Lurcy

Lurcy est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située dans la Dombes, face au Beaujolais et à quelques kilomètres de la Saône.

Lurcy

Mairie.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Val de Saône Centre
Maire
Mandat
Nathalie Bisignano
2020-2026
Code postal 01090
Code commune 01225
Démographie
Gentilé Luperciens
Population
municipale
372 hab. (2019 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 52″ nord, 4° 47′ 00″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 233 m
Superficie 4,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lurcy
Géolocalisation sur la carte : France
Lurcy
Géolocalisation sur la carte : Ain
Lurcy
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Lurcy
Liens
Site web lurcy.fr

    Ses habitants s'appellent les Luperciens.

    Géographie

    Village située sur la rive gauche de la Saône.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Lurcy est une commune rurale[Note 1], car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[1],[2].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[3],[4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (9,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %)[5].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Mentionné sous des formes diverses dans différents textes médiévaux rédigés en latin ( villa qui dicitur Luier ; in villa Luherciaco ; prioratus de Lurciaco ), puis devint, au fil du temps, Lurce, Lucieu, Luriceu, Lurcieu et enfin Lurceu (prononcé Lurcéou) à l’époque où la région faisait partie de la zone dite des parlers franco-provençaux. Après la Révolution et jusqu’à l’Empire, Lurcy était orthographié Lurci. C’est seulement au XIXe siècle qu’apparaît définitivement le nom de Lurcy.[réf. nécessaire]

    Issu du mot d'origine burgonde composé de leudh, « le peuple » et de ricks, « riche, puissant » et du suffixe gallo-romaine iacum, (le domaine de) Liùdricus signifiant « puissant par le peuple ou le maître du peuple »[Information douteuse][6].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Lurcy est membre de la communauté de communes Val de Saône Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montceaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 1998 Bernard Bozonnet    
    1998 juin 2003[Note 4] Johann Hubschmann    
    2003 mars 2008 Jean-Michel Alacoque    
    mars 2008 En cours Nathalie Bisignano SE Professeure des écoles - réélue mars 2014
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 372 habitants[Note 5], en diminution de 7,69 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    218234384282372376390415397
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    360342333318323311315297289
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    289280294255239219203213227
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    225194182197199257379392379
    2019 - - - - - - - -
    372--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Église Saint-Étienne.

    Lieux et monuments

    • Château de Lurcy du XIVe siècle. Construit au début du XIVe siècle, le premier titulaire, exerçant à ce titre la justice et l’administration fut, à compter du Philippe de Laye. Sa descendante, Jeanne de Laye épousa Pierre de Saint-Romain au XVe siècle. Lorsque le connétable de Bourbon, souverain des Dombes, fit allégeance à l’empereur Charles Quint au lieu de François Ier, Philibert de Saint-Romain suivit son exemple. Pour cette raison, il fut arrêté par les troupes royales de François Ier et décapité à Paris en sur la place de grève (actuelle place de l’Hôtel-de-Ville). Le château de Lurcy fut alors confisqué et donné par François Ier à Pierre de Vuarti, grand maître des eaux et forêts de France, qui le conserva jusqu’en 1540. Il céda alors sa seigneurie de Lurcy à Pierre de Saint-Romain et le château revenait donc dans cette famille. Isabelle de Saint-Romain épousa Hugues de Nagu, seigneur de Varennes, et la famille de Nagu le conserva jusqu’en 1560 en titre de baronnie. Il fut ensuite vendu à Martial Carette, écuyer du roi, qui le donna à Antoine Compain, dont la fille Anne-Barbe épousa Jean-Claude de Fay. Puis le , il fut attribué, par adjudication judiciaire, à Fleury Bordeaux, né en 1721 à Lyon et qui était alors trésorier de France à la Généralité de Lyon. Il appartenait encore à cette famille en 1789.
    • Église Saint-Étienne. Construite au IXe siècle à l’époque carolingienne sous le patronage de saint Étienne, elle faisait partie de l’Église métropolitaine de Lyon (confirmé en 885 par le roi Charles III le Gros, roi de Francie orientale et empereur d’Occident, puis en 892 par le roi Louis de Provence, et en 910 par le pape Sergius III). Elle passa ensuite sous l’autorité de l’abbaye de Cluny qui établit plus tard à Lurcy un prieuré, confié au seigneur local, Philippe de Laye (confirmé en 1312 par Pierre de Savoie, archevêque de Lyon). En 1654, Lurcy était vicairie de Montmerle.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Mort en fonction le 30 juin 2003
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    2. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    6. Mario Rossi - Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, page 131.
    7. « communauté de communes Val de Saône Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    8. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Lurcy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et "Souveraineté" de Dombes.
    • Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l’Ain.

    Article connexe

    • Portail de l’Ain
    • Portail de la Dombes
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.