Main Core
Main Core est le nom de code d'une base de données du gouvernement fédéral des États-Unis qui existerait depuis les années 1980 et qui comprendrait des millions de données d'ordre personnel et financier de citoyens américains. Elle ne comporterait des entrées que sur des citoyens pouvant porter atteinte à la sécurité nationale[1]. Les données, qui proviendraient de la NSA, du FBI, de la CIA et d'autres agences moins connues[1], seraient recueillies et stockées sans supervision judiciaire[1].
Programmes
Avant 1978 Depuis 1978 Upstream collection · Blarney · Fairview · Main Core · ThinThread · Project Genoa Depuis 2001 OAKSTAR · STORMBREW · Trailblazer · Turbulence (NSA) (en) · Genoa II (en) · Total Information Awareness (en) · President's Surveillance Program (en) · TSP Depuis 2007 PRISM · Dropmire (en) · Stateroom · Bullrun · MYSTIC · MonsterMind (spéculatif) Bases de données, outils, etc. Pinwale (en) · MARINA (base de données) (en) · MAINWAY (en) · TRAFFICTHIEF (en) · Dishfire (en) · XKeyscore · ICREACH · Boundless Informant Collaboration avec le GCHQ Lois
Safe Streets Act · Privacy Act of 1974 (en) · FISA · ECPA (en) · Patriot Act · Homeland Security Act (en) · Protect America Act of 2007 (en) · FISA Amendments Act of 2008 Poursuites
ACLU v. NSA · Hepting v. AT&T · Jewel v. NSA · Clapper v. Amnesty · Klayman v. Obama · ACLU v. Clapper · Wikimedia v. NSA Lanceurs d'alerte
Divers
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La suggestion de créer Main Core proviendrait de la Federal Emergency Management Agency (FEMA) en 1982, à la suite d'un projet du président américain Ronald Reagan, la National security directive (NSD) 69 / National Security Decision Directive (NSDD) 55, qui vise à maintenir la prédominance des États-Unis sur le plan international, mis en vigueur le [1],[2].
En 2008, les données de Main Core porterait sur huit millions d'Américains, plusieurs soupçonnés pour des raisons mineures, citoyens que le gouvernement pourrait décider de surveiller, interroger ou encore emprisonner lors d'une crise[3].
Cette base de données est révélée en [4], puis son existence confirmée en par Tim Shorrock (en), spécialiste de la politique étrangère américaine[2].
Notes et références
- Tim Shorrock, « Exposing Bush's historic abuse of power », Salon.com, (consulté le )
- Amy Goodman, « Main Core: New Evidence Reveals Top Secret », Democracy Now, (consulté le )
- (en) Christopher Ketcham, « Is the government compiling a secret list of citizens to detain under martial law? », Radar Online,
- (en) Satyam Khanna, « Govt. May Have Massive Surveillance Program for Use in 'National Emergency,' 8 Million 'Potential Suspects' », Think Progress, .
Liens externes
- (en) Christopher Ketcham, The Last Roundup, Radar, mai/ [PDF]
- (en) Hugh D'Andrade, Salon's New Revelations on Illegal Spying, Electronic Frontier Foundation
- (en) Siobhan Gorman, NSA's Domestic Spying Grows As Agency Sweeps Up Data, The Wall Street Journal,
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