Varanges
Varanges est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Varanges | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine Dijonnaise | ||||
Maire Mandat |
Simon Gevrey 2020-2026 |
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Code postal | 21110 | ||||
Code commune | 21656 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
697 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 52″ nord, 5° 11′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 222 m |
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Superficie | 9,37 km2 | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Genlis (Côte-d'Or) | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Fauverney | Magny-sur-Tille | |||
Rouvres-en-Plaine Marliens |
N | Genlis | ||
O Varanges E | ||||
S | ||||
Tart-le-Haut | Tart-le-Bas |
Urbanisme
Typologie
Varanges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,4 %), zones urbanisées (5,7 %), eaux continentales[Note 3] (4,5 %), prairies (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Appelé Verrangiae et Varangiae pendant le Moyen Âge, Varanges n'est qu'une métairie au XIe siècle dite ménil, Manillum, Masnile[8]. Le village donne son nom à une famille seigneuriale représentée par Guy de Varanges en 1200. Les seigneurs portent souvent les prénoms Guillaume, Hugues ou Hugonin, Perreau ou Pierre et Perrenet ou Perronet ce qui complique leur généalogie. Cette maison fournit plusieurs membres remarquables comme Étienne de Varanges, prieur de Tart en 1315, Jean de Varanges, bailli de Dijon en 1394, Marcel de Varanges, moine à Saint-Étienne de Dijon en 1399, Girard de Varanges, conseiller du duc de Bourgogne en 1413[9]. La terre de Varanges fut partagée en co-seigneurie par la famille de Chissey dès le XIVe siècle par le mariage de Jeannette de Varanges avec Barthelémy de Chissey[10], dont les petits-fils, Jean et Jean de Chissey, étaient co-seigneurs de Varanges.
Héraldique
Blasonnement :
« D'azur à trois bandes ondées d'argent, accompagné de deux trèfles d'or. » |
Toponymie
- Vedranicae (973), Verrangae (1100)
Politique et administration
Sports
- Tangos XV, désormais en sommeil et qui fut
- Champion de Bourgogne de 3e série en 2009
- Vice champion de France de 3e série en 2009
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 697 habitants[Note 4], en diminution de 7,19 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Les habitants de Varanges s'appellent les Varangisseurs et les Varangisseuses.
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-ès-Liens.
- Chapelle Notre Dame de toutes Grâces.
- Église Saint-Pierre-ès-Liens.
- Chapelle Notre-Dame de toutes Grâces.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles-François Roussel, La diocèse de Langres: histoire et statistique, Volume 3, Langres, Jules Dallet, p. 113.
- Abbé Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, Dijon, Imprimerie Causse, p. 520-21.
- « Jeanne de Vianges (Jeannette de Varanges) », sur Roglo, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
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