Mazerolles (Vienne)
Mazerolles est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Mazerolles.
Mazerolles | |||||
Pont ferroviaire sur la Vienne à Mazerolles (lieu-dit le Pont). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Fabienne Maupin 2020-2026 |
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Code postal | 86320 | ||||
Code commune | 86153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mazerollais | ||||
Population municipale |
862 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 24′ 20″ nord, 0° 41′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 151 m |
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Superficie | 21,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lussac-les-Châteaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lussac-les-Châteaux | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | mazerolles.fr | ||||
Géographie
Localisation
Situé sur la Vienne (qui sépare Mazerolles et Lussac-les-Châteaux), le village est à 35 km au sud-est de Poitiers. Il est composé du bourg, et des lieux-dits le Pont et Loubressac. Il est situé sur la RN 147 (axe Angers - Limoges), à proximité d'autres grands axes de communication (A 10 à Poitiers, RN 10 à Poitiers et Vivonne).
La sous-préfecture, Montmorillon, est à 14 km ; Le Blanc (sous-préfecture de l'Indre) est à 40 km ; Bellac (Haute-Vienne) est à 45 km. Les grandes villes : Poitiers à 35 km, Châtellerault à 50 km, Limoges à 90 km.
La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La région de Mazerolles présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose [1] :
- sur les plateaux du seuil du Poitou :
- dans les vallées et les terrasses alluviales, pour 33 % par du calcaire.
La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominée par la Bruyère arborescente et l’Ajonc d’Europe qui constituent un couvert difficilement pénétrable pouvant atteindre 3 m de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom régional de « brandes ». C’est un espace issu de la dégradation et de l’exploitation intensive de la forêt originelle. La lande couvrait jusqu’à la fin du XIXe siècle plusieurs dizaines de milliers d’hectares (90 000 hectares pour le département de la Vienne vers 1877). Cette terre a été largement mise en culture à la suite de défrichements ou boisées avec du Pin maritime. Il s’agit maintenant d’espaces marginaux et menacés car considérés comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rôle majeur pour une biodiversité qui s’est adaptée et a survécu en leur sein et il s’agit également d’un espace refuge pour de nombreuses espèces de mammifères.
En 2006, 74,7 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 20,1 % par des forêts et des milieux semi-naturels, 1,7 % pour les surfaces en eau et 3,3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides… constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.
Hydrographie
La commune est traversée par 9 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 4,8 km et le Goberté sur une longueur de 4,2 km.
La commune se situe en sone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montmorillon », sur la commune de Montmorillon, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 35 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Voies de communication et transports
Les gares et les halte ferroviaires les plus proches du village sont :
- la gare de Lussac-les-Châteaux à 2,7 km,
- la gare de Montmorillon à 14,7 km,
- la gare de Mignaloux-Nouaillé à 24,8 km,
- la gare de Lathus à 22,8 km
Les aéroports les plus proches de la commune sont:
- aéroport international Angoulême-Cognacà 83 km,
- aéroport de Poitiers-Biard à 35 km,
- aérodrome de Niort - Souché à 84 km.
- aéroport de Limoges-Bellegarde à 71 km.
Urbanisme
Typologie
Mazerolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lussac-les-Châteaux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 3 169 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), forêts (20,1 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (3,4 %), mines, décharges et chantiers (2 %), eaux continentales[Note 7] (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de l'agglomération proviendrait de « maceries », qui signifie « murailles »[25].
Histoire
L'église Saint-Romain abrite aujourd'hui la statue de saint Sylvain (XVIe siècle) conservée autrefois à Loubressac, lieu de rassemblement ancestral sur les rives de la Vienne.
Non loin, lors de la guerre de Cent Ans, une échauffourée franco-anglaise s'est déroulée en 1369, au cours de laquelle John Chandos, sénéchal du Poitou et connétable d'Aquitaine, est mortellement blessé dans la nuit du par la lance de Guillaume Boitel, qui commandait le parti français [26]. Il décède au château de Morthemer où il fut enterré. Peu de temps après son décès, un cénotaphe est érigé en sa mémoire à proximité du lieu des combats. Il a ensuite été déplacé et aujourd'hui, il est visible le long de la rue Jean Chandos et de la route de Gouex.
Une ancienne minoterie (près du pont) succède à un moulin utilisant la force hydraulique des eaux de la Vienne depuis longtemps.
Politique et administration
Intercommunalité
Depuis 2015, Mazerolles est dans le canton de Lussac-les-Châteaux (no 10) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Mazerolles était dans le canton no 14 de Lussac-les-Châteaux dans la 3e circonscription.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 862 habitants[Note 8], en augmentation de 1,29 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 38 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Mazerolles ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 820 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (27 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 793 habitants.
La répartition de la population par sexe est la suivante :
- en 2010 : 49,7 % d'hommes pour 50,3 % de femmes.
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne.
Économie
La commune abrite plusieurs carrières et entreprises, notamment le long de la route nationale 147.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[32], il n'y a plus que douze exploitations agricoles en 2010 contre treize en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont toutefois augmenté de 37 % et sont passées de 828 hectares en 2000 à 1 141 hectares en 2010[32]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[33].
38 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi de l'orge), 11 % pour les oléagineux (tournesol), 40 % pour le fourrage et 7 % restent en herbe[32].
Quatre exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un élevage de bovins (568 têtes en 2010 contre 386 en 2000). Six exploitations en 2010 (contre neuf en 2000) abritent un élevage d'ovins (2 136 têtes en 2010 contre 2 036 têtes en 2000)[32]. Cette évolution est contraire à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins du département, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[34]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[35]. L'élevage de volailles a disparu au cours de cette décennie (304 têtes sur quatre fermes en 2000)[32].
La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :
- Beurre Charente-Poitou (AOC)
- Beurre des Charente (AOC)
- Beurre des Deux-Sèvres (AOC)
- Veau du Limousin (IGP)
- Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
- Porc du Limousin (IGP)
- Jambon de Bayonne (IGP)
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil et religieux
La commune compte deux monuments (église et dolmen de Loubressac) classés à l'inventaire des monuments historiques[36] et 26 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[37].
Par ailleurs, elle compte trois objets (statue de saint Sylvain et bas-relief dans le prieuré Saint-Romain, monument sépulcral de Jean Chandos) classés à l'inventaire des monuments historiques[38].
- Nef de l'église Saint-Romain.
- Statue de saint Sylvain.
- La commune abrite le cénotaphe du connétable Jean Chandos, commandant des armées anglaises pendant la première moitié de la guerre de Cent Ans, connétable de Guyenne en 1362 et sénéchal du Poitou. Il fut mortellement blessé lors d'une escarmouche près du pont de Lussac-les-Chateaux le 31 décembre 1369 par la lance de Guillaume Boitel, lieutenant de Du Guesclin. Le cénotaphe se trouve dans un petit jardin le long de la rue Jean Chandos au lieudit Les Aubeniaux [39].
- Cénotaphe de Jean Chandos
- Détail de la stèle
- Église Saint-Romain Classé MH (1919)[40] pour son clocher à arcades du XIIe siècle, son campanile et son élévation[40]. L'origine de cette église serait très ancienne. Elle daterait du VIIe siècle si on se base sur une pierre sculptée en rosaces surmontée d'un fronton triangulaire qui se trouve sur le mur de droite.
- Dolmen de Loubressac Classé MH (1974)[41] Le dolmen datant du néolithique moyen (il y a environ 6 000 ans) est situé le long de la route qui mène au hameau de Loubressac. Il est en calcaire. Avec, le développement de l'agriculture intensive, et surtout à partir de 1955, date du début du remembrement, nombre de dolmen ont été démantelés. Celui-ci a été utilisé comme étable à moutons à la fin du XIXe siècle. Il est composé d'une table que soutiennent cinq piliers. Le couloir d'accès à la chambre qui fait 4 m de long sur 2,5 m de large était orienté à l'est. Les fouilles ont permis de trouver quelques éléments du rituel funéraire : des tessons de poterie grossière et un petit tranchet en silex accompagnant des ossements d'enfants et d'adultes. À l'origine, ce dolmen était recouvert de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelée tumulus. Une entrée permettait d'y accéder pour y placer les morts. Érodée par le temps et la pluie, la butte s'est dégradée et seules les plus grosses pierres sont restées. Les tumulus de Bougon dans le département voisin des Deux-Sèvres permettent de se donner une idée de ce que devait être ces sites à la préhistoire. Le dolmen a été déplacé à plusieurs reprises lors de des élargissements successifs de la route.
- Chapelle du XIIIe siècle de Loubressac dédiée à saint Sylvain. Il s'agit de l'ancienne église paroissiale. Selon une légende locale, le corps de saint Sylvain, après avoir été martyrisé, mis dans un sac puis jeté dans la Vienne, aurait été repêché à cet endroit. Il y fut enterré et le site devient un lieu important de pèlerinage. La découverte du saint dans son sac aurait donné son nom au hameau : l'Ouvre Sac.
- Chapelle Saint-Sylvain, située le long de la route date du XIXe siècle.
Patrimoine naturel
Le Logis est un site est classé zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) qui couvre moins de 1 % de la surface communale[42].
Le Logis
Le site est situé à quelques kilomètres à l’ouest de Lussac-les-Châteaux. Il occupe le site d’une carrière de sables située sur une terrasse ancienne de la rive gauche de la Vienne. C’est une sablière de petite surface qui a été exploitée en front de taille. Elle présente un intérêt ornithologique remarquable comme site de nidification pour deux espèces d’oiseaux très localisées en Poitou-Charentes : le Guêpier d’Europe et l’ Hirondelle de rivage, ce qui a justifié son classement et sa protection.
En France, le guêpier se trouvait essentiellement sur les pourtours de la Méditerranée. Mais, depuis les années 1970, des colonies dispersées, en dehors de la région méditerranéenne, se sont installées notamment sur la façade atlantique. Le Guêpier d’Europe est oiseau au plumage spectaculaire, très coloré. C’est une espèce migratrice qui hiverne en Afrique tropicale. Elle est présente en France, et donc en Poitou, seulement du mois de mai à la fin août. Le Guêpier d’Europe, oiseau grégaire, niche en colonie sur le flanc vertical d’un talus, d’un front de taille de carrière (comme ici) ou d’une berge de rivière. Dans tous les cas, il faut que le substrat soit suffisamment meuble. En effet, l’oiseau doit pouvoir y creuser un tunnel long de 60 cm à 150 cm, au fond duquel il déposera quatre à sept œufs. Ils écloront après 28 jours d’incubation. Les jeunes y resteront environ quatre semaines. Les guêpiers se nourrissent exclusivement d’insectes, et tout particulièrement de libellules, d’hyménoptères (abeilles et bourdons, plus rarement des guêpes) et de diptères, dont ils capturent une grande partie au-dessus des zones humides présentes à proximité immédiate du site de nidification. De ce fait, de nos jours, les principales menaces qui pèsent sur la présence des guêpiers sur le site sont au nombre de trois : la destruction des sites de nidification ou le dérangement excessif dans le cas d’une carrière en exploitation, la végétalisation des anciens fronts de taille dans les carrières abandonnées, souvent pour des raisons de sécurité ou …écologiques et paysagères, la raréfaction des proies due à l’emploi accru d’insecticides par l’agriculture moderne.
L’Hirondelle de rivage est une espèce bien répartie dans la moitié nord de la France, mais beaucoup plus localisée au sud de la Loire. En Poitou-Charentes, l’espèce est présente surtout en Vienne qui concentre près des 2/3 des 2 000 à 3 000 couples recensés en 1995. Sa biologie présente de nombreux points communs avec celle du guêpier en compagnie duquel elle se reproduit souvent : oiseau migrateur hivernant en Afrique, nichant en colonies au fond de tunnels creusés dans un substrat meuble, dans des sites généralement artificiels (sablières, carrières) et recherchant l’essentiel de sa nourriture (petits insectes volants) à proximité de l’eau.
Les arbres remarquables
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[43], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un buis commun situé au lieudit la Chaffaudrie.
Personnalités liées à la commune
- Jean Chandos(1320-1370).
- Guillaume Boitel (XIVe siècle)
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Montmorillon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mazerolles et Montmorillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Montmorillon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mazerolles et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lussac-les-Châteaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Édition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
- Histoire de Bertrand du Guesclin, connestable de France et des royaumes de Léon, de Castille, de Cordoue et de Séville, duc de Molines, comte de Longueville", par messire Paul Hay, seigneur du Chastelet, édition à Paris, chez Jean Guignard 1666, conservé un temps à la bibliothèque impériale de Vienne (Autriche), p. 70.
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
- Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
- « Liste des monuments historiques de la commune de Mazerolles », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des lieux et monuments de la commune de Mazerolles à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets historiques de la commune de Mazerolles », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Histoire de Bertrand du Guesclin, connestable de France et des royaumes de Léon, de Castille, de Cordoue et de Séville, duc de Molines, comte de Longueville", par messire Paul Hay, seigneur du Chastelet, édition à Paris, chez Jean Guignard 1666, conservé un temps à la bibliothèque impériale de Vienne (Autriche),
- Notice no PA00105526, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00105525, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
- Poitou-Charentes Nature, 2000
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