Montady

Montady [mɔ̃.ta.di] (de l'occitan Montadin [mun.ta.'di]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Montady

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes la Domitienne
Maire
Mandat
Alain Castan
2020-2026
Code postal 34310
Code commune 34161
Démographie
Gentilé Montadynois
Population
municipale
3 960 hab. (2019 )
Densité 398 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 53″ nord, 3° 07′ 18″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 113 m
Superficie 9,95 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montady
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montady
Géolocalisation sur la carte : France
Montady
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Montady
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Montady

    Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montady est une commune rurale qui compte 3 960 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Montady et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Montadynois ou Montadynoises.

    Géographie

    Carte.

    Communes limitrophes

    Entourée par les communes de Colombiers, Nissan, Maureilhan, Capestang et Poilhes, Montady est située à 8 km au sud-ouest de Béziers, la plus grande ville à proximité.

    Relief et géologie

    La colline de Montady se compose de deux formations géologiques. La partie inférieure, la molasse helvétienne, bien visible le long de la route nationale, se compose de grès marin formé durant le Miocène moyen. Au sommet de la colline est visible le poudingue de Montady et d'Ensérune, une formation qui semble avoir une origine fluviatile et est aussi datée du Miocène.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 596 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazouls-les-Beziers », sur la commune de Cazouls-lès-Béziers, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 691,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 47 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : la « colline de l'Oppidum d'Ensérune » (71 ha), couvrant 3 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Montady est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montady, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 935 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,4 %), terres arables (19,9 %), zones urbanisées (13,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Raimondi Petri de Montadino (1097), Arnaldus de Montadia (1129), Monteadino (1155), Montadi (1643), puis Montady (1771)...

    Mont + nom d'homme germanique Atinus[18].

    Cadastre napoléonien : plan des sections A et B de l'étang (1808).

    Histoire

    Faits historiques

    Tour de Montady, XIIe siècle.
    Étang de Montady.

    Une inscription latine (Corpus inscriptionum Latinorum XII 4311) atteste qu'en 455, le prêtre Othia fonda à Montady une basilique sous la triple invocation des saints Vincent, Agnès et Eulalie, martyrs tous célébrés cinquante ans plus tôt par le poète latin Prudence.

    La colline située au cœur du village est surplombée par une tour féodale du XIIe siècle (tour de Montady, vestige d'un château aujourd'hui disparu).

    L’étang de Montady était autrefois "un marais saumâtre en eaux stagnantes, cause de nombreuses épidémies" c'est ce qui était écrit dans la charte de 1247 (aujourd'hui disparue mais dont il reste la retranscription aux Archives départementales de Montpellier). Cependant, des travaux effectués par le professeur Jean-Loup Abbé de Toulouse ont montré que cet étang avait une vie très active : pêche, chasse, cueillette des roseaux, etc. Son équipe a même trouvé un quai fait de coquillages concassés au pied de la colline d'Enserune. En 1247, l’archevêque de Narbonne donna toutes facilités à quatre propriétaires pour entreprendre les travaux nécessaires à l’assainissement de l’étang.

    Dès 1270 était mis en place un réseau de fossés à la forme originale, en soleil, qui permit un assainissement local et rendit exploitables 420 hectares de terre. Diverses cultures s’y succédèrent sur les parcelles triangulaires appelées « pointes ». Les cultures se faisaient en bordure et le centre était laissé au pacage des bêtes. Le réseau de canaux permet le drainage des eaux du pourtour vers le centre. De là, un fossé creusé à contre-pente, prolongé par la galerie creusée sous la montagne d’Enserune – longue de 1 300 mètres, c’est un chef-d’œuvre des artisans du Moyen Âge – conduit les eaux jusqu’au ruisseau de Clavilongue.

    La crise du phylloxera (vers 1870) détermine la vocation viticole de Montady. Sa forme naturelle en bassin fermé permet une immersion des vignes, moyen de lutte efficace contre ce fléau. Un réseau d’irrigation gravitaire est mis en place, tirant l’eau du canal du Midi. L’introduction de nouvelles cultures, notamment fourragères et légumières, plus exigeantes en eau, impose l’installation d’un second réseau d’irrigation après 1960. Il s’agit de conduites souterraines d’eau sous pression, permettant l’arrosage par aspersion.

    On attribue la constitution du château de Montady au XIIe siècle bien que l’on ait prétendu que du IXe siècle au XIIe siècle, les Sarrasins avaient fait de celui-ci un lieu de refuge. Il semblerait que le château de Montady eut à souffrir des agressions des troupes de Simon de Montfort lors de la guerre contre les Cathares en 1209 après le sac de la ville de Béziers. La troupe des croisés se dirigeant sur Minerve et le seigneur, Bernard Pons, étant l'ami de Trencavel, le village de Vinacan qui se trouvait à l'emplacement du cimetière actuel fut brûlé et le château fortement endommagé côté nord-est mais il restait les trois tours, le donjon et les bâtiments. Il est à noter que le château de Montady faisait partie d'un co-seigneurage. Le deuxième château, celui de Saint-Jean-de-Tersan, se trouvant probablement vers le domaine du Bosc fut complètement démantelé et disparut. Seule est restée la chapelle qui depuis a également disparu.

    En 1226, Pierre de Montady est propriétaire du château. Jusqu’en 1600, il reste dans la famille des Cabrières puis retombe dans les mains du roi. Le sieur de la Ricardelle possède ensuite la seigneurie de Montady jusqu’en 1660. En 1661, le château est vendu au chapitre de Saint-Nazaire à l'exclusion de la tour qui, elle, est revendue comme bien communal en 1792. Le château, complètement détruit en 1846, ne laisse comme seule trace actuelle que la très belle tour sarrasine illuminée chaque nuit qui semble veiller sur le village de Montady.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 mars 1989 Célestin Marty PS  
    mars 1989 mars 2008 Jean-Paul Sost PS  
    mars 2008 En cours Alain Castan DVG Cadre supérieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 672 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 4 056 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 600 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]7,4 %8,9 %12,2 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 325 personnes, parmi lesquelles on compte 73,5 % d'actifs (61,3 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 26,5 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 535 emplois en 2018, contre 573 en 2013 et 540 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 448, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,4 %[I 13].

    Sur ces 1 448 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 272 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    289 établissements[Note 10] sont implantés à Montady au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble289100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    238 %(6,7 %)
    Construction4716,3 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    7425,6 %(28 %)
    Information et communication20,7 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance93,1 %(3,2 %)
    Activités immobilières186,2 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4013,8 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4214,5 %(14,2 %)
    Autres activités de services3411,8 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (74 sur les 289 entreprises implantées à Montady), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[19] :

    • Soc Languedocienne Produits Verriers - SLPV, façonnage et transformation du verre plat (8 166 k€)
    • Residence Retraite Renaissance, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 428 k€)
    • Pousstronic France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (1 704 k€)
    • Domaine De Longuet, culture de la vigne (340 k€)
    • Thibault Roy, restauration traditionnelle (156 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[20]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations97603724
    SAU[Note 13] (ha)875939935800

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 97 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 60 en 2000 puis à 37 en 2010[22] et enfin à 24 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[23],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 875 ha en 1988 à 800 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 33 ha[22].

    Commerces

    Il y a quelques commerces : une supérette et un supermarché, deux boulangeries, une boucherie, un fleuriste, une blanchisserie-pressing, deux coiffeurs, etc.

    Population et société

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2019, la commune comptait 3 960 habitants[Note 15], en diminution de 1,83 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    163174160205261266317320346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    313360366384408470515590648
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    703660651785700750725610620
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6959111 3101 6352 0702 5333 6813 9903 929
    2019 - - - - - - - -
    3 960--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 903 hommes pour 2 036 femmes, soit un taux de 51,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    1,7 
    8,0 
    75-89 ans
    8,9 
    20,3 
    60-74 ans
    21,2 
    19,5 
    45-59 ans
    21,4 
    16,8 
    30-44 ans
    17,8 
    14,8 
    15-29 ans
    13,4 
    19,3 
    0-14 ans
    15,6 
    Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    1,8 
    7,5 
    75-89 ans
    9,6 
    17 
    60-74 ans
    18,1 
    19,1 
    45-59 ans
    19 
    18,3 
    30-44 ans
    17,8 
    19,5 
    15-29 ans
    18,1 
    17,9 
    0-14 ans
    15,6 

    Sports

    Associations

    Il y a plusieurs types d'associations à Montady : - Le club de judo et ju-jitsu : Montady Arts Martiaux - Le club Taurin - La FCPE - L'A.P.E.M - Les donneurs de sang - Le LCM.

    Et plein d'autres.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'étang de Montady[29], classé depuis 1974, est une cuvette naturelle qui couvre plus de 400 hectares et fut asséchée au XIIIe siècle, entre 1248 et 1268, par les seigneurs de Montady et de Colombiers, associés à des bourgeois de Béziers. Chaque rayon est un drain qui conduit l'eau de la périphérie au centre vers un fossé circulaire, le redondèl[30]. Du centre part le fossé principal, la grande maïre[31], construit à contre-pente, qui évacue toutes les eaux. Le fossé se prolonge sous la colline de l'oppidum d'Ensérune par un aqueduc souterrain de 1 364 mètres de long, puis, de nouveau à ciel ouvert, il atteint l'étang de Poilhes et de là l'étang de Capestang[32].
    • Le château de la Tour, château viticole dit "pinardier" XIXe siècle (monuments historiques ) architecte Léopold Carlier. Portail, orangerie, et serre. Ce château a été le lieu de tournage en 1960 des principales scènes extérieures du film britannique "The Greengage Summer" (L'été des Reines-Claudes) réalisé par Lewis Gilbert sorti en France en 1961 sous le titre "Un si bel été" avec Danielle Darrieux et Kenneth More et également le lieu de tournage en 1991 de plusieurs scènes extérieures et intérieures du film français "Sexes faibles" réalisé par Serge Meynard sorti en 1992 avec Valérie Lemercier et François Cluzet.
    • Église Saint-Géniès de Montady
      La tour de Montady, XIIe siècle (monuments historiques ) donjon vestige du château fort de Montady démoli en 1846 qui n'a rien à voir avec le château de la Tour cité précédemment.
    • Église Saint-Géniès de Montady, construite en 1906, vitraux remarquables.
    • Colline de Montady (ou Pech de Montady), panorama au sud sur l'étang de Montady et l'oppidum d'Ensérune, à l'est sur la ville de Béziers, et au nord et à l'ouest sur les contreforts du Massif Central avec le Mont Caroux appelé par les gens du Pays Biterrois "la femme allongée".

    Héraldique

    Les armoiries de Montady se blasonnent ainsi :

    De sinople, au sautoir losangé d'or et de sinople [33]


    Personnalités liées à la commune

    • Alexandre Giniès : abbé de la paroisse Saint Genes de Montady qui a découvert en 1860 le site d'Ensérune.
    • Oswald Durand: (né le à Montady, mort le à Paris) est un administrateur colonial français, Gouverneur du Sénégal de 1946 à 1947 et Gouverneur de la Côte d'Ivoire de 1947 à 1948.
    • Marc Albert, Bertin Bousquet, Louis Huc, André Séguret et Henry Villeneuve: résistants contre l'occupation allemande, membres du maquis de Fontjun, arrêtés, torturés puis fusillés le au Champ de Mars à Béziers. André Séguret est mort au cours des combats contre les Allemands, le .
    • Marcelle Huc : (née le 30 octobre 1901 à Montady et morte 3 avril 1988 à Béziers) est une femme politique française, élue comme conseiller général dans le canton de Capestang de 1945 à 1955[34]. Née Marcelle Gazel, institutrice à Montady, puis à Capestang, militante du SNI et membre du SFIO, elle est élue au conseil général de l'Hérault pendant 10 ans avant de choisir de laisser sa place en 1955 à Louis Brenac, propriétaire viticulteur à Nissan-lez-Ensérune, et également membre du SFIO. Son mari, Louis Huc, a été fusillé le à Béziers. Né le à Montady (Hérault), Louis Huc fut ouvrier agricole puis petit viticulteur, syndicaliste de l’Hérault et résistant (AS) pendant la Seconde Guerre mondiale. Une rue est baptisée "Marcelle Huc et Résistants" dans la commune de Montady[35].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[21].
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montady » (consulté le ).
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    Autres sources

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    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    30. En occitan, désigne un cercle concentrique.
    31. En occitan, désigne un canal de collecte des eaux.
    32. Photographies aériennes : 1 et 2
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    • Rémy Pech,"Entreprise viticole et capitalisme en Languedoc-Roussillon", publication de l'Université de Toulouse-Le Mirail, 1975.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Loup Abbé, A la conquête des étangs : l'aménagement de l'espace en Languedoc méditerranéen (du XIIe au XVe siècle), Toulouse, Presses universitaires du Mirail, , 331 p.
    • Brigitte Bonifas, « L'étang de Montady, sept siècles d'histoire », Le Courrier archéologique du Languedoc-Roussillon, no 39, , p. 2-19
    • Pierre Carrière, « Le dessèchement et l'aménagement hydraulique de l'étang de Montady (Hérault) », Bulletin de la Société languedocienne de géographie, t. 14, nos 2-3, , p. 199-229
    • G. Delon, Contribution à l'histoire locale : Montady, vie d'un groupe rural au Moyen Age, S.l., s.n., ca 1950, 86 p.
    • Simone Garraud, Histoires d'eaux Montady, Capestang, Vendres : étangs et canaux, coll. « Mémoire d'Oc » (no 73), , 75 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

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