Montans
Montans est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Montans | |
Four à céramique. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération |
Maire Mandat |
Gilles Crouzet 2020-2026 |
Code postal | 81600 |
Code commune | 81171 |
Démographie | |
Gentilé | Montanais |
Population municipale |
1 513 hab. (2019 ) |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 52′ 02″ nord, 1° 53′ 10″ est |
Altitude | 106 m Min. 95 m Max. 209 m |
Superficie | 32,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gaillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Deux Rives |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le riou Frayzi, le ruisseau des Rodes, le Rieutort, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Badaillac, le ruisseau de Banis, le ruisseau de labordes et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montans est une commune rurale qui compte 1 513 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelés les Montanais ou Montanaises.
Géographie
Localisation
Commune située au sud-ouest de Gaillac[1]. Le village est construit à l'extrémité d'une terrasse dominant le Tarn. On y produit du vin d'appellation gaillac.
Communes limitrophes
Montans est limitrophe de sept autres communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 243 hectares ; son altitude varie de 95 à 209 mètres[1],[2].
Voies de communication et transports
Accès avec l'autoroute A68 sortie no 9 et la Route nationale 88[1].
La ligne 710 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Gaillac et à Lavaur[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Tarn, le Riou Frayzi, le ruisseau des Rodes, le Rieutort, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Badaillac, le ruisseau de Banis, le ruisseau de labordes, le ruisseau de la Nègre le ruisseau de Pisse-Saume et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le Riou Frayzi, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Peyrole et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[6].
Le ruisseau des Rodes, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Peyrole et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lisle-sur-Tarn, après avoir traversé 4 communes[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1992 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[13]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,9 | 3,8 | 6,3 | 10,5 | 13,8 | 15,4 | 15,4 | 11,5 | 9,2 | 4,8 | 2,3 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6,8 | 9,7 | 12,2 | 16,6 | 20,2 | 22,2 | 22,1 | 18,2 | 14,6 | 9,1 | 6,1 | 13,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,8 | 11,6 | 15,5 | 18,1 | 22,7 | 26,6 | 28,9 | 28,9 | 24,8 | 20,1 | 13,3 | 9,9 | 19,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,5 13.01.03 |
−12,4 09.02.12 |
−9,6 01.03.05 |
−2 20.04.17 |
1,7 06.05.02 |
3,9 01.06.06 |
7,7 17.07.00 |
6,2 31.08.10 |
2,8 28.09.02 |
−3,6 31.10.1997 |
−7,5 17.11.07 |
−10,2 25.12.01 |
−12,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 25.01.16 |
23,6 19.02.1998 |
26,9 15.03.12 |
31,3 29.04.05 |
33,6 30.05.01 |
39,9 22.06.17 |
39,2 13.07.03 |
41,6 26.08.10 |
37,1 03.09.05 |
32,6 02.10.11 |
26,3 07.11.15 |
20,8 07.12.10 |
41,6 2010 |
Précipitations (mm) | 57,2 | 43,8 | 47,2 | 82 | 77,8 | 64,7 | 42,7 | 61 | 66,6 | 74,7 | 67,7 | 68,5 | 753,9 |
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[14] : les « étangs de Montans et Peyrole » (91 ha), couvrant 3 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[14] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[16].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Montans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[I 1],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), forêts (6,9 %), cultures permanentes (2,7 %), eaux continentales[Note 7] (2,4 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
Préhistoire
Le site de Montans présente des traces d'occupation depuis la Préhistoire[20].
Protohistoire
Le lieu-dit le Rougé était occupé au premier âge du fer (Hallstatt), puis au second âge du fer (la Tène). Cette dernière époque a laissé de la céramique commune de tradition gauloise (urnes peignées, coupes à bord rentrant, jattes carénées) et quelques vestiges de poterie campanienne B[21].
En 1982 des fouilles de prévention et de sauvetage dans le quartier de Labouygue[22] ont mis au jour sept fours de potiers rudimentaires de la Tène III, à sole pleine et à foyer ouvert. En activité dans la première moitie du Ier siècle av. J.-C., ils ont produit des jarres décorées d'un cordon incisé sur leur épaulement, des jattes carénées, des écuelles à bord rentrant et des urnes ovoïdes. Un habitat de cabanes de la même époque a laissé des trous de poteaux, des sols et des foyers domestiques. Le mobilier inclut de la céramique commune, des tessons d'amphores italiques Dressel 1A, de la poterie campanienne A et trois monnaies à la croix en argent[23]. Un large chemin aménagé de la même époque a été repéré sur plus de 100 m[23].
L'environnement était favorable à la fabrication de poterie : les alluvions qui recouvrent la terrasse de Montans comportent des poches d'argile et le Tarn est une voie de communication très ancienne.[réf. nécessaire]
Le site, défendu naturellement par sa position en surplomb du Tarn et du ruisseau du Rieutort, a été occupé par un oppidum gaulois rutène au deuxième âge du fer (période de La Tène).[réf. nécessaire]
Atelier de poterie gallo-romain
Les premiers vestiges d'ateliers de potiers à Montans sont mentionnés en 1868[24]. T. Martin effectue des fouilles de 1972 à 1974 et recueille plus de 500 estampilles de potiers[25] (ce qui ne veut pas dire que 500 potiers ont travaillé à Montans : il s'agit seulement de différentes formes d'estampilles ; mais le nombre est cependant assez élevé).
L'époque tibérienne (14-37) a livré des sigillées et de nombreux vestiges d'amphores vinaires de type Pascual 1 signées TARANI, plus trapues que les amphores catalanes ou languedociennes[21]. Datées du tout début du Ier siècle, ces amphores accompagnent les débuts du vignoble de Gaillac[26].
Deux vases décorés Drag. 37 de la Graufesenque et un fragment de moule de la même provenance illustrent les liens de Montans avec ce très grand centre de production céramique aveyronnais du Ier siècle[22]. La similarité de structure des engobes des sigillées de Montans et de la Graufesenque indique des procédés d'élaboration proches[27].
Avec l'occupation romaine, le site devient au Ier siècle un centre de production important de poteries sigillées de la Gaule du sud. On trouve de nombreuses poteries de Montans dans tout l'Ouest de la France, jusqu'en Espagne, en Bretagne, ainsi qu'en Grande-Bretagne. On fabrique également à Montans d'autres productions en céramique : des antéfixes, des lampes à huile, des statuettes[réf. nécessaire], des vases à engobe blanc[28], de la céramique commune, des tuiles…[réf. nécessaire]. Au IIe siècle apr. J.-C., la production décline, puis s'arrête, sans doute en raison de divers facteurs (concurrence, perte de qualité, effet de mode, exploitation intensive des ressources naturelles : argile, bois...).[réf. nécessaire]
Ce patrimoine archéologique est conservé et étudié à l'Archéosite de Montans, à la fois musée et centre de conservation et d'étude inauguré en 1995[29],[30].
- Autres vestiges antiques
L'occupation de la fin de l'Antiquité puis du haut Moyen Âge à Montans est encore mal connue mais des fouilles préventives sont régulièrement menées au gré des aménagements dans la commune.
Des tessons de sigillée montanaise de l'époque tibérienne (14-37) accompagnant une amphore espagnole produite par l'atelier de l'Aumedina (à 1 km au nord-ouest de Tivissa, province de Tarragone) ont été découverts en 1994 lors du creusement d'une tranchée dans la place de l'église de Montans. L'amphore, de type Oberaden 74, est estampillée SEX. DOMITI[31].
En un dolium est découvert sous une rue lors de la réfection d'une conduite d'eau[24].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[32],[33].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie depuis le de Gaillac Graulhet Agglo ancienne communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois et du canton des Deux Rives (avant le redécoupage départemental de 2014, Montans faisait partie de l'ex-canton de Gaillac) et de la communauté de communes Tarn et Dadou jusqu'au .
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 1 513 habitants[Note 8], en augmentation de 9,96 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 54 | 58 | 58 | 58 | 58 | 56 | 54 | 53 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Enseignement
Montans fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède un groupe scolaire Amandus (maternelle et élémentaire)[42]. Pour le collège, il faut allé dans la commune voisine de Lisle-sur-Tarn.
Culture et festivités
Salle des fêtes, comité des fêtes, bibliothèque,
Activités sportives
Rugby à XV, pétanque, gymnastique, tennis, chasse, VTT,
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 587 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 485 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 750 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,1 % | 7,4 % | 8 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 927 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gaillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 599 emplois en 2018, contre 456 en 2013 et 414 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 673, soit un indicateur de concentration d'emploi de 89,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,9 %[I 10].
Sur ces 673 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 112 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
122 établissements[Note 11] sont implantés à Montans au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 122 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 17 | 13,9 % | (13 %) |
Construction | 24 | 19,7 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 36 | 29,5 % | (26,7 %) |
Information et communication | 3 | 2,5 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 4,9 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 5 | 4,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 17 | 13,9 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 4,1 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 7,4 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,5 % du nombre total d'établissements de la commune (36 sur les 122 entreprises implantées à Montans), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :
- Maurel Transports, transports routiers de fret interurbains (10 313 k€)
- Transports Maurel Tarnais, transports routiers de fret interurbains (6 942 k€)
- Transports Mestre, transports routiers de fret interurbains (5 577 k€)
- SARL Pepiniere Viticole Philippe Dayde, culture de la vigne (5 528 k€)
- Constructions Industrielles Cles En Main - Cicem, construction d'autres bâtiments (4 415 k€)
Agriculture
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 79 | 47 | 34 | 32 |
SAU[Note 14] (ha) | 2 185 | 2 378 | 2 240 | 2 075 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 79 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 47 en 2000 puis à 34 en 2010[46] et enfin à 32 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[47],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 185 ha en 1988 à 2 075 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 65 ha[46].
Culture locale et patrimoine
Archéosite
L'Archéosite de Montans, inauguré en 1995, devenu un service de la Communauté de communes Tarn et Dadou en 2010, retrace l'occupation du site de Montans mais aussi des communes alentour, de la Préhistoire au Moyen Âge (territoire de la communauté de communes). Une rue gallo-romaine reconstituée à partir des vestiges de la rue principale de Montans, ainsi qu'une maison de propriétaire d'officine de céramique sigillée permettent de s'immerger dans ce que pouvait être cette agglomération potière au Ier siècle apr. J.-C. Toute l'année, des animations, événements, démonstrations, expositions, ateliers et spectacles rythment la vie du musée[48].
Autres lieux
- Petit belvédère, vue sur la vallée du Tarn.
Personnalités liées à la commune
- Gilles Arroyo, joueur de rugby à XV[49].
- Raoul Cammas, né en 1905 à Montans, et décédé en 1987. Il consacra son temps libre à parcourir la campagne pour rassembler une imposante collecte d'objets, silex, ivoires, outils de la préhistoire. Il est l'inventeur, en 1949, de la « mandibule de Montmaurin »[50] et a travaillé sur plusieurs des grottes de Montmaurin.
- Roger Carrière (1924-2008), résistant, aquarelliste-peintre-forgeron-sculpteur et conteur occitan sous le pseudonyme de Jean Marc[51], né à Montans. On peut découvrir une de ses sculptures dans le village : un clown polychrome nommé « Le poète en tôle »[52], offert à la commune par la fille et le fils de l'artiste Alain Marc[53], peintre, carnettiste, maitre de stages et aquarelliste).
- Louis Mauriès, homme politique né à Montans.
- Élie Rossignol (1833-1914), historien, archéologue et collectionneur, né et mort à Montans. Sa maison est située, comme l'Archéosite, avenue Elie-Rossignol.
- Joseph Saint-Mars-Rigaudie, homme politique né à Montans.
- Pierre Stanislas Maruejouls décédé sur la commune.
Héraldique
Blason | D'or à l'épée basse d'argent accostée de deux capes affrontées de gueules et appendues à la garde de l'épée et soutenue d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces de gueules; au chef palé d'argent et de sinople de quatre pièces[54]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
Pour approfondir
Bibliographie
- Marie Durand-Lefebvre, « Etude sur la décoration des vases de Montans. », Gallia, t. 12, no 1, , p. 73-88 (lire en ligne)
- Thierry Martin, « Deux années de recherches archéologiques à Montans (Tarn) », Revue archéologique du Centre de la France, t. 13, nos 1-2, , p. 123-143 (lire en ligne)
- G. Berges, Les lampes de Montans (Tarn). Une production céramique des Ier et IIe siècles ap. J.-C. : modes de fabrication, typologie et chronologie (Documents d'archéologie française, n° 21), Paris, Édition de la Maison des sciences de l'Homme, , 128 p. (ISBN 2-7351-0334-X)
- Thierry Martin, « Le port de Bordeaux et la diffusion atlantique des sigillées montanaises », Pallas, no 50, , p. 27-41 (lire en ligne)
- Julien Pech dir., Atlas archéologique de Montans, Montans, Archéosite de Montans, , 239 p. (ISBN 978-2-9534643-4-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Archéosite de Montans (musée, expositions, activités pédagogiques, reconstitutions, manifestations...)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Montans » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
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