Matthieu Pigasse
Matthieu Pigasse, né le à Clichy (Hauts-de-Seine), est un homme d'affaires français.
Pour les articles homonymes, voir Pigasse (homonymie).
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Alix Étournaud (depuis ) |
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Jean-Paul Pigasse (oncle paternel) Albert Pigasse (grand-oncle) Jules Pigasse (d) (grand-père paternel) |
Distinction |
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De 2002 à 2015, il est associé-gérant puis, à partir de 2009, directeur général délégué de Lazard Frères à Paris. En 2015, il devient, à l'échelle mondiale, responsable des fusions-acquisitions et du conseil aux gouvernements, jusqu'à sa démission en octobre 2019[1],[2]. Il est également propriétaire et président des Nouvelles Éditions indépendantes (qui contrôle le magazine Les Inrockuptibles et Radio Nova), et actionnaire du Groupe Le Monde et du Huffington Post.
Biographie
Famille
Il est le fils de Jean-Daniel Pigasse, qui a été secrétaire de rédaction à La Manche libre. Son oncle, Jean-Paul Pigasse, a été directeur de la rédaction de L'Express[3]. Son frère, Nicolas Pigasse, est cofondateur du magazine Public et sa sœur aînée, Virginie Pigasse, a travaillé au magazine Globe[3]. Son grand-oncle, Albert Pigasse, fut le fondateur de la collection « Le Masque ».
Parmi ses cousins germains figurent les journalistes Sylvain Augier et Christian Jeanpierre[4].
Il grandit dans les 7e puis 15e arrondissements de Paris et à Regnéville-sur-Mer (Manche)[5].
Études et cabinets ministériels
Élève au collège de Coutances puis au lycée Camille-Sée dans le 15e arrondissement de Paris[5], où il obtient un baccalauréat série A (littéraire)[6], diplômé de Sciences Po en 1990 (section Service Public)[7], il sort de l'ENA en 1994 et commence sa carrière en tant qu'administrateur civil au ministère de l'Économie et des Finances, à la Direction du Trésor, où il est affecté à la sous-direction chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l'État.
Il devient en 1998 conseiller technique au cabinet du ministre de l'Économie et des Finances Dominique Strauss-Kahn puis, un an plus tard, directeur adjoint du cabinet de son successeur, le ministre Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières[8]. En 2001, il refuse la proposition qu'on lui fait d’être candidat aux prochaines élections législatives dans l'Aisne. En 2002, la victoire de la droite aux élections présidentielle et législatives le pousse à rejoindre le secteur privé. Matthieu Pigasse demande conseil à Alain Minc et lui déclare : « Un jour, je ferai de la politique et je serai président de la République ». Par la suite, Minc déclarera : « Cinq ans plus tard, un certain Emmanuel Macron me fera exactement la même confidence »[5].
Carrière dans la banque d'affaires
Sur les conseils d'Alain Minc, Bruno Roger le recrute à la banque Lazard en 2002[8],[9] comme associé-gérant. Il prend la tête de l'activité « conseil aux gouvernements » en 2003, devient en 2005 directeur du marketing et vice-président de Lazard Europe puis codirecteur général délégué de Lazard France en . En , il est nommé seul dirigeant de Lazard en France et responsable mondial des activités de fusions et acquisitions de Lazard en [10].
Il fait partie des banquiers d’affaires les plus actifs en Europe[11].
Il recrute l'universitaire Daniel Cohen au sein de la banque Lazard et travaille avec lui sur la restructuration de la dette de l'Argentine, du Venezuela et de l'Équateur[5].
Il intervient en tant que conseiller sur de nombreux dossiers en fusions-acquisitions, comme la vente du PSG par Canal+, la fusion Suez-Gaz de France, la vente par Accor de sa participation dans le Club Med, la vente d'AB Groupe à TF1, la vente de l'activité de transmission et distribution (T&D) d'Areva, la fusion de la Caisse d'épargne et de la Banque populaire, la création puis sur l'augmentation de capital de Natixis et le sauvetage de son ancien rehausseur de crédit CIFG[12], le rachat de parts L'Oréal à Nestlé par le premier, l'acquisition de Darty par la Fnac[13].
Il est également connu pour être intervenu en conseil aux gouvernements, notamment sur la renégociation de la dette de l'Argentine après la faillite du pays en 2001, la restructuration de la dette grecque et ukrainienne[14], de la dette irakienne, ou encore la nationalisation du gaz bolivien[15].
Il démissionne de Lazard en , avec effet fin décembre, pour « s’engager dans un projet personnel de nature entrepreneuriale », peut-être poussé par les critiques émises au sein du groupe sur son mode de gestion et sur son activité dans les médias[2]. Son associé Jean-Louis Girodolle lui succède.
Il est par ailleurs membre du conseil d'administration des groupes BSkyB, Lucien Barrière et Derichebourg et anciennement de l'agence Relaxnews. Il est également vice-président du Théâtre du Châtelet[16].
Médias
Matthieu Pigasse appartient à une famille liée aux médias : son père a travaillé pour La Manche libre et son frère est le directeur de rédaction du magazine Public[17].
En 2005, Matthieu Pigasse organise la vente de Libération à Édouard de Rothschild[17]. En 2007, il tente, dans le sillage d'Alain Minc, de s'emparer, sans succès, de la présidence du conseil de surveillance du Monde[réf. nécessaire].
En 2009, il achète l'hebdomadaire culturel et politique Les Inrockuptibles, dont il préside le conseil d'administration, et travaille au lancement d'une nouvelle formule, ce qui n'est pas sans susciter des remous au sein de la rédaction, qui lui reproche notamment de chercher à éloigner les fondateurs du magazine[18]. Pour le journaliste Aymeric Mantoux, l'acquisition des Inrocks correspond à un besoin de « promotion personnelle » alors que Mathieu Pigasse cherche alors à faire de la politique[19].
Il est actif dans d'autres médias et vend Newsweb à Arnaud Lagardère, conseille Murdoch sur Eurosport, aide Pink TV, puis soutient financièrement le site d'information Rue89[20].
En juin 2010, il prend le contrôle, avec Pierre Bergé et Xavier Niel du quotidien Le Monde, malgré l'opposition de Nicolas Sarkozy[21],[22]. Le même trio, via leur holding Le Monde Libre (LML), acquiert en 2014 65 % du Nouvel Observateur pour 13,4 millions d’euros[23]. Pour réaliser cette opération, Matthieu Pigasse contracte un prêt d'environ 25 millions d'euros auprès de la Banque Palatine (groupe BPCE)[24].
En , le Groupe Le Monde annonce avoir renoué avec les bénéfices, conformément à la volonté de ses actionnaires[25].
En , Matthieu Pigasse investit dans le groupe média Melty[26].
En 2014 et 2015, ce trio manifeste son intérêt pour LCI[27] et I-Télé[28].
En , il rachète la station musicale Radio Nova[29],[30] et annonce des projets transversaux avec Les Inrockuptibles au sein des Nouvelles Editions Indépendantes (LNEI)[31]. En , il annonce avoir pris une participation dans Vice France, filiale française de Vice Media, pour accompagner sa montée en puissance et notamment le lancement de la chaîne TV Viceland[32],[33].
En , il s’associe avec Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton pour lancer Mediawan, un SPAC de 250 millions d’euros destiné à investir dans des médias européens avec l’ambition de devenir l’un des plus grands acteurs européens des contenus[34].
Le , Matthieu Pigasse annonce avoir cédé 49 % de ses parts de la société Le Nouveau Monde à l'industriel tchèque Daniel Křetínský[35]. La société a été créée pour lui permettre d'obtenir sa participation dans Le Monde, qu'il contrôle aux côtés de Xavier Niel, les deux hommes ayant racheté les parts de Pierre Bergé à sa mort[36]. Selon Libération, cette cession s'explique par de grandes difficultés financières de Mathieu Pigasse[24].
À l'issue de la polémique suscitée par ce nouveau partage actionnarial et son bras de fer avec la rédaction du quotidien, Pigasse confie qu'il s'est battu « juste pour faire chier. Même si à la fin j'en meurs, je t'aurai fait chier. » Et d'ajouter : « Je fais ça pour vivre. Ou, comme disait Flaubert, pour faire vomir le bourgeois. Quand je vois le nombre d'ennemis que j'ai, je me dis que j'ai réussi[37]. »
En , Le Point consacre une longue enquête à Matthieu Pigasse. Pour l'hebdomadaire, le banquier serait fragilisé par ses investissements personnels notamment dans Les Inrocks. Le journal est « à la peine entre réductions d'effectifs et chute d'audience », relate Le Point qui cite l'un des proches de Pigasse : « Même si c'est une star dans son domaine, Matthieu a oublié qu'il n'est finalement qu'un employé de banque. Il n'est pas entrepreneur[38]... » « En acquérant le magazine Les Inrockuptibles, le groupe Nova ou encore le festival Rock en Seine, il a accumulé une dette considérable... » signale pour sa part, Mediapart[39].
En mars 2021, les effectifs de la rédaction des Inrockuptibles ont été réduits comme « peau de chagrin » selon La Lettre A. Le journal compte désormais moins d'une dizaine de journalistes salariés[40]. Cette décision ainsi que l'abandon du traitement de la politique et de la société par le journal est le signe d'un abandon de ses ambitions politiques selon cette même publication. En avril 2021, Le Canard enchaîné critique sévèrement sa gestion du personnel au sein de ce journal. « Avec ses licenciements à gogo, sa rédaction à l'os, l'externalisation des services et la course au clic, Pigasse a éliminé plus d'une soixantaine de salariés depuis 2014 », précise la publication[41].
Culture
En , Matthieu Pigasse devient président des Eurockéennes de Belfort[42].
En 2017, il rachète avec l’aide d’AEG le festival Rock en Seine, l'un des plus grands de France[43].
Politique
Depuis son passage dans les cabinets ministériels de Dominique Strauss-Kahn et de Laurent Fabius, il est resté proche de Dominique Strauss-Kahn[44],[45].
Il est membre du conseil d'administration de la fondation pro-européenne EuropaNova.
En juin 2002, François Hollande lui refuse une investiture socialiste aux législatives[46].
En 2007, il a fait partie des Gracques[8],[47]. La même année, le « banquier de gauche » conseille Ségolène Royal et certains lui prêtent des ambitions concernant un ministère en cas de victoire de la candidate socialiste à l'élection présidentielle[20],[9]. Nicolas Sarkozy lui propose de devenir secrétaire d'État, ce qu'il décline[9].
En 2009, il collabore avec Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et aussi Manuel Valls[48].
En 2011, pour célébrer les trente ans de l'élection de François Mitterrand, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé organisent un concert place de la Bastille à Paris[5], qui réunit entre 40 000 et 70 000 participants[49].
En 2012, il soutient le projet de François Hollande de taxation des revenus supérieurs à 1 million d'euros à 75 %[50], ce que lui reproche Philippe Villin qui avance qu'il « ne paraît guère payer d'impôt en France »[44], information que Matthieu Pigasse dément affirmant que « la très large majorité de [ses] revenus est imposée en France »[51].
En mars 2014, il publie Éloge de l’anormalité, dans lequel il critique l’incapacité des élites politiques et économiques à sortir de la crise que traverse l’Europe autrement que par des mesures d’austérité, et celle de François Hollande à réformer la France[52]. En avril de la même année, Manuel Valls[48] le consulte dès son intronisation à Matignon[53].
Après avoir initialement moqué le parti grec de gauche radicale SYRIZA, qui selon lui promettait de « raser gratis », il le défend après sa victoire aux élections législatives de 2015, lorsque Aléxis Tsípras devient Premier ministre. Dans la presse, il critique la politique d'austérité préconisée par l'Union européenne, parlant de « barbarie à visage humain ». Toutefois, d'aucuns rappellent que la banque Lazard conseille la Grèce depuis 2010 et a gagné 25 millions d'honoraires dans ce dossier[5].
Il songe à un moment à se lancer vraiment en politique, réunissant pour cela plusieurs proches, anciens strauss-kahniens, afin de lancer un mouvement qui serait baptisé « Premier jour », partant de constats similaires à Emmanuel Macron (mais avec qui les relations sont tendues depuis plusieurs années) sur l'état de la classe politique française. Finalement, il se ravise, et plusieurs de ses proches soutiennent ensuite Macron dans son aventure élyséenne[5].
À l'élection présidentielle de 2017, il confie à Vanity Fair qu'il a voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour avant de s'abstenir au second. Il était proche de l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg avant que celui-ci ne se fît éliminer aux primaires de la gauche[5].
Rivalité avec Emmanuel Macron
Décrit comme son « meilleur ennemi »[5], Emmanuel Macron partage de nombreux points communs avec Matthieu Pigasse : passé par Sciences Po et l'ENA, banquier d'affaires, proche du Parti socialiste. Leur rivalité apparaît en 2010 lors de la reprise du quotidien Le Monde. Emmanuel Macron, conseiller de la Société des rédacteurs (SDR) doit s'incliner face au trio Bergé-Niel-Pigasse[54]. Cependant, en 2012, lors de la bataille Nestlé (conseillé par Rothschild) contre Danone (conseillé par Lazard) pour le rachat de la division nutrition de Pfizer, c'est Macron qui remporte une transaction estimée à 9 milliards d'euros[5].
Vie privée
Il est amateur de musique punk rock[55],[8]. En juin 2009, la presse people fait état d'une liaison avec la journaliste Marie Drucker[56],[57], qu'il était sur le point d'épouser. Il se ravise et se marie finalement avec la journaliste et écrivain Alix Étournaud en [58],[59], la mère de ses trois enfants[20]. Elle évoque leur histoire dans le livre Mieux vaut en rire (2011) après leur mariage annulé au dernier moment avec la journaliste Marie Drucker[5],[46].
En , Matthieu Pigasse est accusé d'avoir prétendument refusé de payer les 165 000 dollars de frais de location d'une villa dans les Hamptons[60],[61]. Pigasse n'aurait « pas aimé la vue » que proposait la villa et considérait que les photos de l'annonce ne correspondaient pas à la réalité[62].
En 2011, sa fortune est estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros[63]. Il possède une maison à Boulogne-Billancourt et une autre aux Mesnuls[5].
Écrits
- Matthieu Pigasse et Gilles Finchelstein, Le Monde d'après, une crise sans précédent, Plon,
- Révolutions, Plon,
- Éloge de l’anormalité, Plon, 2014
- Participation à l'ouvrage collectif Qu'est-ce que la gauche ?, Fayard, 2017.
Bibliographie
- Aymeric Mantoux, Voyage au pays des ultra-riches, Fayard, 2010.
Notes et références
- « Matthieu Pigasse seul aux commandes de Lazard en France », sur La Tribune (consulté le )
- Isabelle Chaperon, « Matthieu Pigasse va quitter la banque Lazard », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Odile Benyahia-Kouider, « Matthieu Pigasse rachète les Inrockuptibles », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie-Pierre Subtil, « Matthieu Pigasse », pages « Actionnaires du Monde », Le Monde daté du dimanche 7 novembre 2010 (paru le 6), p. 19.
- Sophie des Déserts, « Les deux visages de Matthieu Pigasse, Dr Money & Mr Cool », Vanity Fair n°50, septembre 2017, p. 94-103.
- « Matthieu Pigasse, un punk dans la finance », leparisien.fr, 2017-05-01cest10:43:06+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
- Alumni Sciences Po, « l'Association des Sciences-Po - Fiche profil », sur www.sciences-po.asso.fr (consulté le ).
- Grégoire Biseau, « Argent double », Libération, (lire en ligne).
- Laurent Mauduit, « Médias: quand Macron était l’agent double de Minc dans la bataille du «Monde» », sur Mediapart, (consulté le ).
- Anne Drif, « Matthieu Pigasse prend la tête du M&A de Lazard dans le monde », Les Echos, (lire en ligne)
- Anne Drif, « M&A : les banquiers français conquièrent le classement européen », Les Echos, (lire en ligne).
- Matthieu Pechberty, « Matthieu Pigasse aime mieux jouer au banquier qu'au financier », La Tribune, (lire en ligne).
- Jean-Pierre de la Rocque, « La méthode Pigasse et Roger pour réveiller Lazard Paris », Challenges, (lire en ligne).
- David Wighton, « The Lazard Banker Shaping Greece’s and Ukraine’s Financial Fate », Wall Street Journal, (lire en ligne).
- Anne Michel, « Matthieu Pigasse : Le banquier que l'on s'arrache », Le Monde, (lire en ligne).
- « Conseil d'administration », sur Théâtre du Châtelet (consulté le ).
- « Matthieu Pigasse, le banquier candidat à la reprise du Monde », sur L'Obs (consulté le )
- Le Canard enchaîné, numéro 4659 du 10 février 2010.
- Aymeric Mantoux, Voyage au pays des ultra-riches, Paris, Flammarion, , 291 p. (ISBN 2081236788, lire en ligne), Chapitre 7
- Odile Benyahia-Kouider, « Le banquier des Inrocks », Le Nouvel Observateur, no 2328, (lire en ligne).
- Billet “Ouf ! Nicolas Sarkozy ne sera pas le « maître du Monde »…”, 30 juin 2010, sur le blog « LAIT D'BEU ».
- Sylvie Andreau et Benoist Simmat, « Le Monde vote contre Sarkozy », 26 juin 2010, LeJDD.fr.
- « Le trio Bergé-Niel-Pigasse autorisé à racheter «le Nouvel Obs» », AFP, 5 juin 2014.
- « Matthieu Pigasse trompe-t-il son Monde ? », sur liberation.fr,
- « Le Monde va renouer avec les bénéfices », Challenges, (lire en ligne).
- « Matthieu Pigasse investit dans Melty, l'éditeur de sites pour jeunes », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Le trio Bergé Niel Pigasse manifeste son intérêt pour LCI », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Matthieu Pigasse est intéressé par LCI mais aussi par iTélé », sur Les Echos (consulté le ).
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- « Matthieu Pigasse entre au capital de Vice France », sur Le Figaro (consulté le ).
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- « Niel, Pigasse et Capton lancent Mediawan, leur société commune dans les médias », sur Le Figaro (consulté le ).
- « « Le Monde » : Pigasse a cédé une minorité de sa part à Kretinsky, tout changement de contrôle sera soumis à accord », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Monde : Xavier Niel et Matthieu Pigasse rachètent les parts de Pierre Bergé », sur Les Echos, (consulté le )
- Anna Cabana, « Matthieu Pigasse : "Quand je vois le nombre d'ennemis que j'ai, je me dis que j'ai réussi…" », sur Le JDD, (consulté le )
- Marie Bordet, « Matthieu Pigasse, plus dure serait la chute », sur lepoint.fr, (consulté le )
- Laurent Mauduit, « Matthieu Pigasse en passe d’être évincé de la banque Lazard », sur mediapart.fr, (consulté le )
- « Les Inrocks : la rédaction réduite comme peau de chagrin », sur lalettrea.fr,
- Christophe Nobili, « Pigasse lance le "combat" des Inrocks sans troupes », Numéro 5239, , p. 4 (lire en ligne)
- « Matthieu Pigasse nommé Président des Eurockéennes de Belfort : je suis tombé amoureux de ce festivalrachète Radio Nova », sur L'Est Républicain (consulté le ).
- « L'homme d'affaires Matthieu Pigasse s'offre le festival Rock en Seine », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Matthieu Pigasse, un banquier d'influences, marianne.net, 4 octobre 2012
- « Pigasse, le banquier qui murmure à l'oreille de Tsipras », BFM Business, (lire en ligne).
- « Matthieu Pigasse : itinéraire d’un Rastignac devenu «banquier punk» », sur liberation.fr,
- Matthieu Pechberty, « L'irrésistible ascension de Matthieu Pigasse, star de la finance et des médias », La Tribune, (lire en ligne).
- Michel Revol, « Valls s'en va-t-en guerre », Le Point, no 1926, (lire en ligne).
- « 10 mai: succès du concert à la Bastille », France 2, .
- Pigasse : «Il faut une action audacieuse sur le pouvoir d’achat», liberation.fr, 8 mai 2012
- BPI : Pigasse nie tout conflit d'intérêts, lejdd.fr, 27 septembre 2012
- Hollande et Ayrault se mentent à eux-mêmes, parismatch.com, 21 mars 2014
- Ariane Kujawski et Yann Duvert, « Gouvernement Valls: le jour d'après », BFM, (consulté le ).
- « Emmanuel Macron - Matthieu Pigasse : guerre froide entre les banquiers roses », Capital.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Elisabeth Chavelet, « Matthieu Pigasse, iconoclaste rock'n roll », Paris Match, (lire en ligne).
- Ève Roger, « Les dessous de la planète people », Le Nouvel Observateur, no 2336, (lire en ligne).
- Airy Routier, « Double je : Patron de Lazard, Matthieu Pigasse fait son entrée chez les people », Challenges, (lire en ligne).
- « Biographie Matthieu Pigasse. », sur Who's Who.
- « Marie Drucker, cible d’une vendetta ! », sur Le Soir, .
- (en) « Lazard’s Pigasse Sued, Accused of Hamptons Nonpayment », Bloomberg.com, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Lazard exec sued for nonpayment on Hamptons rental », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « The Lazard Banker Who "Didn't Like The View" Is Busted For (Allegedly) Lying About Wire Transfer », Business Insider, (lire en ligne, consulté le ).
- « Comment « Le Monde » fut vendu », sur monde-diplomatique.fr, .
Liens externes
- Mélanie Delattre, « À l'affiche : Matthieu Pigasse », Le Point no1919,
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