Magneux-Haute-Rive

Magneux-Haute-Rive est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Magneux-Haute-Rive

Eglise Saint-Martin
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Roland Bonnefoi
2020-2026
Code postal 42600
Code commune 42130
Démographie
Gentilé Magneulats, magneulates[1]
Population
municipale
569 hab. (2019 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 17″ nord, 4° 10′ 19″ est
Altitude Min. 334 m
Max. 389 m
Superficie 12,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbrison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Magneux-Haute-Rive
Géolocalisation sur la carte : France
Magneux-Haute-Rive
Géolocalisation sur la carte : Loire
Magneux-Haute-Rive
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Magneux-Haute-Rive
Liens
Site web magneuxhauterive.fr

    Géographie

    Situation

    Magneux-Haute-Rive est au centre de la plaine du Forez, entre sa sous-préfecture Montbrison (13 km au sud-ouest) et Feurs (10 km au nord-est)[2], à 10 km de la rive gauche (côté ouest) de la Loire[3]. Montrond-les-Bains est à km au sud-ouest (en rive droite de la Loire), la préfecture Saint-Étienne est à 35 km au sud-ouest (par l'autoroute) ; Lyon à 72 km à l'ouest[2].

    Localisation du village et des communes aux alentours

    Voies de communication et transports

    L'autoroute A72 traverse la partie ouest de la commune[3], avec le plus proche accès à km au sud (entrée-sortie no 7 « Montbrison » sur Chalain-le-Comtal)[2].

    Hydrographie

    La Loire sert de limite de commune à l'est sur à peu près 2,7 km au total, principalement avec Marclopt, et plus au nord avec Saint-Laurent-la-Conche pour environ 550 m[3].

    L'Aillot, petit affluent du Lignon, prend source sur la commune et remonte vers le nord[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Magneux-Haute-Rive est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,5 %), terres arables (38,4 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Antiquité

    La voie Bolène passait au hameau la Boulène, environ km sud-ouest du bourg[10],[3].

    Moyen-Âge

    La première mention médiévale du Forez apparaît en 918 dans la donation faite à l'abbaye de Savigny de l'église Sainte-Marie, du prieuré de Alta Rivoria, des maisons, des champs, prés, moulins jusqu'au lieu-dit Buscio (Le Bois) ainsi que des vignes situées plus au sud[11].

    En 1183, l'église Saint-Martin dépendait de l'abbaye de l'Île-Barbe, probablement à la suite du rattachement du prieuré à celui de Sury-le-Comtal.

    En , Guy V, comte de Forez, revenu d'Orient depuis janvier, donna à son cousin Guillaume d'Acre, la moitié du château de Magneu et de sa seigneurie, se réservant la garde du prieuré. Ses descendants le gardèrent jusqu'en 1356[12].

    La Boulène

    La Boulène, située le long de la voie Bolène, est une ancienne paroisse qui appartenait à l'église de Lyon[10]. Il existait une église Saint-Nicolas de la Bolène, mentionnée dans un pouillé du XVIe siècle sous le nom d'ecclesia de Saint Caliaus parmi les paroisses de l'archiprêtré de Montbrison. C'était un prieuré bâti au bord de la voie Bolène[13]. En 1106 l'archevêque de Lyon Hugues Ier donne au chapitre cathédral deux setiers de miel à prendre sur les revenus de cette église. Elle est cédée à la Chaise-Dieu en 1116 et réunie au prieuré de Montverdun en 1233 au moment de l'annexion de ce dernier par la Chaise-Dieu[14]. Mais elle a disparu au XIVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans. Il n'en reste rien[10]. En 1893, Vincent Durand dit qu'« il est détruit depuis longtemps et une pièce d'eau avait été établie sur son emplacement qui dépend aujourd'hui de la commune de Magneux-Haute-Rive »[13].

    Blasonnement

    Les armoiries de Magneux-Haute-Rive se blasonnent ainsi :

    D’azur à l’écusson d’or à la croix crossée de sable et à la bordure componée de sable et d’or; l’écu bordé ondé en flanc et en pointe d’argent.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1995 mai 2020 Jean-Paul Dumas[15]    
    mai 2020 En cours Roland Bonnefoi    

    Magneux-Haute-Rive faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2019, la commune comptait 569 habitants[Note 4], en augmentation de 9 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350345278677431423454521444
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    431484476444454411444462448
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    432462401346330292322289268
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    256228218185259304349354481
    2015 2019 - - - - - - -
    542569-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Détail de l'église Saint-Martin
    • Château du XVIIIe siècle (propriété privée).
    • Église Saint-Martin

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Magneux-Haute-Rive, carte », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
    3. « Magneux-Haute-Rive, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p., , p. 15 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
    11. "in pago Lugdunensis, in agro Forensi infra fines, in villa Rivoria" (Magneux-Haute-Rive) Cartulaire de Savigny, no 5, p. 8. Lire en ligne
    12. Edouard Perroy, Les familles nobles su Forez au XIIIe siècle, tome I, Montbrison, La Diana, , 478 p. (ISBN 2-85145-021-2), p. 36-40.
    13. [Durand 1893] Vincent Durand, « Les anciennes paroisses de Forez supprimées » (communication du 19 septembre 1893), Bulletin de la Diana, t. 7, no 3, , p. 109-135 (voir p. 129) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
    14. [Valla 1964] Maurice Valla, « Chemins du Puy et de SaintJacques (suite) », Bulletin de la Diana, , p. 214-252 (voir p. 236) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
    15. « MAGNEUX-HAUTE-RIVE », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Liens externes

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