Montgauch

Montgauch est une commune française située dans l'ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Montgauch

L'église Saint-Pierre de Montgauch.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Guy Icart
2020-2026
Code postal 09160
Code commune 09208
Démographie
Gentilé Montgauchois
Population
municipale
125 hab. (2019 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 05″ nord, 1° 04′ 34″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 1 151 m
Superficie 9,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Portes du Couserans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montgauch
Géolocalisation sur la carte : France
Montgauch
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Montgauch
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Montgauch

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau du Gélan et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Montgauch est une commune rurale qui compte 125 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 542 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Montgauchois ou Montgauchoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre, classée en 1962.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montgauch se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à km de Saint-Lizier[3], bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Cazavet (2,6 km), Montégut-en-Couserans (2,6 km), Caumont (3,5 km), Lorp-Sentaraille (3,7 km), Taurignan-Vieux (4,4 km), Mercenac (4,5 km), Moulis (4,5 km), Taurignan-Castet (4,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montgauch fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Commune des Pyrénées située dans l'aire urbaine de Saint-Girons en Couserans à km à l'ouest de Saint-Girons. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées,[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,15 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,08 km2[8]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 775 mètres. L'altitude du territoire varie entre 376 m et 1 151 m[13].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Montgauch.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau du Gélan, la gauère, le Marroc, le Niart, le ruisseau de l'Ile, le ruisseau de Marterat, le ruisseau du boucharda et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[15],[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 961 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[24] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 12,3 °C pour 1981-2010[27], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[28].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[31].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[32] : la « soulane de Balaguères au Char de Liqué » (5 178 ha), couvrant 13 communes du département[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[32] : le « massif d'Arbas » (27 233 ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Montgauch est une commune rurale[Note 8],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), zones agricoles hétérogènes (36,5 %), prairies (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 82, alors qu'il était de 80 en 2013 et de 74 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 72,1 % étaient des résidences principales, 17 % des résidences secondaires et 10,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,1 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montgauch en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Montgauch en 2018.
    Typologie Montgauch[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 72,1 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 10,9 9,7 8,2

    Voies de communication et transport

    Une piste forestière amène vers Balagué, Salèges, Saleich, Urau ou Arbas.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montgauch est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[38],[39].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Montgauch.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[40].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Montgauch[41]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[42].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].

    Histoire

    Montgauch et Bareilles font partie dès le XIIe siècle des 27 villages qui constituent la seigneurie d'Aspet, ainsi que le vigneau d'Engomer, Mauvezin, Balagué, Agert et Alas, dans l'actuelle Ariège. Cette seigneurie devient au cours du Moyen Âge une puissante baronnie.

    Lorsqu'il accède au trône, Henri IV garde ses possessions personnelles. Ce n'est qu'en 1607 qu'il se résoudra à les rattacher à la couronne : Aspet figure au nombre des cinq baronnies incorporées. La baronnie se compose alors de 27 localités réparties en 15 consulats, à savoir : Aspet, avec Girosp, Sengouagnet et Milhas, Alas avec Balagué, Arbas, avec Herran et Fougaron, Bareilles avec Montgauch, Castelbiague, Chein-dessus et dessous, Estadens avec Pujos et Cerciat, Ganties, Labarthe-Inard, Mauvezin, Montastruc, Pointis-Inard, Portet avec Couledoux et Razecueillé, Rouède, Saleich.

    Le roi est « seul seigneur » à Aspet, Castelbiague, Chein, Estadens, Mauvezin, Portet et Saleich ; il est en paréage à Alas-Balagué (avec Jean de Solan), à Arbas, Montastruc et Rouède (avec César de Tersac), à Ganties (avec Nicolas d'Encausse), à Labarthe-Inard (avec Saure de Coret), à Montgauch (avec le sieur de Bareilles), à Pointis-Inard (avec Gaudens de Saint-Jean).

    Le , Géraud Déqué de Moncaup acquit Affis et Mauvezin pour le compte de Jacques de Nostenx ; Montastruc, Rouède, Arbas et Saint Martin pour celui de Jacques de Tersac. Il garda pour lui Saleich dont il devint le seigneur.

    En 1667, par édit du mois d'avril, le roi Louis XIV ordonne le rachat des dix-huit paroisses engagées en 1642 et 1643. Elles rentrèrent toutes dans le domaine royal. Mais par la suite certaine furent vendues à nouveau.(Castelbiague - Pointis Inard - Alas Agert Balagué). D'autres restèrent définitivement sous la main du roi, seul seigneur (Aspet, Chein, Escaich, Estadens, Montgauch-Bareilles et Saleich).

    Jean de Castet, seigneur de Bareilles et de Cazavet, et Marguerite Frize de Bazon, marient leur fille Marie à François de Roquemaurel en , fiancent leur fille Marguerite avec François de Narbonne, seigneur de Mauvezin, le .

    La porte de l'église avait été murée et gardée par une ruche afin d'entraver l'Inventaire sur la séparation de l'Église et de l'État, le .

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Montgauch est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 René Cazaux    
    mars 2014 2020 Elisabeth Ortet SE Professeure
    mai 2020 En cours Guy Icart    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

    En 2019, la commune comptait 125 habitants[Note 10], en augmentation de 3,31 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    340425542467507434440456477
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    408398396395423376345311296
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    277270255206201195193191183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    167157150116125129118122122
    2019 - - - - - - - -
    125--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]1,4 %7,5 %9,7 %
    Département[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 73 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 17,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,1 %[I 14].

    Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 94,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Activités hors agriculture

    8 établissements[Note 12] sont implantés à Montgauch au [I 17]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantées à Montgauch), contre 14,2 % au niveau départemental[I 18].

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations2188
    Superficie agricole utilisée (ha)421307283

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[50]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins, lait, élevage et viande combinés[51]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 283 ha[51].

    Culture locale et patrimoine

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Montgauch » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montgauch - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montgauch - Section LOG T7 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Montgauch » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montgauch » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montgauch » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montgauch » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Montgauch et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Montgauch et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Montgauch et Saint-Lizier », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Montgauch », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Carte géologique de Montgauch » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
    8. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Montgauch », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    9. « Notice associée à la feuille n°1074 - Saint-Girons de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Montgauch », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    14. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Montgauch », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    16. « Carte hydrographique de Montgauch » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
    17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    18. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    19. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    20. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    21. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    23. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    24. « Station Météo-France Saint-Girons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    25. « Orthodromie entre Montgauch et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    26. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    27. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    28. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    30. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    31. [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur https://www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le )
    32. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montgauch », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF la « soulane de Balaguères au Char de Liqué » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF le « massif d'Arbas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    38. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
    39. « Les risques près de chez moi - commune de Montgauch », sur Géorisques (consulté le )
    40. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    42. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montgauch », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    43. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    44. « communauté de communes Couserans-Pyrénées - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    45. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    50. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montgauch - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail de l’Ariège
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.