Montboillon

Montboillon est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cet article possède un paronyme, voir Bonboillon.

Montboillon

Le lavoir-abreuvoir.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays riolais
Maire
Mandat
Gilles Panier
2020-2026
Code postal 70700
Code commune 70356
Démographie
Population
municipale
278 hab. (2019 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 19″ nord, 5° 55′ 27″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 372 m
Superficie 8,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marnay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montboillon
Géolocalisation sur la carte : France
Montboillon
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Montboillon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Montboillon

    Géographie

    Le village est implanté à la frange des Monts de Gy, à la conjonction de trois vallons et à proximité de l'ancienne voie romaine qui reliait Besançon à Langres et Chaumont[1].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Trois ruisseaux coulent dans la commune : la Vauvenise, la Pourcevie et la Doing[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Montboillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), terres arables (12,1 %), prairies (11,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    L’abbaye de Baume-les-Messieurs a implanté un prieuré à Vauvenise, conformément à un bref de 1089 du pape Urbain II, où se sont installés des bénédictins défricheurs. Ce prieuré s’est ensuite déplacé à Bonnevent. De l’époque cistercienne n’a subsisté à Vauvenise qu’une grange[9].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays Riolais.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Gy[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Marnay.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays riolais, créée le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1938 1944 Emile Bardot    
    1944 1964 Magloire Latruffe    
    1964 1971 Henri Jasmin    
    1971 1983 Pierre Gaberel    
    1983 1992 Georges Montagne    
    1992 mars 2008 Danielle Pion    
    mars 2008[11] En cours
    (au 2 mai 2016)
    Gilles Panier   Réélu pour le mandat 2020-2026[12]

    Population et sociétés

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2019, la commune comptait 278 habitants[Note 3], en augmentation de 11,2 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    320314326340366335327322269
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    283251270240242217221202165
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    195167157154132130113121138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    119110137161171219253263250
    2018 2019 - - - - - - -
    278278-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enfance

    Une micro-crèche est construite en 2019 sur un terrain cédé par la commune route d’Étuz[16].

    Religions

    L'église Saint-Nicolas, située dans le diocèse de Besançon, est desservie par l'unité pastorale Rives de l'Ognon. [Quand ?] [réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.

    La commune a inauguré en 2014 un circuit du patrimoine, avec 13 lieux notables[9], tels que :

    Le monument aux morts
    Vue du monument aux morts de Montboillon (Haute-Saône)

    Le monument aux morts situé devant la mairie sur la place du village est un pilier commémoratif avec une colonne quadrangulaire en pierre artificielle d'une longueur de 1,65 m et d’une hauteur de 3,20 m[24]. Il y est inscrit 14 noms de soldats français disparus ou morts pour le pays. 13 d’entre eux ont combattu durant la 1ère Guerre Mondiale ; un seul lors de la Seconde Guerre Mondiale. 10 sont originaires de Montboillon alors que les autres sont nés ou morts dans les environs. Les noms de soldats sont classés dans l’ordre alphabétique et le dessus du monument porte la mention « A NOS MORTS ».

    Cette sculpture communale est décorée d’une croix de guerre[25] du drapeau tricolore (emblème républicain, symbole de patriotisme, présent dans toutes les commémorations) et d’une feuille de palme (symbole de martyre, de la mort, on plaçait la palme sur les cercueils des défunts).

    Le monument a été créé en 1920, les noms de 12 morts de la 1ère guerre mondiale sont inscrits sur la pierre, un mort de la seconde guerre mondiale a été rajouté par la suite. Une souscription de 3450 francs a été lancée par le conseil municipal de Montboillon pour sa construction le en mémoire des soldats morts de la Première Guerre Mondiale. Il fut inauguré le . Cependant, le nom du sculpteur n'est pas connu avec certitude à ce jour.

    Sur le monument, 13 noms sont inscrits :

    • Maurice Noir, 10-8-1914 (col de Louspach)
    • Edmond Helle, 29-8-1914 (col de la Chipotte)
    • Gustave Allemand, 5-10-1914 (Monchy au bois, Pas-de-Calais)
    • Fernand Pâris, 6-10-1914 (Damery, Somme)
    • Raoul Canet, 8-12-1915 (bois de Berthonval, Pas-de-Calais)
    • Félix Latruffe, 15-4-1916 (Saint-Dié, Vosges)
    • Paul Dufêtre, 13-5-1916 (Verdun Dugny, Meuse)
    • Constant Pâris, 27-2-1917 (Besançon, Doubs)
    • Marcel Maillot, 24-7-1917 (Vauclerc, Aisne)
    • Armand Latruffe, 3-1-1918 (Abbécourt, Aisne)
    • Emile Lefranc, 5-9-1918 (Bouzy, Marne)
    • Edmond Méfas, 12-10-1918 (Troyes, Aube)
    • Léon Carry, 26-2-1919 (Strasbourg, Bas-Rhin)

    Par ailleurs, dans ce village, un soldat est enterré dans l'ancien cimetière autour de l'Eglise Saint-Nicolas, il s’appelle Edmond Helle, il était lieutenant durant la première Guerre Mondiale. Cet homme qui a fait l'école polytechnique a reçu la Croix de guerre et la Légion d'Honneur. Sa tombe est décorée de la croix du Christ, d'une palme d'honneur avec une épée rappelant qu'il était soldat pour la France.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Le blason du village représente l'union par le mariage de la baronnie de Tomassin et du marquisat du Châtelet (propriétaires du château féodal pendant deux siècles) : il présente dans sa moitié gauche les armes des « de Thomassin » et à droite, celles des « du Châtelet »[1].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Les habitants valorisent le patrimoine », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Treize stations pour un circuit patrimoine », L'Est républicain, (lire en ligne).
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
    12. « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. Eléonore Tournier, « Montboillon : bientôt une microcrèche : Les Ateliers des sens : c’est le nom de la microcrèche dont la construction vient de débuter route d’Étuz à Montboillon. Un projet ambitieux, axé sur la bienveillance, mené par Marie Coquiard Munier. », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « L'église », notice no IA00016287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Le presbytère », notice no IA00016288, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Le théâtre la joue en sous-sol », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « Le festival de caves a été créé il y a une dizaine d'années par la troupe Mala Noche. Cette année il se tient du 1er mai au 26 juin et se produit partout en France et même à Genève. Montboillon s’est inscrit dans ce parcours et avait mis à disposition la cave voûtée de son presbytère, le samedi 13 juin pour une escale clandestine intitulée « Au dessus à jamais ». ».
    20. « La fontaine », notice no IA00016286, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Le lavoir », notice no IA00016292, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « La mairie-école », notice no IA00016285, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « maisons et fermes », notice no IA00016284, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Maxime Bichet, « Montboillon », Conflits commémorés : 1914-18 1939-45, sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
    25. La croix de Guerre rappelle la croix des catholiques mais était pour tous une décoration, un honneur officiel rendu aux combattants
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