Henriette Campan
Jeanne-Louise-Henriette Campan, née Henriette Genet le à Paris et morte le à Mantes, est une éducatrice française.
Pour les articles homonymes, voir Campan (homonymie).
Versailles, musée de l’Histoire de France.
Nom de naissance | Jeanne-Louise-Henriette Genet |
---|---|
Naissance |
Paris, France |
Décès |
Mantes, France |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | France |
Profession |
Lectrice Femme de chambre Éducatrice |
Ascendants |
Edme-Jacques Genet (père) Marie-Anne-Louise Cardon (mère) |
Conjoint |
Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan |
Descendants |
Henri Campan |
Biographie
Ancien régime
Elle est la fille d’Edme-Jacques Genet, premier commis aux Affaires étrangères, et de Marie-Anne-Louise Cardon, et la sœur d’Edmond-Charles Genêt. Son père lui permet d’étudier l’anglais et l’italien en plus de cours de chant et de diction.
Elle est d’abord nommée lectrice des filles de Louis XV en , puis est attachée à la personne de Marie-Antoinette et reçoit le titre de « Femme de chambre » en 1770 et de « Première femme de chambre » le , en survivance de madame de Misery, fille de M. Betauld de Chemault, épouse de Charles François Bibault de Misery (ancien porte-manteau ordinaire du roi, titré baron de Biaches, près de Péronne).
Elle se marie le — lendemain de la mort du roi — avec Pierre Dominique François Berthollet, dit Campan, maître de la garde-robe de la comtesse d'Artois et officier de la chambre de la dauphine, fils de Pierre-Dominique Berthollet (ou Bertholet), régisseur du petit théâtre de la Reine. Ils ont un fils prénommé Henri le [1].
Elle fait incidemment la connaissance de Charles Bonaparte, père de Napoléon Bonaparte, venu comme député de la noblesse chez Monsieur Delille, intendant de la guerre, chargé du département de la Corse, avec le docteur Casa Bianca et l'évêque d'Ajaccio, en 1776[2].
Son mariage ne semble guère heureux puisque le conseil du Châtelet prononce la séparation des biens du couple Campan le . Elle soigne cependant son mari jusqu'à sa mort en 1797.
Fin de la monarchie
Lors de la fuite du Roi et de la Reine à Varennes en , elle s’éloigne de la famille royale. Elle revoit Marie-Antoinette peu après, lors de l’arrestation de celle-ci, témoignant de manière épistolaire de sa sollicitude. Dans la nuit du 10 août 1792, avec sa sœur, Madame Auguié (ou Auguier), elle aussi femme de chambre de la reine, elle est auprès de la reine aux Tuileries. Elles servent la reine pendant sa première détention à l'Assemblée, puis Pétion leur interdit de la suivre au Temple[3].
Révolution
Après la prise des Tuileries le 10 août 1792, la maison de Madame Campan est pillée et brûlée, et elle doit se réfugier avec sa sœur, Madame Auguié, chez son autre sœur, Madame Rousseau, à Beauplan, près de Saint-Rémy-lès-Chevreuse jusqu'en . Elle loue, le , une partie du château de Coubertin dans la vallée de Chevreuse, en compagnie de Madame Auguié. Sur le point d’être arrêtée et envoyée à l’échafaud en 1794, Mme Auguié se suicide ; Mme Campan recueille ses trois filles :
- Antoinette-Louise Auguié ( - rue du Temple, Paris, - Saint-Leu-la-Forêt), mariée à Charles-Guillaume Gamot (1766-1820), préfet de la Lozère de 1813 à 1814 puis de l'Yonne de 1814 à 1815, dont postérité, et remariée en 1823 au baron Gaëtan César de Laville de Villa-Stellone (1775-1848), sans postérité ;
- Adélaïde-Henriette (dite Adèle) Auguié, mariée le avec le général de Broc (1772-1810), dame du palais de la reine Hortense de Beauharnais, sans postérité ;
- Aglaé Louise Auguié, maréchale Ney et princesse de La Moskowa ( - Paris, - Paris), dame du palais de l'impératrice Joséphine de 1804 à 1810, puis de l'impératrice Marie-Louise de 1810 à 1814, dont postérité.
Thermidor et Consulat
Elle fonde alors à Saint-Germain-en-Laye, le 13 thermidor an II (), l’« Institution nationale de Saint-Germain », rue de Poissy, un pensionnat de jeunes filles. Le 6 prairial An III (), elle loue l'hôtel de Rohan, à Saint-Germain-en-Laye, à Madame de Bonnenfant. L'institution y est transférée le . Cette institution devient bientôt florissante et reçoit les filles de la haute bourgeoisie : Hortense de Beauharnais, fille du premier mariage de la citoyenne Bonaparte et future reine de Hollande y arrive en fructidor An III (août-) ; Pauline et Caroline Bonaparte, sœurs du général Bonaparte, Stéphanie Tascher de La Pagerie, nièce de la citoyenne Bonaparte et future duchesse d'Arenberg, Stéphanie de Beauharnais, future grande-duchesse de Bade et Émilie de Beauharnais, nièces du premier mari de la citoyenne Bonaparte, et Antoinette Murat, nièce du général Joachim Murat et future princesse de Hohenzollern-Hechingen, mais aussi Éléonore Denuelle de La Plaigne (qui sera la maîtresse de Napoléon), Zoé Talon, future comtesse du Cayla, les filles de Gérard de Lally-Tollendal et la princesse Charlotte de Wurtemberg, future grande-duchesse de Russie y sont pensionnaires.
Le , le lendemain de son mariage avec Marie-Josèphe Tascher de la Pagerie, veuve du citoyen Beauharnais, le général Bonaparte rend visite à l'institution. Le , le général Bonaparte et son épouse rendent de nouveau visite à l'institution pour conclure le mariage d'Émilie de Beauharnais avec Antoine Marie Chamans (1769-1830), futur comte de Lavalette. Le mariage est célébré le .
Le , en présence du premier consul et de son épouse, a lieu une représentation d'Esther à l'institution.
Premier Empire
Le , l'Empereur reçoit Madame Campan et l'entretient de son projet de Maison d'éducation de la Légion d'honneur. Le 9 frimaire An XIV (), le Conseil d'État adopte le projet d'établissement de Maisons d'Éducation pour les jeunes filles des membres de l'ordre de la Légion d'honneur. Le 16 frimaire, au camp d'Austerlitz, Napoléon Ier décide d'adopter les enfants des militaires tués au cours de la bataille et d'assurer leur éducation. Il signe le 24 frimaire (), au château de Schönbrunn, le décret qui a été adopté par le Conseil d'État. Il destine le Palais impérial de Saint-Germain pour les filles.
Le , Napoléon Ier signe le décret destinant le château d'Écouen pour la maison d'éducation de la Légion d'honneur pour les filles à la place du château de Chambord qui avait été d'abord choisi. Le décret du désigne les 108 premières filles devant entrer dans cette maison.
Napoléon signe un décret le nommant Madame Campan dame directrice de la « Maison impériale d’Écouen ». Elle arrive en au château d'Écouen.
Le 14 et a lieu la bénédiction de la chapelle du château d'Écouen, puis l'inauguration solennelle le lendemain.
Les Lettres de deux jeunes amies décrivant la vie à Écouen écrites par Madame Campan sont publiées en .
L'Empereur visite la Maison d'Écouen le avec le grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur, le prince de Neuchâtel et des officiers de sa Maison. Les statuts de l'organisation des Maisons impériales Napoléon sont approuvés le . La reine Hortense est nommée dame protectrice, et la dame directrice prend le titre de surintendante.
Madame Campan séjourne du 12 au dans la propriété du maréchal Ney. Elle dîne avec l'Empereur le au château de Malmaison.
Le , Napoléon et l'impératrice Marie-Louise visitent Écouen. Le cardinal Fesch, grand aumônier des Maisons impériales, visite également Écouen.
Le , Madame Campan, inquiète de la présence de troupes russes à proximité du château d'Écouen, écrit au général russe Sacken pour lui demander sa protection.
Restauration
Le roi Louis XVIII signe une ordonnance royale restituant le château d'Écouen au prince de Condé le . Madame Campan quitte Écouen après le . Elle est ruinée, mais en , grâce à l'appui du maréchal Macdonald, elle obtient une pension de surintendante honoraire[4]. Elle habite provisoirement chez son fils Henri Campan qui s'était réfugié à Montpellier pendant les Cent-Jours ; mis en prison, il en avait été retiré en grâce à l'intervention de Gérard de Lally-Tollendal dont les filles avaient été les élèves de Madame Campan à l'institution de Saint-Germain[5].
En 1815 et 1816, elle habite au no 58 rue Saint-Lazare.
Elle souhaite cependant revoir Marie-Thérèse de France, fille de Marie-Antoinette et obtient une audience au Palais des Tuileries. La première question que lui posa la fille de la défunte Reine lui fit reprendre ses esprits :
- Qu'avez-vous fait sous Bonaparte ? demanda Marie-Thérèse et Mme Campan d'expliquer qu'il lui a bien fallu vivre ; elle a donc fondé le pensionnat d'Ecouen où furent élevées les sœurs de « l'Usurpateur »… Madame Royale la coupe brutalement :
- Vous auriez mieux fait de rester chez vous !
Un petit salut sec congédia pour de bon l'ancienne confidente de Marie-Antoinette.
Considérée comme trop proche de Napoléon, elle tombe en disgrâce et se retire à Mantes en avec Madame Voisin, sa fidèle compagne depuis 40 ans, au 9 rue Tellerie, près du docteur Maigne et de son épouse, son ancienne élève et sa secrétaire à Écouen, Mademoiselle Crouzet[6].
Elle fait des séjours chez des amis, le comte et la comtesse Christian de Nicolaï, la duchesse de Saint-Leu, Hortense de Beauharnais, la maréchale Ney, Aglaé Auguié, ses nièces, Agathe Bourboulon de Saint-Elme et la baronne Lambert. Elle rencontre son ami Jean-Baptiste Isabey qui avait été professeur de dessin à l'Institution de Saint-Germain.
Son fils, Henri Campan, meurt d'un refroidissement le . En , elle sait qu'elle est atteinte d'un cancer. Elle voyage en Suisse entre le et le auprès de la duchesse de Saint-Leu puis se rend à Arenenberg. Elle passe six semaines à Draveil en .
Décès et legs
Elle a signé son testament le , faisant de sa petite-nièce Clémence Gamot, fille d'Antoinette Auguié, sa légataire universelle. Celle-ci a épousé en 1824, Jean-Baptiste Partiot[7], ingénieur en chef des Ponts et Chaussées[8].
Elle est opérée d'un cancer le par le docteur Voisin, chirurgien à Versailles, assisté du docteur Maigne. Elle meurt le à Mantes et est inhumée au cimetière Duhamel de Mantes-la-Jolie[9]. L’épitaphe suivante fut gravée sur sa tombe[10] :
« Elle fut utile à la jeunesse et consola les malheureux. »
Cette femme distinguée s’attachait surtout, dans l’éducation des femmes, à former des mères de famille. Elle a également œuvré, comme Surintendante de la maison d'Écouen, à former de futures enseignantes, souhaitant même établir Écouen comme une « université des femmes »[11]
Écrits
Ses mémoires ne furent publiés qu’après sa mort. Elle avait écrit :
- Lettres de deux jeunes amies, Paris, Imprimerie de Plassan, , 192 p., in-8° (lire en ligne) — Ces lettres ont été rééditées dans le troisième tome des Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette (pp. 169-304).
- Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, Paris, Librairie Baudouin frères, 1822, 3 vol. in-8° : tome 1[lire en ligne], tome 2 [lire en ligne], tome 3 [lire en ligne].
- De l’éducation, suivi des Conseils aux jeunes filles, d’un théâtre pour les jeunes personnes et de quelques essais de morale, Paris, Librairie Baudouin frères, , 3 vol. in-12.
- Journal anecdotique de Mme Campan, ou Souvenirs recueillis dans ses entretiens, Paris, Librairie Baudouin frères, 1824, in-8°, IV-250 p. [lire en ligne] — Ces souvenirs ont été recueillis et publiés par Pierre Maigne ; ils sont suivis d'une correspondance inédite de Mme Campan avec son fils.
- Théâtre d'éducation, Paris, Librairie Baudouin frères, , 353 p., in-12
- Manuel de la jeune mère ou Guide pour l'éducation physique et morale des enfants, Paris, Librairie Baudouin frères, , XVI-214 p., in-18
- Conseils aux jeunes filles, Librairie H. Baudouin et Bigot, 1830, in-12, 246 p. [lire en ligne] — Paru pour la première fois en 1824, à la suite de l'essai intitulé De l’éducation.
- Correspondance inédite de Mme Campan avec la reine Hortense, Paris, Librairie Levasseur, , 2 vol. in-18. — Publié par Jean Alexandre Buchon.
- Les Soirées d’Écouen, Tours, Alfred Mame, , 183 p., In-8° (lire en ligne) — Ouvrage publié par Stéphanie Ory (pseudonyme de Just-Jean-Étienne Roy).
Dans la littérature
Jeanne Louise Henriette Campan, sous le nom de Henriette Campan est l'une des protagonistes du roman Les Adieux à la reine de Chantal Thomas, publié en 2002.
Au cinéma
Le personnage de Madame Campan est interprété au cinéma par[12] :
- Noémie Lvovsky dans Les Adieux à la reine, 2012 ;
- Helen Masters dans L'affaire du collier, 2001 ;
- Jeanne Boitel dans Marie-Antoinette reine de France, 1956 ;
- Renée Devillers dans Si Versailles m'était conté..., 1954.
Sources
- Mémoires de Madame Campan, Mercure de France, (ISBN 2-7152-2181-9)
- Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1988
- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
- Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 3e année, 1822, Paris : Ponthieu, 1823, p. 46-58
Notes et références
- Henri Campan, Antoine Henri Louis Bertholet Campan, est né à Paris le , baptisé le lendemain à l'église Saint-Roch. Il a été auditeur au Conseil d'État en 1805, administrateur des postes de 1807. Il est nommé commissaire spécial de police à Toulouse en août 1811 où il reste jusqu'en . Il est nommé préfet à Amiens, mais cette affectation est aussitôt annulée. Il se réfugie à Montpellier en 1814 et y reste pendant les Cent-Jours. Il y est cependant arrêté le 5 décembre 1815, mais remis en liberté grâce à l'intervention du comte de Lally Tollendal. Il s'installe à Paris, no 58 rue Saint-Lazare où il meurt (Yvan David, Monique Giot, p. 21, 40, 42.
- Correspondance inédite de Madame Compan avec la reine Hortense, volume 2, p. 9.
- Yvan David, Monique Giot, p. 22.
- Note : Étienne Macdonald avait confié ses filles, Anne dite Nancy, devenue duchesse de Massa, et Adèle, comtesse de Perrégaux, à Madame Campan après la mort de leur mère, en 1797. Elles étaient devenues des amies des nièces de Madame Campan. Le maréchal Macdonald est devenu Grand-Chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur après la seconde abdication de Napoléon. Il lui a fait obtenir une pension de 6 000 francs (Yvan David, Monique Giot, p. 106).
- Yvan David, Monique Giot, p. 24, 105.
- Yvan David, Monique Giot, p. 114.
- Jean-Baptiste Joseph Partiot est né à Beauvais le . Il est élève à l'École polytechnique en 1799, puis à l'École des ponts et chaussées en 1802. Il sert à Nice, à Poligny, à l'île Bourbon où il est nommé ingénieur en chef le 3 octobre 1814 (Archives nationales d'outre-mer). Il est suspendu de ses fonctions le 9 janvier 1816, réintégré en 1817. Il y fait le plan dun pont sur la rivière du Mât en mars 1819 (Robert Dauvergne, Les anciens plans ruraux des colonies françaises, Revue d'histoire des colonies, 1948 (lire en ligne)), il revient en France en 1820. Il est nommé ingénieur dans le Lot-et-Garonne entre 1821 et 1827 où il participe à la construction du pont d'Agen sur la Garonne et du pont d'Aiguillon sur le Lot (Généaligie 47 : Dictionnaire biographie de Lot-et-Garonne). Son fils Henri-Léon Partiot naît à Agen en 1825. Il est chef du service du pavé et des boulevards de Paris de 1830 à 1839, puis ingénieur en chef de la Haute-Garonne de 1839 à 1848, puis se retire et meurt à Bordeaux le (La Jaune et la Rouge : L'aménagement des cités : quelques figures françaises du XIXe siècle).
- Madame Campan et ses élèves.
- https://www.tombes-sepultures.com/crbst_657.html
- Yvan David, Monique Giot, p. 108.
- Rebecca Rogers, Les Demoiselles de la Légion d'honneur. Les maisons d'éducation de la Légion d'honneur au XIXe siècle, Paris, Perrin, , pp.62-64.
- IMDb : Madame Campan.
Voir aussi
Bibliographie
- Bonneville de Marsangy, Louis, Mme Campan à Écouen : étude historique et biographique d'après des lettres inédites, Paris, Éditions H. Champion, , VI-343 p., in-8°.
- Chabaud, Louis, Mmes de Maintenon, de Genlis et Campan : leur rôle dans l’éducation chrétienne de la femme, Paris, Éditions Plon-Nourrit, , XXIV-335 p., in-16.
- Yvan David et Monique Giot, Madame Campan (1752-1822), Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, , 122 p. — Catalogue de l’exposition qui s'est tenue au Château de Malmaison (Rueil-Malmaison), du au .
- Jules Flammermont, Les Mémoires de Mme Campan, Paris, A. Picard, coll. « Études critiques sur les sources de l'histoire du XVIIIe siècle » (no 1), , 43 p. — Précédemment paru dans le Bulletin de la Faculté des lettres de Poitiers. D'après Flammermont, madame Campan n'était pas aussi proche de Marie-Antoinette qu'elle le dit dans ses Mémoires.
- Inès de Kertanguy, Secrets de cour : Madame Campan au service de Marie-Antoinette et de Napoléon, Paris, Éditions Tallandier, coll. « Raconter l'histoire », , 355 p., in-8° (ISBN 2-235-02224-3) — Contient une bibliographie.
- Inès de Kertanguy, Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette, Paris, Éditions Tallandier, , 368 p. (ISBN 979-10-210-0118-3).
- Gabrielle Réval, Madame Campan, assistante de Napoléon, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Les Vies authentiques », , 318 p., in-16.
- Geneviève Haroche-Bouzinac, La Vie mouvementée d'Henriette Campan, Flammarion, 2017, 602 p.
- Mme Carette née Bouvet, Madame Campan, Paul Ollendorff, 1895
- Gaston Bonnefont, Madame Campan, Eugène Ardant, 1894
Article connexe
Liens externes
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- (en) National Portrait Gallery
- (en + sv) Nationalmuseum
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Château de Versailles : Madame Campan
- Légion d'honneur : Les Maisons d'éducation de la Légion d'honneur
- Histoire de deux empires : Madame Campan et ses élèves
- Histoire de deux empires : Madame Campan et les Maisons impériales Napoléon
- Institut français de l'éducation : Campan (Madame)
- Institut français de l'éducation : Légion d’honneur (maison d’éducation de la)
- Signets : no 28 - novembre 2011
- Tombes et sépultures : Madame Campan
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