douves en eau.
L’architecture des caves datant du XIIIe siècle n’est pas sans rappeler la Salle des Chevaliers construite au Mont Saint-Michel.
L’ensemble de l’édifice est entouré de fossés. Les surfaces extérieures sont composées de briques figurant des damiers à losanges, les hautes fenêtres sont encadrées de pierre blanche contrastant avec le rouge de la brique, les tours d’angle sont à toiture en cône et tronc de cône couverte d’ardoises, quant au corps de logis il est à toit pentu recouvert de même. La partie occidentale de l’édifice est ceinte, à la hauteur du premier étage, d’une corniche en pierre de taille appelée « cordon royal » et qui signifiait que le propriétaire du château avait un degré de noblesse suffisant pour y recevoir le Roi de France. La partie haute des tours est garnie de mâchicoulis décoratifs, héritage de l’époque moyenâgeuse.
La porte d’entrée en anse de panier, s’encadre de pilastres sculptés en saillie, elle est surmontée d’un bandeau décoré d’un heaume à panache et de la coquille de Saint-Jacques de Compostelle. L’escalier à vis, au pas à gauche, est construit en hors-d’œuvre dans une tourelle à section polygonale.
Sur le pignon nord existait autrefois une fenêtre-lucarne dont la partie inférieure, qui seule subsiste encore, est gothique. Sur le pignon sud, au contraire, ce qui reste de la même fenêtre est dans le plus pur style Renaissance. On y distingue un médaillon orné d’une tête de femme.
Au sud, l’accès principal au château se fait à l’extrémité d’une belle avenue par un portail monumental en pierre datant du XVIe siècle. Une avant-cour précède la cour d’honneur. L’entrée d’honneur, quant à elle, date de l’époque Louis XV, c’est une grille de fer forgé située au carrefour des routes départementales D 15 et D 66. Les jardins sont « à l’anglaise », ils ont été remodelés à la fin du XIXe siècle.
Le Plessis-Brion a appartenu au IXe siècle au comte de Noyon puis fut, au milieu du siècle suivant, en la possession de Bernard II, comte de Senlis.
En 1186 les terres du Plessis et la forteresse font partie du domaine royal de Philippe Auguste (1165-1223) qui l’inféoda au seigneur de Thourotte la localité voisine.
Le premier seigneur du Plessis-Brion a pour nom Simon, il apparaît en 1202. Suivent Raoul du Plessis-Brion en 1225, Gui 1er du Plessis-Brion en 1233, Gui II en 1290 et Gui III en 1361.
Le château et les terres attenantes passèrent ensuite par mariage à la famille de Fay jusqu’en 1480. Ils devinrent la propriété de messire Jean de Poumereux. Cette Maison le conserva jusqu’en 1524, époque où un mariage le fit passer à la Maison de Béthune-Charost.
Philippe de Béthune, qui était le frère cadet de Maximilien de Béthune (1559-1641), duc de Sully, pair de France et ministre du roi Henry IV (1553-1610), l’eût en sa possession de 1598 à 1640. Il passa ensuite à la Maison Collier puis fut vendu en 1762 à Nicolas de Bréda. Ses descendants le conservèrent jusqu’à l’extinction de la lignée en 1924. Le propriétaire actuel est le colonel comte de Lageneste.
Durant les siècles, le château a subi nombre de réaménagements et de restaurations. Endommagé entre 1914 et 1918, il fut restauré en 1920 sous la direction d’Abel Mahieu. Inscrit pour partie à l’Inventaire des Monuments Historiques en date du , il est, depuis la publication de l’arrêté du , classé à part entière Monument Historique (N° de notice : PA 00114811).
Le château est un domaine privé dont il existe une réplique dans l’état de New York aux États-Unis. Il est habité mais néanmoins ouvert à de nombreux visiteurs ; les salles du rez-de-chaussée sont accessibles au public, l’une d’entre elles est dédiée à la vénerie encore pratiquée dans les forêts domaniales de Laigue et de Compiègne. Une autre salle est agrémentée d'un petit musée de cire recréant le cadre de vie du constructeur du château.
Les visites ont lieu en été entre le et le , tous les jours de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30. Ouverture exceptionnelle lors des Journées Européennes du Patrimoine le troisième week-end de septembre.
Le Coupe à l'oie
On a longtemps pratiqué au mois d'août dans la commune un rituel aujourd'hui anachronique voisin d'une pratique toujours en usage à Harchies dans la province de Hainaut (Belgique), appelé le Coupe à l'oie.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Plessis-Brion et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Plessis-Brion et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duCompiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Plessis-Brion », Cartes de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Plessis-Brion (60501) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Jean-Luc Thonnard, Bulletin municipal du Plessis-Brion no 2, 1974
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