Lussan (Gard)
Lussan est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie. Perché sur un piton rocheux dominant la garrigue, le village a été ajouté à la liste des Plus beaux villages de France le . Il a ainsi rejoint les 154 autres communes bénéficiant de ce label, notamment les trois autres communes gardoises que sont Aiguèze (2005), La Roque-sur-Cèze (2007) et Montclus (2012).
Pour les articles homonymes, voir Lussan.
Lussan | |
Le village de Lussan et son château. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Uzès |
Maire Mandat |
Jean-Marc François 2020-2026 |
Code postal | 30580 |
Code commune | 30151 |
Démographie | |
Population municipale |
503 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 09′ 14″ nord, 4° 22′ 01″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 345 m |
Superficie | 46,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-lussan.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Avègue, le Merderis, le ruisseau Turelure et divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Garrigues de Lussan »), un espace protégé (« les Concluses ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lussan est une commune rurale qui compte 503 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 321 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Lussanois ou Lussanoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le menhir de la Pierre Plantée, classé en 1910, le château, inscrit en 1926 puis classé en 1985, le château de Fan, inscrit en 1972, et le temple protestant, inscrit en 2015.
Géographie
Localisation
Lussan est située à 27 km à l'est d'Alès, 18 km au nord-ouest d'Uzès et 50 km au nord-ouest d'Avignon.
Hydrographie et relief : les Concluses de Lussan
Les Concluses de Lussan sont des gorges creusées dans le calcaire par L'Aiguillon, un petit affluent de La Cèze. Il est possible d'y accéder par un sentier balisé[1]. Un belvédère surplombe le lit de la rivière, fréquemment à sec, et permet de voir des vasques et des marmites de géant. Le nom de « Concluses » est issu d'un mot occitan désignant ces bassins naturels.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méjannes-le-Clap », sur la commune de Méjannes-le-Clap, mise en service en 1992[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 032,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
Un espace protégé est présent sur la commune : « Les Concluses », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 394,5 ha[16].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « garrigues de Lussan »[18], d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20] : la « plaine de Camellié » (326 ha), couvrant 3 communes du département[21], et les « ravins des Concluses et de Merdéris » (1 023 ha), couvrant 3 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[20] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[23].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Lussan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), terres arables (4,3 %), cultures permanentes (0,6 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En occitan Luçan[27],[28] Le nom de la commune est issu de l'occitan provençal Lussan, du roman Liussan, du bas latin Lussanum, Luzanum[29]. E. Nègre indique plutôt : de Luzano, 1 204, Lussanum, 1 277 (DT) ; = NP rom. Luccianus (OTL sous Luccaeus)[30].
Histoire
Préhistoire
Le menhir de la Lèque, dit « la Pierre Plantée », témoigne de la présence humaine durant la période préhistorique. Avec une hauteur de 5,60 m, il est l'un des plus grands du Languedoc.
Antiquité
Une statue en bas relief sculptée par un artiste gallo-romain au IIIe siècle fut retrouvée à la source de Fan (du latin fanum : lieux consacré, temple).
Moyen Âge
Le village est mentionné P. de Luzano en 1204 dans les layettes du Trésor des Chartes, puis en 1210 dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais[31].
Le Moyen Âge est une période d'accroissement de la population et de défrichements. Des hameaux et des mas se développent.
Au XIIe siècle, le premier château, dont il reste des parties de muraille, est construit par les seigneurs de Lussan, alliés à la famille de Barjac, elle-même rattachée au Comté de Toulouse. Dégradé lors de la révolte des Tuchins entre 1381 et 1384, il est réparé puis abandonné au XVe, période durant laquelle Marquèze de Barjac *teste en faveur de son petit-fils Jacques d'Audibert. La famille d'Audibert va devenir l'une des plus puissantes de cette région pendant trois siècles. Ils construisent à la fin du XVe siècle, sur le plateau, un nouveau château, abritant actuellement la mairie, puis une cinquantaine d'années plus tard un troisième, plus confortable avec un parc, face à la source de Fan.
Époque moderne
La famille d'Audibert, alliée aux Montmorency, voit au XVIIe, sa seigneurie érigée en comté. Marie Gabrielle de Lussan, fille unique du comte Jean d'Audibert épouse en 1700, Henry de Fitz-James, duc d'Albemarle, fils naturel de Jacques II Stuart, roi d'Angleterre. Celui-ci étant décédé en 1702, elle épousera en 1707 Jean Drummond, duc de Melfort dont la dynastie restera sur Lussan jusqu'à la Révolution de 1789 avant d'émigrer en Angleterre[32].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 503 habitants[Note 8], en augmentation de 0,2 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 225 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 479 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,5 % | 10,6 % | 14,3 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 281 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 14,3 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 184 emplois en 2018, contre 148 en 2013 et 125 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 193, soit un indicateur de concentration d'emploi de 95,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,7 %[I 10].
Sur ces 193 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 80 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
68 établissements[Note 11] sont implantés à Lussan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 68 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 10,3 % | (7,9 %) |
Construction | 8 | 11,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 24 | 35,3 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 2,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 17,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 11,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 7,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,3 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 68 entreprises implantées à Lussan), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
- Laboratoire Gravier, fabrication de parfums et de produits pour la toilette (13 251 k€)
- Pragomedia, activités des agences de voyage (32 k€)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 21 | 25 | 32 | 24 |
SAU[Note 14] (ha) | 782 | 1 794 | 1 865 | 1 338 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 25 en 2000 puis à 32 en 2010[40] et enfin à 24 en 2020[Carte 4], soit une augmentation de 1 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 782 ha en 1988 à 1 338 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à 56 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lussan est un village médiéval languedocien typique entouré de remparts sur un plateau dominant la garrigue. Depuis 2016, le village est classé parmi « Les Plus Beaux Villages de France »[42].
Lieux et monuments
- Menhir de la Lèque (dit de la « Pierre Plantée ») Classé MH (1910)[43].
- Château du XVe siècle Classé MH (1985)[44].
- Château de Fan du XVIe siècle Inscrit MH (1972)[45] : situé en bas du village et ayant appartenu à la famille d'André Gide jusqu'en 1920.
- Vestiges de l'ancien château du XIIe siècle au Verger.
- Les Concluses.
- Le château.
- La « Pierre Plantée ».
- Une baume dans les Concluses.
- La plaine de Camelié.
Édifices religieux
- Église Saint-Pierre de Lussan.
- Temple protestant de Lussan. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015[46].
Héraldique
Blason | De gueules, à un chef losangé d'argent et de sinople[31]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Site officiel de la commune de Lussan », sur www.mairie-lussan.fr (consulté le )
- « Lussan », sur www.les-plus-beaux-villages-de-france.org (consulté le )
- « Lussan sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Lussan », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lussan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lussan » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lussan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lussan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Coordonnées GPS : 44.181410 - 4.404020.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Méjannes-le-Clap - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lussan et Méjannes-le-Clap », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Méjannes-le-Clap - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lussan et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « « Les Concluses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire.
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lussan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Lussan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine de Camellié » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « ravins des Concluses et de Merdéris » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IEO_BdTopoc : http://bdtopoc.org.
- Loïs Alibèrt, Gramatica occitana, segonda edicion, Centre d'Estudis Occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, p. 459-460.
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 238, t. 2.
- Toponymie générale de la France, Ernest Nègre.
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934), p. 118.
- Site de la mairie de Lussan.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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