Marliens
Marliens est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Marliens | |||||
Château. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine Dijonnaise | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Ferreux 2020-2026 |
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Code postal | 21110 | ||||
Code commune | 21388 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
596 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 00″ nord, 5° 11′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 202 m |
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Superficie | 4,35 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Genlis (Côte-d'Or) | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Marliens est situé à égale distance de deux voies de communication, la route nationale 5 qui passe à Genlis à 5 kilomètres et la route départementale 968 à Longecourt-en-Plaine à 3 kilomètres. Genlis est par ailleurs traversé par la Norges et Longecourt est situé sur le canal de Bourgogne. D'autre part, chacune de ces localités est également desservies par le chemin de fer.
Marliens se trouve au centre de cette configuration, limitée au nord-ouest par la plaine de Rouvres et au sud par la colline de Tart-le-Haut, seul accident géographique dans cette platitude.
La situation du village est dès lors privilégiée, enclavée au centre de son territoire, autour duquel sont tracées de bonnes voies de communication.
À l'est de ses limites s'ajoute la voie romaine rectiligne de Tart-le-Haut à Dijon, plus spécialement visible à Fauverney[1].
Hydrographie
Une rivière, la Biètre, de 17, 2 km prend sa source dans les frondaisons du château, longe le Colombier, traverse le village. Des résurgences ainsi que l'Oucherotte la grossissent tout au long de son cours jusqu'à Saint-Usage où elle se jette dans la Vouge, affluent en rive droute de la Saône.
Communes limitrophes
Rouvres-en-Plaine | ||||
Thorey-en-Plaine | N | Varanges | ||
O Marliens E | ||||
S | ||||
Longecourt-en-Plaine | Tart-le-Haut |
Urbanisme
Typologie
Marliens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), zones urbanisées (10,3 %), mines, décharges et chantiers (7,6 %), eaux continentales[Note 3] (5,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
À l'origine, Marlyns. En 1141, selon le cartulaire de Saint-Étienne, on relève Maillens. En 1787, comme en témoigne le bail à ferme contracté le par Claude-Marie Bouhier, on remarque Marlien.
Héraldique
Blasonnement :
« D'argent la fasce de gueules, chargées d'un soleil rayonnant d'or, accompagnée de trois trèfles de sinople, 2 et 1.»
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Blasonnement :
« D'argent la fasce de gueules, chargées d'un soleil rayonnant d'or, accompagnée de trois trèfles de sinople, 2 et 1, soutenu de 2 épis de blé d'or.» |
Histoire
Romains
La voie édifiée par les Romains, qui va de Tart-le-Haut à Dijon, appelée Voie Romaine, ou Les Romains, marque la délimitation du territoire avec Varanges. La proximité de cette voie a favorisé la découverte, au centre du village ancien, de pièces de bronze à l'effigie de la princesse Fausta, épouse de Constantin Ier, empereur romain et de pointes de lance en fer aux Gravières.
Avant la Révolution
À Marliens, tout ou presque appartient au duc de Bourgogne ou à l'un des seigneurs sous sa tutelle. Le seigneur avait tous les droits, les fermiers avaient des devoirs.
Après la Révolution
L'époque révolutionnaire passa sans trop de conséquences. À noter toutefois en 1790, madame de Marliens, veuve Fleutelot, privilégiée dans le rôle des contributions pour « 54 journaux et 26 soitures ».
Époque contemporaine
Le 11 mai 1967, dans un champ au lieu-dit Terraillot, d'étranges traces peu explicables ont mis en émoi de nombreux médias, évoquant un événement ufologique[9].
Vie rurale
Les paysans habitaient d'anciennes maisons de torchis, construites en charpentes de bois remplies d'argile pétrie avec de la paille hachée. Les poutres étaient souvent apparentes. La plupart des maisons étaient couvertes de chaume remplacées, dès 1920 par des tuiles plates de pays.
Patois
Parallèlement à l'organisation de l'instruction, le patois, dérivé des langues celte et romane, avec une prononciation très accentuée sur les « r », se développe et demeure le langage coutumier jusqu'au milieu du XXe siècle, puis disparaît devant les progrès du français.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 596 habitants[Note 4], en augmentation de 16,86 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Monuments
- Église de la nativité.
- Église.
- Portail du château.
- Pigeonnier du château.
- Intérieur du pigeonnier.
Personnalités liées à la commune
- Le baron de Jessé Levas, né en 1863, propriétaire du château de Marliens, et dont la généalogie aurait, selon la légende, une origine biblique et serait sortis de la tige de Jessé.
- La maison de Jessé appartient à la vieille chevalerie de la province du Languedoc. On retrouve le nom de Jessé comme évêque d'Amiens puis ambassadeur de Charlemagne ; parmi les compagnons de Guillaume le Conquérant, Pierre de Jessé, surnommé le cavalier, combattant sous Bertrand Du Guesclin. D'autres Jessé s'illustrèrent dans de nombreux corps d'armées. Joseph-Henri de Jessé fut président de l'Assemblée constituante, Antoine de Jessé-Charleval fut maire de Marseille.
Événements
- Le , dans un champ de trèfles, à proximité de la D 5, entre Genlis et Longecourt-en-Plaine, le maire du village découvrit une trace mystérieuse qui fut attribuée à un objet volant non identifié (ovni). Une autre explication est que la trace est le résultat d'un coup de foudre, mais, selon le maire, l'orage n'éclata qu'après la découverte.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Si Marliens m'était conté, Gabriel Charpy.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Quand un ovni faisait trembler le département en 1967 », Le Bien public, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie de Marliens
- Marliens sur le site de l'Institut géographique national
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