Livry (Nièvre)
Livry est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Livry | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Nivernais bourbonnais | ||||
Maire Mandat |
Romain Brabant 2020-2026 |
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Code postal | 58240 | ||||
Code commune | 58144 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
698 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 32″ nord, 3° 04′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 181 m Max. 264 m |
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Superficie | 27,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | https://livry.fr/ | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Mornay-sur-Allier (Cher) |
Langeron | |||
Château-sur-Allier (Allier) |
N | Saint-Pierre-le-Moûtier | ||
O Livry E | ||||
S | ||||
Le Veurdre (Allier ) |
Saint-Léopardin-d'Augy (Allier ) |
Chantenay-Saint-Imbert |
Urbanisme
Typologie
Livry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), terres arables (7 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village est mentionné dès 1164 sous le nom de Livracum dans une bulle du pape Alexandre III, alors réfugié en France[8]. L'église de Livriaco avait déjà été reconnue par Bernard de Saint-Saulge, évêque de Nevers, dans une lettre de 1161, comme appartenant à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[9].
Au Moyen Âge, le duc de Bourbon Pierre II, voulant donner de l'essor à la région, y fait établir une colonie d'Auvergnats.
Au XIXe siècle, le propriétaire du château de La Barre découvre du kaolin sur ses terres ; il crée, en 1856, une entreprise de porcelaine employant quarante-cinq ouvriers. En 1929, la Société M.E.G., Moraillon et Genty reprend l'activité de l'extraction du sable kaolinique, transformant la descenderie en mine allant jusqu'à près de 35 m de profondeur. Des rails et des wagonnets Decauville dans les galeries et une voie et un train Decauville, locomotive et wagonnets, conduisaient jusqu'à la gare de Saint-Pierre-le-Moutier (environ 5 km) le kaolin (sable kaolinique) pour l'expédier jusqu'aux usines et moulins de fabrication d'émaux céramiques, de porcelaine, de faïence. La Société des carrières kaoliniques de La Barre modernise l'exploitation en galeries de mines en carrières à ciel ouvert toujours en activité à la fin du XXe siècle[10].
Riousse pourrait être le nom du premier vigneron qui vint planter sa tente près de la fontaine. Soultrait mentionne un « Ryosse » dès 1275, ainsi qu’un « Villaquae dicitur Riousse » en 1269. C’est une colonie auvergnate qui fonda Riousse. Le vignoble se développa au XVIIIe siècle et connut son apogée au XIXe siècle où, en 1860, il s’étendait sur 300 hectares et comptait 300 vignerons.
En 1992, sous l’impulsion de la municipalité, naquit l’Association pour la réhabilitation du vignoble de Riousse. Elle donna très vite naissance à la S.C.E.A. du Clos de Riousse qui regroupe aujourd’hui 600 actionnaires. Elle est devenue propriétaire d’un domaine de 16 hectares. La vendange est mécanique. La vinification traditionnelle est confiée à un vigneron œnologue.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 698 habitants[Note 4], en augmentation de 1,9 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Religieux
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Livry : l'édifice paroissial renferme une statue en pierre de la Vierge à l'Enfant, datée du début du XVIe siècle, et Classé MH (1922), la Vierge couronnée, tient une grappe de raisin dont l'Enfant saisit un grain. À ses pieds un écu : « De gueule à deux bars adossés surmonté de deux couronnes rangées en chef et une bordure, le tout d'or » qui sont de Dreux-Godard, chanoine de Nevers[15]. Une statue de Saint Jean-Baptiste en bois polychrome du XVIe siècle et Classé MH (1922)[16].
- Civils
Personnalités liées à la commune
- Paul Cornu (1881-1914), bibliothécaire et historien, fondateur des Cahiers Nivernais (devenus Cahiers du Centre), né en 1881 à Livry.
- Gaston Gautier de Breuvand, militaire français, chevalier de la Légion d'honneur, né en 1847 à Livry[17].
- Claude Thoral (1903-1961), député du Cher né sur la commune.
- Régis Giliberti, footballeur français, d'origine sicilienne, né en 1976 à Nevers.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n° XVIII.
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n° XVII.
- Source : mairie.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°14, p.30/160.p.
- Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°37, p.56/160.p.
- Registre d'état civil de Livry - 6 septembre 1847
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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