Locon

Locon est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Locon

La mairie au centre.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Sylvie Rose-Bariselle
2020-2026
Code postal 62400
Code commune 62520
Démographie
Gentilé Loconois
Population
municipale
2 396 hab. (2019 )
Densité 252 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 15″ nord, 2° 40′ 03″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 20 m
Superficie 9,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Béthune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beuvry
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Locon
Géolocalisation sur la carte : France
Locon
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Locon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Locon
Liens
Site web www.ville-locon.fr

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 759 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Locon
    Lestrem La Couture
    Hinges
    Annezin Essars Beuvry

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[1].

    Urbanisme

    Entrée de la commune sur la RD 945, en provenance de La Couture.

    Typologie

    Locon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[5] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,2 %), zones urbanisées (14,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Locum (1152), Locon (1202), Locun (1215).

    Lockon en flamand[12].

    Histoire

    Le nom de Locon apparaît pour la première fois sur un document de 1307[13].

    Le 22 septembre 1616, sont données au château de Terbureren, des lettres de chevalerie pour Charles de Coupigny, seigneur de Sallau, et Loccon, qui a servi depuis sa jeunesse à ses frais et dépens dans les dernières guerres de France, encore en service en qualité de lieutenant. Il est fils de feu Jean de Coupigny, seigneur du lieu, lieutenant-gouverneur des ville et château de Béthune, et de Jacqueline de Héricourt. Plusieurs de ses ancêtres ont été honorés du titre de chevalier[14].[pertinence contestée]

    Sous la souveraineté de la maison d'Orange-Nassau jusqu'à la fin du XVIe siècle,Locon devient ensuite la propriété des seigneurs des Lyons de Bavincourt et est érigée en baronnie en 1714 en récompense des services rendus par François-Ignace-Léonard des Lyons[13].

    Durant la Première Guerre mondiale, au cours de la bataille de la Lys (9 au [15]), le village fut l'un des champs de la bataille dite d'Estaires (9 au ) opposant troupes portugaises (2e division du général Gomes da Costa) et britanniques (55e division du lieutenant-général Hugh Jeudwine (en)) aux forces allemandes (VIe armée du général von Quast) ; en commémoration, sur le bord de la rue Louis-Duquesne, une borne marque le point limite de l'avancée des troupes ennemies[16]. Au cours de cet affrontement, le village eut à déplorer, le , deux victimes civiles venant s'ajouter aux 62 morts au combat de 1914-1918[17].

    Le , au cours de l'attaque sur Béthune par les troupes allemandes, les villages de Hinges et Locon tombent et les SS massacrent des prisonniers anglais au hameau du Paradis à Lestrem[18].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois créée fin 2001.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], celle-ci fusionne avec la Communauté de communes Artois-Lys et la Communauté de communes Artois-Flandres, formant, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont est désormais membre la commune.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Béthune, année où elle intègre le canton de Béthune-Nord. En 1991, elle est rattachée au canton de Béthune-Est[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Beuvry.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Maurice Decourcelle    
    mai 1945 mars 1971 Maurice Cassez MRP Agriculteur
    Député de la 9e circonscription du Pas-de-Calais (1958 → 1962)
    Conseiller général du canton de Béthune (1961 → 1967)
    mars 1971 mars 1977 René Leclercq    
    mars 1977 mars 2008 Albert Cassez   Cultivateur
    mars 2008 mars 2014[21] Francis Caron    
    mars 2014[22],[23] 2020 Michel Dufossé DVD Comptable retraité
    Directeur de l'ESAT Travail protégé Schaffner[24],[25]
    28 mai 2020 En cours
    (au 25 mars 2022)
    Sylvie Rose-Bariselle   Profession intermédiaire de la santé et du travail social[26],[27]

    Jumelages

    Oesbern, « Loconer Platz ».

     Oesbern (de) (Allemagne) depuis 1964[28]. Ce jumelage est l'un des premiers à être effectués entre l'Allemagne et la France après la guerre, notamment réalisé grâce aux convictions du maire de l'époque Maurice Cassez.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Loconois[29].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2019, la commune comptait 2 396 habitants[Note 3], en augmentation de 3,28 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4571 3251 4001 5071 7151 7371 7221 7601 645
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6181 5541 5211 5081 4021 2981 3261 2551 263
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2501 3031 2881 0491 1471 1281 1281 0421 115
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1911 2051 3931 8022 1562 2332 4352 4322 317
    2015 2019 - - - - - - -
    2 3852 396-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 212 hommes pour 1 218 femmes, soit un taux de 50,12 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    1,0 
    6,5 
    75-89 ans
    7,4 
    24,3 
    60-74 ans
    25,8 
    22,7 
    45-59 ans
    22,8 
    15,4 
    30-44 ans
    15,7 
    13,6 
    15-29 ans
    11,8 
    16,8 
    0-14 ans
    15,5 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Centre de la commune, avec l'église Saint-Maur.
    • L'église Saint-Maur est construite en pierre et date du début du XXe siècle, le précédent édifice ayant été détruit durant la Première Guerre mondiale. Elle est située au centre du village sur la RD 945 (rue du 11-Novembre), la place de l'Église jouxtant la mairie du village.
    • Les vitraux de cette église datent du XVIe siècle sont la propriété de la commune ; ils ont été déposés en 1914 pour éviter leur destruction lors du premier conflit mondial et furent remontés dans quatre verrières dans la nouvelle église. Ces vitraux, uniques spécimens du XVIe siècle dans le département du Pas-de-Calais, sont classés (par les Monuments historiques)[35],[36].
    Un premier vitrail nommé La Résurrection a été rénové il y a quelque temps par Maître Courageux qui a utilisé la technique dite du micro-plomb qui donne un plus grande luminosité au vitrail.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs rangés de sable.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Lawe (E3660600 ) » (consulté le )
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    13. Quelques notes historiques - Origines sur le site de la mairie
    14. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 28, lire en ligne.
    15. L’offensive allemande sur la Lys sur le site chtimiste.com, consulté le 2 novembre 2014.
    16. Quelques notes historiques sur le site de la mairie, consulté le 2 novembre 2014.
    17. Relevé du monument aux morts de Locon sur le site MémorialGenWeb.org, consulté le 2 novembre 2014.
    18. Massacre du Paradis
    19. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Céline Wlodarski, « Locon : le maire Francis Caron ne convoite pas de deuxième mandat : Élu une première fois conseiller municipal en 1983, puis premier adjoint jusqu’en 2008, Francis Caron n’ira pas au-delà de son premier mandat de maire. Ce Loconois pure souche revient néanmoins avec satisfaction sur ces six dernières années. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    22. « Locon : Michel Dufossé élu maire d’un « village gaulois » : Le conseil municipal sorti des urnes dimanche a été installé vendredi soir à la salle des fêtes de Locon », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Michel Dufossé, tête de la liste « Locon, traditions et innovations » arrivée en tête (52,64 %) et seul candidat, a été élu maire par les 15 conseillers de la majorité. Les quatre conseillers issus de la liste de Bertrand Leleu, « Locon, notre village demain », ont voté nul. Michel Dufossé succède ainsi à Francis Caron ».
    23. Aïcha Noui, « Rencontre avec le nouveau maire de Locon: Michel Dufossé, « les politiques sont des profiteurs déconnectés de la réalité » : Suite de notre série de portraits des nouveaux maires, arrêtons-nous aujourd’hui à Locon. Pour ceux qui en doutent encore, Michel Dufossé est un homme de caractère. Fier de son village et de ses origines, l’homme revendique haut et fort un engagement apolitique », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    24. Virginie Pruvost, « Michel Dufossé vient de prendre les rennes [sic] du Travail protégé Schaffner », Ouest France - Ma Ville, édition de Lens, (lire en ligne, consulté le ).
    25. Benoît Fauconnier et Georges Moreau, « Michel Dufossé ne démissionne plus, la perspective de nouvelles élections municipales s’éloigne : Michel Dufossé, maire de Locon, a annoncé à ses administrés le 13 mars qu’il allait remettre sa démission au préfet, pour préserver sa santé. Par une vague de démissions, la minorité au conseil pensait provoquer de nouvelles élections municipales. Ce qui n’arrivera pas. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    26. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    27. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    28. La commune d'Oesbern se situe dans le land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et fait partie depuis 1975 de la ville de Menden.
    29. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Locon (62520) », (consulté le ).
    34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    35. Classement MH des vitraux sur la base Palissy et sur Patrimoine de France
    36. Quelques images des vitraux sont disponibles sur la base Mémoire.
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