Montferrand-la-Fare

Montferrand-la-Fare est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Montferrand.

Montferrand-la-Fare

église de Montferrand-la-Fare
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Sylvie Garnero
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26199
Démographie
Gentilé Ferrémontains, Ferrémontaines
Population
municipale
28 hab. (2019 )
Densité 2,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 39″ nord, 5° 27′ 01″ est
Altitude Min. 546 m
Max. 1 392 m
Superficie 11,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Canton de Rémuzat (avant mars 2015)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montferrand-la-Fare
Géolocalisation sur la carte : France
Montferrand-la-Fare
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Montferrand-la-Fare
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montferrand-la-Fare

    Géographie

    Localisation

    Montferrand-la-Fare est situé à 40 km à l'est de Nyons, 13 km au sud-est de Rémuzat qui est le chef-lieu de canton, 30 km à l'ouest de Serres dans les Hautes-Alpes.

    Relief et géologie

    Environnement accidenté[1].

    Hydrographie

    Rivière : la Marcijaye[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Montferrand-la-Fare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), prairies (4,2 %), terres arables (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Montferrand

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 1273 : castrum de Monte-Ferrando (inventaire des dauphins, 226).
    • 1305 : Mons Ferrandus (cartulaire de l'Île-Barbe).
    • 1891 : Montferrand, commune du canton de Rémuzat.

    La Fare

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1183 : capella de Phara (Masures de l'Isle Barbe, 117).
    • 1266 : Fara (inventaire des dauphins, 223).
    • 1273 : castrum de Fara (inventaire des dauphins, 226).
    • 1891 : La Fare, commune du canton de Rémuzat. L'une des plus petites communes de France (trois habitants).

    Montferrand-la Fare

    • (non daté)[réf. nécessaire] : Montferrand-la-Fare, à la suite du rattachement de La Fare à Montferrand[1].

    Étymologie

    Montferrand
    La Fare

    Histoire

    Montferrand

    La seigneurie[8] :

    • Au point de vue féodal, Montferrand était une terre des barons de Montauban.
    • 1265 : les Montauban l'hommagent aux abbés de l'Île-Barbe.
    • Début XIVe siècle : la terre est inféodée à une famille de son nom.
    • Vers 1350 : passe (par mariage) aux Rosans. Une partie des droits appartient aux (de) Pierre.
    • 1370 : passe (par héritage) aux Morges.
    • 1407 : toute la terre appartient aux (de) Pierre.
    • 1452 : la terre est vendue aux Alauzon.
    • Vers 1621 : passe aux Delhomme.
    • Milieu XVIIIe siècle : passe aux Gruel, derniers seigneurs.

    Avant 1790, Montferrand était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis;
    Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié et dont les dîmes appartenaient au prieur de Lemps, qui présentait à la cure[8] :

    La Fare

    La seigneurie[9] :

    • Sur le plan féodal, la terre était du fief des barons de Montauban et de l'arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe.
    • 1277 : elle appartient aux Agoult-de-Mison.
    • 1317 : elle passe aux dauphins.
    • Elle est donnée aux Monteynard
    • Milieu XIVe siècle : vendue aux Isoard.
    • 1483 : passe aux Thollon de Sainte-Jalle.
    • 1545 : vendue aux Delhomme.
    • Première moitié du XVIIe siècle : les biens des Delhomme passent aux Manent, aux Caritat, aux Maynier et aux Estoard.
    • 1789 : monsieur du Châtelard, héritier des Manent, est le dernier seigneur.

    Avant 1790, la Fare était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis. Elle faisant partie de la paroisse de Lemps et du diocèse de Gap[9] :

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, les deux communes font partie du canton de Rémuzat[8],[9].

    Politique et administration

    Mairie de Montferrand-la-Fare.

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959    ?    
    1965    ?    
    1971    ?    
    1977    ?    
    1983
    (ou 1984 ?)
    1989 Paul Arnaud apparenté PCF agriculteur retraité
    1989 1995 Paul Arnaud   maire sortant
    1995 2001 Paul Arnaud   maire sortant
    2001 2008 Paul Arnaud   maire sortant
    2008 2014 Paul Arnaud   maire sortant
    2014 2020 Paul Arnaud   maire sortant
    2020 En cours
    (au 9 janvier 2021)
    Sylvie Garnero[10][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 28 habitants[Note 2], en diminution de 17,65 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    102104133154172162181186190
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    22316917215516216213611796
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1019896917870584843
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    374046353246503730
    2019 - - - - - - - -
    28--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête : le 19 mars[1].

    Loisirs

    • Randonnées : sentiers pédestres[1].

    Médias

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, pâturages (ovins)[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-Pitié de Montferrand-la-Fare (XIXe siècle)[1].
    • Chapelle à la Fare : désaffectée[1].

    Patrimoine culturel

    Cinéma : dans Le Fils de l'Épicier, une des scènes est tournée devant l'église du village[réf. nécessaire].

    Héraldique, logotype et devise

    Montferrand-la-Fare possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montferrand-la-Fare.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 229.
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 140.
    10. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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