Matra (entreprise, 2004)

Matra, ou Matra MS, anciennement Matra Automobiles, est une entreprise française de cycles et un ancien constructeur d'automobiles de série et de voitures de sport fondé en 1964 et seul représentant de la marque Matra depuis 2004[1]. Matra MS est une filiale du groupe Matra de 1964 à 2013, puis de l'entreprise normande MGF Easybike depuis 2013[2].

Pour les articles homonymes, voir Matra.

Ne doit pas être confondu avec Matra (entreprise, 1941-2003).

Matra

Logotype de Matra en 2021.

Une Matra Simca MS670 en 1972.
Ancien nom Matra Automobile S.A.
Création 1965 : création de Matra Automobile
Dates clés 2004 : Matra Automobile devient Matra Manufacturing & Services

2014 : rachat par Easybike Group de Matra MS et reprise de la marque Matra
Fondateurs Jean-Luc Lagardère
Personnages clés Marcel Chassagny, Marcel Floirat et Jean-Luc Lagardère
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan Sport, Techno, Performance.
Siège social 4, rue de Presbourg, Paris
 France
Direction Grégory Trébaol
Actionnaires MGF Easybike
Activité Fabrication de cycles
Produits Vélos
Sociétés sœurs Solex
SIREN 318 353 661
Site web http://matra.com
Chiffre d'affaires 171 200 € (2019)
Société précédente Matra

Née de la reprise de la société de construction automobile Automobiles René Bonnet, Matra Automobile fut un constructeur d'automobiles de série et de voitures de sport. Elle s'est illustrée en compétition automobile par la construction de monoplaces (Formule 1, Formule 2, Formule 3) et de voitures Sport-prototypes, confiées à son écurie de course Matra Sports et parfois à d'autres écuries.

Désormais uniquement un fabricant de cycles, la marque Matra, ainsi que la marque Solex, assemble ses vélos dans l'usine de Saint-Lô par Mobiky Tech, une filiale du groupe MGF Easybike.

Historique

1964 : Matra Automobile

Matra Automobile, filiale de la société Matra, est fondée le par Marcel Chassagny et Marcel Floirat qui y nomment Jean-Luc Lagardère comme directeur-général et Philippe Chassagny (fils de Marcel) comme président[3]. Le but est de diversifier ses activités en s'orientant vers l'automobile de sport et de compétition et en s'appuyant, au début, sur le rachat de la marque Automobiles René Bonnet.

Les premières voitures s'appellent Matra-Bonnet[1] et sont une évolution des René Bonnet Djet puis, rapidement, prennent le seul nom de Matra Sports. La première voiture de conception propre est la 530, puis la Bagheera en 1973, puis le succès dans la production culmine avec la Renault Espace.

À la suite de ventes insuffisantes de l'Avantime en 2003, et alors que Renault cesse de confier la fabrication de l'Espace à Matra pour la transférer dans sa propre usine de Sandouville, l'usine de Romorantin ferme en février 2003[4].

2003 : Scission de Matra Automobile

En , le groupe Pininfarina S.p.A. fait l'acquisition des activités d'ingénierie, d'essais, d'avant-projets et prototypes de Matra Automobile. La société d'ingénierie ainsi créée a pour nom Matra Automobile Engineering[5].

En 2009, Segula Technologies acquiert Matra Automobile Engineering[6].

2004 : Matra Manufacturing & Services

Les activités automobiles non cédées, dont l'activité liée aux pièces de rechange toujours implantée à Romorantin-Lanthenay, sont regroupées en septembre 2004 au sein de Matra Manufacturing & Services[7],[2].

En 2004, Matra Manufacturing & Services adopte une stratégie de développement technologique et de produits ainsi que de marketing dans le domaine des véhicules récréatifs, électriques légers et de proximité.

En 2009, Matra MS développe, produit et commercialise des véhicules du deux aux quatre roues, c'est-à-dire des solutions de transport électrique de proximité.

2014 : rachat de Matra MS par Easybike

En septembre 2014, le groupe Lagardère SCA vend ce qu'il reste de la marque Matra, c'est-à-dire la division des vélos et scooters électriques Matra MS, au groupe normand MGF Easybike, spécialisée dans les solutions de transport électrique de proximité[8],[9].

Le 25 juin 2019, le tribunal de commerce de Coutances, dans le département de la Manche, place en redressement judiciaire Mobiky Tech, filiale du groupe MGF Easybike chargée de l'assemblage des vélos des marques Matra et Solex, avec une période d’observation de six mois[10].

Le 17 décembre 2019, le tribunal de commerce décide de renouveler cette période d'observation de six mois supplémentaires[11].

Identité visuelle
  • Logotype de Matra Manufacturing & Services de 2004 à 2008.
  • Logotype de Matra MS de 2011 à 2018.
  • Logotype de Matra MS depuis 2018.

Automobiles Matra

Véhicules de série
Matra 530 de 1971
Matra M530LX
Matra Simca Bagheera
Matra Rancho

Véhicules de compétition
Matra MS630 Sport.
Matra MS650.
Matra MS670C.

Notes et références
  1. « Matra-Bonnet : »
  2. « Matra | La marque », sur matra.com (consulté le )
  3. Sources : actes SSP (Archives notariales de la Seine)
  4. « Eclatement de Matra », sur sitematrarama.free.fr (consulté le )
  5. « Matra Automobile Engineering »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  6. Thibaut De Jaegher, « Matra Engineering repris par Segula », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Matra Manufacturing & Services »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  8. « Lagardère tire un trait sur la saga Matra », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  9. « Easybike reprend les vélos électriques de Matra », sur Societe.com (consulté le )
  10. L'Usine Nouvelle, « Easybike doit recharger ses batteries - Transport », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Christophe LECONTE, « Saint-Lô. Easybike : pas encore la sortie du tunnel », sur Ouest-France.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes
  • Portail de l’automobile
  • Portail du sport automobile
  • Portail de l'endurance automobile
  • Portail des entreprises
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.