Balaguères
Balaguères est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Balaguer (homonymie).
Balaguères | |
La tour Sainte-Catherine. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Jean-Claude Roques 2020-2026 |
Code postal | 09800 |
Code commune | 09035 |
Démographie | |
Gentilé | Balaguérois |
Population municipale |
196 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 57′ 02″ nord, 1° 02′ 40″ est |
Altitude | Min. 467 m Max. 1 253 m |
Superficie | 17,84 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Ouest |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Localisée dans le nord-ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lez et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Balaguères est une commune rurale qui compte 196 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 379 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Balaguérois ou Balaguéroises.
Géographie
Localisation
La commune de Balaguères se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 46 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 9 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Engomer (1,4 km), Arrout (1,4 km), Cescau (2,1 km), Audressein (2,9 km), Castillon-en-Couserans (3,4 km), Moulis (4,0 km), Sor (4,3 km), Argein (4,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Balaguères fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Balaguères est limitrophe de onze autres communes dont deux dans le département de la Haute-Garonne[5].
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1073 - Aspect » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 17,84 km2[8],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,08 km2[7].Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 786 mètres. L'altitude du territoire varie entre 467 m et 1 253 m[11].
- Agert (à gauche) et Alas (à droite) vue depuis la tour Sainte-Catherine.
Balagué vu depuis la tour Sainte-Catherine. Balagué vu depuis Lacagne.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par le Lez, le Rieu d'Osque, le ruisseau de Lachein, le ruisseau de la Hille, le ruisseau de Lasquert, le ruisseau des Piches et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[13],[14].
Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[15].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[16].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionalesSaint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[21] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[22],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[23], à 12,3 °C pour 1981-2010[24], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[25].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[28].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien »[30], d'une superficie de 4 377 ha, un ensemble de petits massifs calcaires karstifiés avec sites à orchidées exceptionnels et des grottes de reproduction pour les chauves-souris[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[32] :
- les « forêts de Saleich et de l'Estelas et stations sèches de Francazal et de Salège » (3 194 ha), couvrant 16 communes dont 8 dans l'Ariège et 8 dans la Haute-Garonne[33] ;
- la « partie aval du Lez entre Les Bordes-sur-Lez et Saint-Girons » (76 ha), couvrant 9 communes du département[34],
- la « soulane de Balaguères au Char de Liqué » (5 178 ha), couvrant 13 communes du département[35] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[32] : le « massif d'Arbas » (27 233 ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[36].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Balaguères est une commune rurale[Note 9],[38]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Hameaux
Cette commune assez vaste n'a pas de village portant son nom, c'est une petite vallée avec différents villages dont Balagué, Agert, Vignau, Alas[5].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 223, alors qu'il était de 211 en 2013 et de 190 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 48 % étaient des résidences principales, 43 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,3 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Balaguères en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (43 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Balaguères[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 48 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 43 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9 | 9,7 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 618 et D 204.
L'accès le plus proche à la A64 est à 25 km au nord sur Saint-Martory[40].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Balaguères est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[41],[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Balaguères[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45].
Toponymie
Balaguère est un « vent du sud », chaud et fort.
Histoire
Balagué, Agert et Alas font partie dès le XIIe siècle de la seigneurie d'Aspet, ainsi que le vigneau d'Engomer, Montgauch, Bareilles et Mauvezin-de-Prat. Cette seigneurie devient au cours du Moyen Âge une puissante baronnie. Le , Guy d'Encausse, seigneur de Labastide près de Rieucazé, se rend acquéreur d'Alas-Balagué qu'il céda à Jean-Jacques de Solan. En 1667, par édit du mois d'avril, le roi Louis XIV ordonne le rachat des dix-huit paroisses engagées en 1642 et 1643 ; elles entrent toutes dans le domaine royal. Mais par la suite, certaines sont vendues à nouveau (Castelbiague, Pointis-Inard, Alas, Agert, Balagué). D'autres restèrent en paréage avec le roi : Affis (His), Arbas, Ganties, Mauvezin, Montastruc et Rouède. Restent définitivement sous la main du roi, seul seigneur : Aspet, Chein, Escaich, Estadens, Montgauch-Bareilles et Saleich.[réf. nécessaire]
Dès 1905, du beurre était fabriqué dans le cadre d'une fruitière.[réf. nécessaire]
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Balaguères est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[46].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[47].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[48],[49].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2019, la commune comptait 196 habitants[Note 11], en diminution de 2 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[56] | 1975[56] | 1982[56] | 1990[56] | 1999[56] | 2006[57] | 2009[58] | 2013[59] |
Rang de la commune dans le département | 93 | 128 | 137 | 113 | 134 | 138 | 141 | 141 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie
Production certifiée agriculture biologique de miel, pollen, propolis, gelée royale à Alas.
Enseignement
Balaguères fait partie de l'académie de Toulouse.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 108 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 191 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 960 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 3,8 % | 8,3 % | 13,8 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 116 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (65,5 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 13],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 78, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 16].
Sur ces 78 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 92,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
Activités hors agriculture
12 établissements[Note 14] sont implantés à Balaguères au [I 19]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 12 entreprises implantées à Balaguères), contre 12,9 % au niveau départemental[I 20].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[60]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[61].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 31 | 20 | 18 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 694 | 565 | 616 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole[Note 16] de 1988 à 20 en 2000 puis à 18 en 2010[61], soit une baisse de 42 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[63]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 694 ha en 1988 à 616 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 34 ha[61].
Culture et festivités
Balaguères fait partie des communes ayant reçu l'étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Balaguères fut un des lieux de tournage du film Le Retour de Martin Guerre en 1982, avec Nathalie Baye, Gérard Depardieu et Bernard-Pierre Donnadieu.
Activités sportives
Écologie et recyclage
Une minuscule arachnide, le palpigrade Eukoenenia pyrenaella a été observée uniquement dans la grotte Sainte-Catherine.
La déchetterie intercommunale la plus proche se trouve à Audressein.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Réseau de Paloumé, cavité naturelle de plus de 750 mètres de dénivelé et 10 kilomètres de développement (cf. Liste des plus profondes cavités naturelles) ; c'est à la fois la plus profonde et la plus longue cavité naturelle souterraine du département de l'Ariège.
- Grotte Sainte-Catherine
- Tour Sainte-Catherine.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Agert (en partie romane).
- Église Saint-Pierre d'Alas.
- Église Saint-Vincent de Balagué.
Église Notre-Dame de l'Assomption d'Agert. Église Saint-Vincent de Balagué. - Cadran solaire au chevet de l'église de Balagué. Sur le haut du cadran est représenté un ange avec la date de 1862
Une rue d'Alas.
Personnalités liées à la commune
- François-Joseph Samiac (1858-1923), ecclésiastique, historien[64], né à Alas.
- Pierre Samiac (né le 7 novembre 1861 sur la commune, mort le 3 février 1928 à Paris), escrimeur sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1900 à Paris au fleuret[65].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Balaguères »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ign.fr, Institut géographique national.
- « Gouffre de la Riouère - Plan », sur smsp-speleo.blogspot.com, bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire, 1962 (no 9) (consulté le ).
- « Grotte du Bouleau ou grotte Blanche - Plan et coupe », sur smsp-speleo.blogspot.com, bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire, 1964 (no 11) (consulté le ).
- « Trou de la Coume d'Artigue - Plan et coupe », sur smsp-speleo.blogspot.com, bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire, 1964 (no 11) (consulté le ).
- « Hydrographie de Balaguères (Ariège) », Bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire, no 32, (lire en ligne [sur smsp-speleo.blogspot.com], consulté le ).
- « Circulation de la Coume d'Artigue et du Clot de Barou en période de crue - Plan », sur smsp-speleo.blogspot.com, Bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire, 1992 (no 32) (consulté le ).
- « Circulation du Clot de Barou en période de crue - Coupe », sur smsp-speleo.blogspot.com, Bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire (consulté le ).
- « Circulation de la Coume d'Artigue en période de crue - Coupe », sur smsp-speleo.blogspot.com, Bulletin de la Société méridionale de Spéléologie et Préhistoire (consulté en ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[9],[10]
- Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Balaguères » (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Balaguères - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Balaguères - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Balaguères » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Balaguères » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Balaguères » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Balaguères » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Balaguères » (consulté le ).
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- « Pierre Samiac », sur olympedia.org (consulté le )
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