Lostanges
Lostanges (Lostanjas en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Lostanges | |||||
Lostanges. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Midi Corrézien | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Madeleine 2020-2026 |
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Code postal | 19500 | ||||
Code commune | 19119 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lostangeois, Lostangeaoises | ||||
Population municipale |
147 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 47″ nord, 1° 45′ 51″ est | ||||
Altitude | 275 m Min. 146 m Max. 515 m |
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Superficie | 9,46 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Midi corrézien | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Les habitants sont appelés les Lostangeois.
Géographie
Commune du Massif central située à 12 km de Meyssac. Elle est bordée par deux affluents de la Dordogne : à l'est par la Ménoire et au sud-ouest par la Sourdoire.
Localisation
Le Pescher | Ménoire | |||
Le Pescher | N | Chenailler-Mascheix | ||
O Lostanges E | ||||
S | ||||
Saint-Bazile-de-Meyssac | Marcillac-la-Croze | Tudeils |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branceilles », sur la commune de Branceilles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 002,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Lostanges est une commune rurale[Note 5],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), prairies (47,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Lors de la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention, la commune changea de nom pour Le Mont Joly. Sa dénomination révolutionnaire, dura environ six semaines.
Les Hospitaliers
Blavignac et Malepeyre ont appartenu jusqu'à la Révolution française aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Puy de Noix et du grand prieuré d'Auvergne. Ils y possédaient un moulin, levaient des rentes et le commandeur de Puy de Noix y avait toute justice[20].
Toponymie
Le nom de la commune vient de Laustangas en occitan (1241), qui signifie l'armée des anges, du terme médiéval ost. Ancien nom, Sancti Pétri de Laustang(u)as.(Paroisse Saint-Pierre de Lostanges). En France, il n'existe pas d'autres communes portant le nom Lostanges, mais :
- aux environs de Castres, à Navès, existe un lieu-dit et un château qui portent le même nom ;
- le musée de la ville de Castres conserve un portrait d'une dame de Lostanges ;
- à Sainte-Alvère (Dordogne), il existe les ruines du château des de Lostanges ;
- à Béduer (Lot), on peut encore voir le château des Lostanges Béduer ;
- à Fanlac (Dordogne) dans le cimetière se trouve un tombeau de la famille de Lostanges.
- à Linac (Lot), il existe un lieu-dit qui porte le nom de Lostanges et une branche de la famille habitait le château de Puy Launay (sources mairie de Linac).
Héraldique
Blason | D'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'azur accompagné de cinq étoiles de gueules mise en orle. (argent blanc, gueule rouge, azur bleu). |
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Détails | Ce blason, voté par le conseil municipal le 30 janvier 1983. il est le blason de la famille de Lostanges. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23]. En 2019, la commune comptait 147 habitants[Note 7], en augmentation de 14,84 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Économie
Des scènes du film de télévision Épuration ont été tournées dans une grange, et dans le petit cimetière de Lostanges en par Jean-Louis Lorenzi, avec comme acteurs principaux Cristiana Reali et Sophie Aubry. L’action se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le tournage s’est également fait sur les communes de Meyssac, Saillac, Curemonte, et dans les grottes de Lamouroux, entre Brive-la-Gaillarde et Noailles (ancienne RN 20).
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre de Lostanges restaurée en 2010-2011, dotée d'un retable classé aux monuments historiques du XVIIe siècle. Ce retable est l'œuvre des Tournié de Gourdon (Lot). L'église est construite à l'emplacement de la forteresse qui n'existe plus aujourd'hui, avec certaines pierres de celle-ci. L'abbé Jean-Baptiste Poulbrière, dans son dictionnaire des paroisses de Tulle, parle d'une haute tour féodale. Lors de la restauration de la place de l'église en 2006, il a été retrouvé les bases de cette tour d'un diamètre de 8,50 m (la tour de Turenne, -dite tour de César- a un diamètre d'environ 6 m, et une hauteur de 12 m) les pierres avaient un poids moyen de 30 kg, et on distinguait encore des traces de chaux et de suie.
- le parc botanique, qui est situé au village du Saumont. Il a une superficie de 2 hectares environ. Le parc est ouvert au public depuis l'été 1993, et plus de 500 plantes du monde entier y sont répertoriées.
- la chapelle Saint-Roch au village de Blavignac, récemment restaurée, (par les Amis de la chapelle Saint-Roch) et dont la petite cloche porte la date de 1688.
- Le château de Blavignac qui avait appartenu à Raymond de Pesteil chevalier, ancien chanoine-comte de Brioude[réf. nécessaire], est une demeure privée, qui ne se visite pas. Les Seigneurs de la Gaye possédaient des bien à Blavignac[réf. souhaitée]...
- Au village du Peuch belle maison de caractère, (château), ancienne propriété seigneuriale de la famille De Melon (devenue Melon en 1790) (armes des Melon : d'azur à la bande de gueules accompagnées en chef de deux fleurs de lys d'or, et en pointe d'un melon d'or). Très beau panorama sur la campagne environnante, et en particulier sur le bourg, et l'église Saint-Pierre de Lostanges. Si la maison principale semble avoir été construite au XVIIe siècle, une tour témoigne de constructions d'époques plus anciennes. En 1713 la seigneurie du Peuch appartenait à Antoine de Melon (1684 + 1758), également seigneur de Lacombe et de La Tréganie, fils de Gaspard-Germain de Melon et de Claire du Puy. En 1758, la famille se scinda en deux branches : la branche aînée (Melon du Peuch) représentée par François-Bernard de Melon (1732 + 1792), seigneur du Peuch, époux de Martiale de Fénis de la Prade, et la branche cadette (Melon de Lacombe), représentée par Hyacinthe-Etienne de Melon, seigneur de Lacombe et de la Tréganie (1739 + 1799), époux de Marie-Adrienne Malmartel. Le domaine fut transmis par François-Bernard de Melon à son fils Pierre Melon (1793 + 1866) qui le légua à sa fille Jeanne Melon (1817 + 1893), épouse de Mathurin Chapoulie. Leur arrière-petit-fils, Pierre Chapoulie, (ancien maire de 1975 à 1989) conserva la propriété (qui comprenait également des métairies) jusqu'au début du XXIe siècle. Devenue branche aînée en 1866 à l'extinction de la branche Melon du Peuch, la branche cadette (Melon de Lacombe) s'allia aux familles Malmartel et Jaladis et s'installa à Masseret, puis à Limoges avant de faire souche à Agen à partir de 1938. Dans le cimetière de la commune, il existe encore la tombe des Melon.
- Le puy d'Endruille,(ou d'Endulle), point culminant du canton de Meyssac (515 m) est un des plus grands gisements de silex-jaspe d'Europe, ou s'approvisionnaient les hommes préhistoriques Cro-magnons, des haches, grattoirs, ont été retrouvés dans la campagne aux alentours du site.
Personnalités liées à la commune
Pierre-André Latreille (1762-1833), entomologiste fut vicaire de la paroisse de Lostanges(1789). Il est prêtre réfractaire. À Brive, une place porte son nom ainsi qu'une rue, à Tulle une rue porte son nom, le musée Labenche (Brive) conserve son microscope et une grande partie de son œuvre. À Lostanges le local de l'association des Amis de Lostanges a été baptisé local Pierre-André-Latreille en 2008.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Branceilles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lostanges et Branceilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Branceilles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lostanges et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 139-140, lire en ligne sur Gallica.
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
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