Marcial Di Fonzo Bo

Marcial Di Fonzo Bo est un acteur et metteur en scène franco-argentin né le à Buenos Aires en Argentine[1]. Il dirige depuis janvier 2015 le Centre dramatique national la Comédie de Caen.

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Marcial Di Fonzo Bo
Naissance
Buenos Aires, Argentine
Nationalité Française
Argentine
Profession Acteur, réalisateur, directeur de la Comédie de Caen

Biographie

Il s'installe définitivement à Paris en 1987.

En 1991, il rejoint l'École du Théâtre national de Bretagne où il suit les cours de Christian Colin, Didier-Georges Gabily et fait la rencontre de Claude Régy, avec lequel il joue en 1993 Paroles du Sage puis La Terrible Voix de Satan de Grégory Motton et Quelqu'un va venir de Jon Fosse.

En 1994, il crée avec la première promotion de l'École du TNB, la compagnie des Lucioles avec qui il met en scène Et ce fut, Le Cabaret Lucioles parallèlement à divers ateliers menés dans les écoles, les prisons et les banlieues.

Il interprète Richard III de Shakespeare (Festival d'Avignon, 1995), mise en scène de Matthias Langhoff, qui lui vaut le prix d'interprétation de la critique théâtrale de Barcelone et le Prix de la révélation du Syndicat national de la critique théâtrale en France. C'est encore avec Matthias Langhoff qu'il joue Île du Salut - Rapport 55 sur la colonie pénitentiaire de Franz Kafka en 1997, L'Inspecteur général de Gogol en 1999, Borges de Rodrigo García en 2002, Muñequita ou jurons de mourir avec gloire d'Alejandro Tantanian en 2003, L'Enfant prolétaire d'Osvaldo Lamborghini en 2004. Le Syndicat national de la critique le consacre cette fois-ci, meilleur acteur de l'année.

Il a également joué dans les mises en scène de Philippe Minyana, Luc Bondy, Olivier Py (L'Apocalypse joyeuse, Festival d'Avignon, 2000), Jean-Baptiste Sastre, François Berreur (Prometeo, Festival d'Avignon, 2002), Rodrigo Garcia (Je crois que vous m'avez mal compris, Festival d'Avignon, 2002), Christian Colin, François Wastiaux (I Parapazzi, Festival d'Avignon, 1998), Bérangère Bonvoisin et même Raymond Depardon.

En 1998, il crée à Barcelone Copi, un portrait, spectacle repris en français au théâtre national de Bretagne à Rennes et au théâtre de la Ville à Paris avant de partir en tournée en Amérique du Sud (1999-2000).

Comme metteur en scène, il monte en 2001 Eva Perón de Copi au Chili, suivi d'une tournée en France, en Espagne et en Amérique du Sud ; en 2002 L'Excès-l'usine de Leslie Kaplan avec l'Orchestre national de Bretagne sur une partition de Heiner Goebbels, Surragate Cities. En 2003, Œdipe et Sang de Lars Norén et La Tour de la Défense de Copi en 2005.

À l'Opéra, il participe comme récitant dans Le Roi David d'Arthur Honegger et Egmont de Beethoven et en 2005, il met en scène La Grotta di Trofonio d'Antonio Salieri à l'Opéra de Lausanne.

En , il participe comme acteur-récitant dans Hector Berlioz : épisode de la vie d'un artiste (avec la Symphonie fantastique et Lélio ou le Retour à la vie d'Hector Berlioz) par l'Orchestre des Champs-Élysées sous la direction de Philippe Herreweghe et une mise en scène de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, suivi d'une tournée en Argentine, Uruguay et au Brésil.

En 2011, il est nommé aux Molières comme meilleur metteur en scène pour La Mère, de Florian Zeller.

En , il est nommé directeur de la Comédie de Caen, succédant alors à Jean Lambert-Wild.

Théâtre

Comédien

. Prix du meilleur acteur par le Syndicat de la Critique.

Metteur en scène

Opéra

Filmographie

Au cinéma

À la télévision

Réalisateur

Distinctions

Notes et références

Liens externes

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