Louis Pons (artiste)

Louis Pons, né le à Marseille et mort dans la même ville le [1], est un artiste plasticien français.

Pour les articles homonymes, voir Louis Pons.

Louis Pons
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Ernest Louis Pons
Nationalité
Activités

Biographie

Après des études primaires à Marseille, à l'école des Chartreux, Louis Pons apprend le métier d'ajusteur à l'école des métiers d'Endoume, toujours à Marseille, mais ne l'exerce pas.

Dessinateur de presse à la Libération, dans les journaux issus de la Résistance, il est aussi, brièvement, comptable, ouvrier agricole, vendangeur, peintre en bâtiment[2]

En 1948-1949, il passe un an et demi en sanatorium, à Hauteville[Où ?]. Malade, il vit à la campagne dans différents lieux du sud de la France : Montfroc, Simiane-la-Rotonde, Vence, Le Piole, Saint-Paul-de-Vence, Aix-en-Provence, Antibes, Sillans-la-Cascade.

Il découvre l'œuvre de Joë Bousquet, les dessins de Louis Soutter, les aphorismes de Lichtenberg[3]. Il réalise environ 2 000 dessins à l'encre de Chine pendant cette période, il peint et acquiert une presse de graveur. Mais atteint de troubles visuels, il est obligé d'abandonner le dessin.

En 1959, il compose ses premiers assemblages, sortes de collages en trois dimensions, ou tableaux en relief faits d'objets et de matériaux de récupération.

Son œuvre a reçu l'étiquette de « surréalisme » ou encore d'« art brut ». Certes il s'en est nourri, mais Louis Pons est un singulier de l'art ; à travers ses boîtes, ses reliquaires, ses collages, ses assemblages, il poursuit inlassablement une ethnologie poétique qui lui est propre. Gilles Plazy dit de lui qu'il est un « amasseur de débris qui compose des œuvres originales avec des choses usées[4] », des œuvres que l'on peut trouver morbides mais qui sont toujours pleines de bizarreries, d'incongruités, de surprises et parfois même d'humour.

Distinction

  • 1971 : prix Bill Copley aux États-Unis[5]

Citations

« La décharge publique, un musée qui a raté son coup. »

« Je tue le temps à coups de plume Sergent-Major. Ce sera long. »

 cité par Philippe Dagen[2]

Expositions (sélection)

Expositions personnelles

  • 1980 :
    • « Assemblages, reliefs », galerie Le Point Cardinal, Paris
  • 1981 :
    • Galerie Loeb, Berne
    • Galerie Pudelko, Bonn
  • 1982 :
    • « Assemblages, reliefs », galerie Malaval, Lyon
    • « Parcours », galerie Alphonse Chave, Vence
  • 1984 :
    • « Objets récents », Foire d'art internationale de Chicago, galerie Claude Bernard, New York
  • 1987 :
    • Rétrospective, galerie Alphonse Chave, Vence
  • 1988 :
    • « Œuvres récentes », galerie Claude Bernard, Paris
  • 1991 :
  • 1997 :
    • Maison de la culture de Bourges
    • Galerie Baudouin Lebon Paris
  • 2000 :
    • Halle Saint-Pierre Paris
    • « Correspondances silencieuses, 1947-2000 », dessins, gravures et objets, musée Ziem, Martigues
  • 2004 :
  • 2008 :
  • 2011 :
  • 2013

Expositions collectives

Œuvres dans des collections publiques

Notes et références

  1. Annonce du décès sur theworldnews.net.
  2. Philippe Dagen, « Louis Pons, la plume du fabuliste », sur lemonde.fr, .
  3. Fabrice Flahutez, « Les aphorismes dessinés de Louis Pons », in Louis Pons, La plume est le dard du dessinateur, Rodez - Montreuil-sous-Bois, musée Fenaille, Lienart éditions, 2011, p. 15-18.
  4. Louis Pons, Somogy éditions d'art, Paris 1999, préface de Gilles Plazy.
  5. Notice d'autorité personne du catalogue général de la BNF.
  6. Gérard Roger Gervais, L'Esprit du camembert, Éditions Cheminements, 2003.
  7. Notice bibliographique du catalogue (texte de Philippe Dagen) sur le catalogue général de la BNF.
  8. Techniques mixtes sur bois, 191 × 91 × 26 cm.

Voir aussi

Filmographie

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la sculpture
  • Portail de l’art contemporain
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.