Merck-Saint-Liévin

Merck-Saint-Liévin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Merck et Liévin (homonymie).

Merck-Saint-Liévin

Vue de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Philippe Hochart
2020-2026
Code postal 62560
Code commune 62569
Démographie
Population
municipale
662 hab. (2019 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 40″ nord, 2° 06′ 55″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 172 m
Superficie 11,85 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Fauquembergues
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fruges
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Merck-Saint-Liévin
Géolocalisation sur la carte : France
Merck-Saint-Liévin
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Merck-Saint-Liévin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Merck-Saint-Liévin

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 169 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Hydrographie

    Vue de l'Aa à Merck-Saint-Liévin

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par le fleuve l'Aa, un cours d'eau naturel de 56 km, qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de Neufossé au niveau de la commune de Saint-Omer[1].

    Le cours d'eau autrefois salmonicole était riche en truites de mer et saumons.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2].

    Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[3].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 1] :

    • La moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[4] ;
    • la haute vallée de l’Aa et ses versants en amont de Remilly-Wirquin. La haute vallée de l’Aa se rattache à l’entité paysagère des hauts plateaux artésiens, elle intègre la source de ce fleuve côtier situé à Bourthes et les premiers kilomètres de ce cours d’eau qui trace un sillon profond dans les collines de l'Artois[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Merck-Saint-Liévin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fauquembergues, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[9] et 2 550 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (2,8 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Le nom provient très probablement de Saint Liévin de Gand, évêque irlandais, qui fut un grand évangélisateur des Flandre au VIIe siècle et qui fut beaucoup vénéré dans le Nord de la France. Sint-Lievens-Merk en flamand[16].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Fruges.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1977[17] Paul Caron    
    1977 2001[17] Michel Caron RPR Conseiller général (1992 → 2003)
    mars 2001 2014 Francis Dhalleine[18]   Cadre au Crédit Agricole
    2014[19],[20],[17] 2020 Marie-Françoise Caron   Enseignante retraitée de droit et économie
    3 juillet 2020 En cours
    (au 29 mars 2022)
    Philippe Hochart   Agriculteur[21],[22]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2019, la commune comptait 662 habitants[Note 4], en augmentation de 4,25 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750799916937954618633632654
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    631658700664698690693709713
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    635608547511501472494527562
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    535550547514517507561577635
    2018 2019 - - - - - - -
    659662-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 335 hommes pour 324 femmes, soit un taux de 50,83 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    1,5 
    11,3 
    75-89 ans
    10,2 
    14,0 
    60-74 ans
    16,0 
    17,3 
    45-59 ans
    14,8 
    21,2 
    30-44 ans
    20,1 
    15,8 
    15-29 ans
    14,8 
    19,1 
    0-14 ans
    22,5 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    • L'église Saint-Omer de Merck-Saint-Liévin est inscrit Monument historique par arrêté du . C'est une des plus belles églises de l'Artois. Elle a été brûlée en 1638 par les troupes françaises puis pillée en 1710, et endommagée durant la Première Guerre mondiale. Elle possède une flèche à crochets ajourée élevée au XVIe siècle. Les marins y viennent en pèlerinage pour vénérer les reliques de l'Irlandais saint Liévin. Dans l'église, un reliquaire, une statue et des tableaux de saint Liévin, ainsi que les fonts baptismaux, la chaire à prêcher et deux retables sont classés Monuments Historiques en tant qu'objets.
    • Le porche du cimetière est inscrit Monument Historique par arrêté du [29].

    Autres

    • Le monument aux morts.
    • Au cimetière, une tombe de guerre de la Commonwealth War Graves Commission.
    • L'ancienne gare du chemin de fer.
    • Le moulin de Suzette et les étangs de l'Aa.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d’argent à la torche enflammée de gueules posée en bande, au chef du même chargé d’une truite d’argent.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa (E4030570 ) » (consulté le )
    2. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    3. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « ZNIEFF 310013266 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « ZNIEFF 310007271 - La haute Vallée de l’Aa et ses versants en amont de Remilly-Wirquin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Fauquembergues », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. roepstem.net - vlaanderen
    17. Jean-Marc Szuba, « Projets des maires: à Merck-Saint-Liévin, Marie-Françoise Caron, lointain successeur de son beau-père : Colistière pendant deux mandats de Francis Dhalleine, Marie-Françoise Caron est la belle-fille de Michel Caron, maire jusqu’en 2001. Elle entend continuer le travail accompli par son prédécesseur. « Nous n’allons pas vivre au-dessus de nos moyens. » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Merck-Saint-Liévin : Francis Dhalleine nommé maire honoraire : Depuis 1971, Francis Dhalleine occupe la scène du conseil municipal, il était maire depuis 2001. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Merck-Saint-Liévin : Marie-Françoise Caron, élue maire pour la première fois : Enseignante retraitée, âgée de 65 ans, Marie-Françoise Caron entame un troisième mandat mais cette fois au fauteuil majoral. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    21. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Merck-Saint-Liévin (62569) », (consulté le ).
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    29. Bases de données Ministère de la culture
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