Magrie

Magrie est une commune française, située dans l'ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Magrie

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes du Limouxin
Maire
Mandat
Didier Combis
2020-2026
Code postal 11300
Code commune 11211
Démographie
Gentilé Magriains
Population
municipale
534 hab. (2019 )
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 46″ nord, 2° 12′ 03″ est
Altitude Min. 179 m
Max. 654 m
Superficie 9,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Limoux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Région-Limouxine
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Magrie
Géolocalisation sur la carte : France
Magrie
Géolocalisation sur la carte : Aude
Magrie
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Magrie
Liens
Site web https://magrie.fr/

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Corneilla, le ruisseau des Langagnous. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Magrie est une commune rurale qui compte 534 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Limoux et fait partie de l'aire d'attraction de Limoux. Ses habitants sont appelés les Magriains ou Magriaines.

    Géographie

    La Corneilla sur la commune de Magrie.

    Magrie est située dans l'aire urbaine de Limoux en banlieue de Limoux.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par la Corneilla et le ruisseau des Langagnous, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[4],[Carte 1].

    La Corneilla, d'une longueur totale de 21,6 km, prend sa source dans la commune de Festes-et-Saint-André et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aude à Cournanel, après avoir traversé 6 communes[5].

    Le ruisseau des Langagnous, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune de Castelreng et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Limoux, après avoir traversé 5 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 820 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Limoux », sur la commune de Limoux, mise en service en 1945[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 647,7 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 24 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[19] : le « ruisseau de la Corneilla » (92 ha), couvrant 7 communes du département[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Magrie est une commune rurale[Note 5],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[22].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Limoux, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 2] et 12 831 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), forêts (6,8 %), zones urbanisées (3,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    Le terroir a vu, au fil des siècles, une présence humaine dont les traces, conjuguées à de riches sources écrites, ont permis de reconstituer de larges plages historiques.

    De l'époque néolithique à l'âge du bronze (- 6000 – 7000), des campements sporadiques de groupes humains nomades ont signalé leur présence sur le terroir par des dépôts de céramiques. Plus tard, des indices monétaires attestent que l'âge du fer (- 700 – 125) a vu sur la commune s'établir une vie et des relations commerciales entre des populations diverses, en majorité constituées par des Ligures d'Italie et des Ibères natifs d'Espagne.

    C'est l'époque romaine qui vient apporter les premiers signes d'une occupation vraiment organisée. En effet, si les sources écrites font mention de Magrianum, le domaine de Macrius, nom du propriétaire gallo-romain, les multiples indices relevés sur le terrain apportent les preuves d'une organisation de vie aux alentours du Ier siècle apr. J.-C. avec des éléments de construction, de stockage des denrées et de rites funéraires.

    Les invasions barbares et le haut Moyen Âge laissent le village dans un silence obscur alors que le Razès, en 870, passe à la maison comtale de Carcassonne. Dès 1068, le comte de Barcelone, Raymond Bérenger 1er introduit la dynastie catalane dans le Languedoc en achetant les comtés de Carcassonne et de Razès. Des luttes successorales aboutissent au renforcement de la famille des Trencavel comtes de Béziers et de Razès.

    Ces mêmes comtes qui cèdent des terres, dont le terroir de Magrie aux religieux des abbayes de Lagrasse et de Saint Polycarpe en 1036 et en 1082.

    Au XIIIe siècle, de bonnes conditions climatiques assurent l'épanouissement démographique de la commune, suivies au XIVe siècle par des famines, des épidémies de peste et vraisemblablement à une moindre organisation du terroir, en partie due à la guerre de Cent Ans. Les guerres de religion au XIVe siècle atteignent le village. Magrie est pris par les protestants, le , contre la volonté du roi Henri IV. Prise de peu de durée car les catholiques le reprennent le mois suivant. Le XVIIe siècle fait subir à la population des famines (1631), des épidémies de peste (1529-1536 ; 1628-1629). Le gel catastrophique de 1709 anéantit la culture de l'olivier dans toute la province.

    Les années précédant la Révolution sont très mauvaises dans toute la région, ce qui explique un peu partout des mécontentements. Sans que des faits vraiment sanglants soient venus perturber le village, à la suite des événements nationaux, on note, le que la maison curiale est cambriolée. On y prend du fourrage et des registres qu'on incendie sur la place publique. Et c'est dans les soubresauts de l'histoire nationale que celle de Magrie va se fondre, petit à petit, pour vivre au gré des empires et des républiques sa vie jusqu'à nos jours.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    L'entrée en croisade des grands seigneurs méridionaux favorise un grand élan spirituel qui va accentuer les donations en faveur des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fondé vers le milieu du XIe siècle.

    En 1134, la famille des comtes de Béziers et de Carcassonne, cède des terres de Magrie à l'ordre du Temple et à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sans que le village ait été, dès lors, érigé en commanderie.

    Vraisemblablement, le village le devient après l'église et le château de Magrie. Par la suite, la commanderie de Magrie fera partie intégrante de celle plus importante de Douzens. Le terroir de Magrie, enrichi par de nombreuses possessions extérieures, restera aux mains des Hospitaliers jusqu'à la Révolution française.

    Héraldique

    Blason
    De gueules, à la croix de Malte d'argent bordée d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Magrie
    Taillé de gueules et d'argent.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 226 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 504 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 340 [I 7] (19 240  dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 9]8,8 %10,9 %7,5 %
    Département[I 10]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 289 personnes, parmi lesquelles on compte 72,9 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 27,1 % d'inactifs[Note 8],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Limoux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 194, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,2 %[I 13].

    Sur ces 194 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 93,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    21 établissements[Note 9] sont implantés à Magrie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 16]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 21 entreprises implantées à Magrie), contre 13,3 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises

    Vignoble à Magrie.

    Magrie est un village où l'on peut trouver de nombreuses vignes. Il y a plus de 184 ha de vignes cultivées pour une production moyenne annuelle de 11 000 hl.

    Le vignoble de Magrie bénéficie d'un ensoleillement remarquable, d'un cadre et d'un terroir uniques au pied des Pyrénées. Grâce à cela on obtient de grands vins AOC blancs : Toques et clochers, Ancestrale, Crémant, Blanquette de Limoux ; et les rouges : Anne de Joyeuses, Merlot, Cabernet, Pinot[Lequel ?].

    Environ un tiers des viticulteurs élaborent leur récolte en chais particuliers, principalement la Blanquette Ancestrale. Les autres sont affiliés aux Caves Sieur d'Arques et Anne de Joyeuses.

    Agriculture

    La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[24], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 4]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations54231711
    SAU[Note 12] (ha)29721112163

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 23 en 2000 puis à 17 en 2010[26] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[27],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 297 ha en 1988 à 63 ha en 2020. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne reste stable à 6 ha[26].

    Politique et administration

    Mairie de Magrie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 en cours Didier Combis LREM  
    1980 1995 Henri Soler    
    1971 1980 Désiré Tailhan    
    1966 1971 Hubert Tailhan    
    1947 1966 Gabriel Aymeric    
    1944 1947 Baptiste Bossieux    
    1935 1944 Théophile Filh    
    1935 1935[28] Antoine Guilhem    
    1912 1935 Théophile Filh    
    1907 1912 Gabriel Rivière    
    1896 1907 Maurice Aymeric    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2019, la commune comptait 534 habitants[Note 14], en augmentation de 3,09 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    428507478449267464495423436
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    407430402352371371345298291
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    320302313271286309302296298
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    314315296353369421505519511
    2015 2019 - - - - - - -
    528534-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'association "l’Art s’invite à Magrie" organise le premier week-end d’octobre une fête de l'art qui investit le village, le transformant en une galerie à ciel ouvert.


    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[25].
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Magrie » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles(PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Limoux » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Magrie » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Magrie » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Magrie » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Magrie » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
    3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
    4. « Fiche communale de Magrie », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « la Corneilla »
    6. Sandre, « le ruisseau des Langagnous »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Limoux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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