Castillon-en-Couserans

Castillon-en-Couserans (occitan : Castilhon de Coserans) est une commune française, située dans département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Pour les articles homonymes, voir Castillon.

Castillon-en-Couserans

Chapelle du Calvaire de Castillon-en-Couserans.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Patrick Timbart
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09085
Démographie
Gentilé Castillonnais
Population
municipale
401 hab. (2019 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 55′ 18″ nord, 1° 02′ 00″ est
Altitude 537 m
Min. 518 m
Max. 1 320 m
Superficie 4,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
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Castillon-en-Couserans
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Castillon-en-Couserans
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Castillon-en-Couserans
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Castillon-en-Couserans
Liens
Site web castillon09.com/

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lez, le ruisseau d'Astien et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Castillon-en-Couserans est une commune rurale qui compte 401 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 211 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Castillonnais ou Castillonnaises.

    La petite ville s'étale au pied d'une butte boisée couronnée par une chapelle bâtie sur l'emplacement d'un ancien château fort des comtes de Comminges.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle du Calvaire, classée en 1906.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
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    • 4Carte avec les communes environnantes

    La commune de Castillon-en-Couserans se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 47 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 12 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Audressein (1,2 km), Cescau (1,3 km), Sor (1,9 km), Salsein (2,4 km), Les Bordes-sur-Lez (2,5 km), Arrout (2,7 km), Arrien-en-Bethmale (2,8 km), Balaguères (3,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Castillon-en-Couserans fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].

    Castillon-en-Couserans est limitrophe de six autres communes.

    Communes limitrophes de Castillon-en-Couserans[5]
    Cescau Engomer
    Audressein Moulis
    Bordes-Uchentein Arrien-en-Bethmale

    Cette commune située dans les Pyrénées en Couserans à l'ouest du département de l'Ariège est le bourg-centre du Castillonnais. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches métamorphiques datant du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées,[8].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,94 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,05 km2[7]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 802 mètres. L'altitude du territoire varie entre 518 m et 1 320 m[12].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Castillon-en-Couserans.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Lez, le ruisseau d'Astien, le Clot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[14],[15].

    Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 042 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eylie d'en Haut », sur la commune de Sentein, mise en service en 1991[24] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 319,6 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 12 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 12,3 °C pour 1981-2010[29], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[30].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[31],[32].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] : le « massif du Bouireix et montagnes de Sourroque » (13 572 ha), couvrant 14 communes du département[35], et la « partie aval du Lez entre Les Bordes-sur-Lez et Saint-Girons » (76 ha), couvrant 9 communes du département[36] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[34] : les « massifs du mont Valier, du Bouirex et montagnes de Sourroque » (32 357 ha), couvrant 18 communes du département[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Castillon-en-Couserans est une commune rurale[Note 8],[38]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,3 %), prairies (19 %), zones urbanisées (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 390, alors qu'il était de 379 en 2013 et de 408 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 47,6 % étaient des résidences principales, 33,1 % des résidences secondaires et 19,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,8 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Castillon-en-Couserans en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,4 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Castillon-en-Couserans en 2018.
    Typologie Castillon-en-Couserans[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 47,6 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 33,1 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 19,3 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 18, D 318 et D 618 (ex-route nationale 618).

    Risques majeurs

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Castillon-en-Couserans.

    Le territoire de la commune de Castillon-en-Couserans est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[41],[42].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, le Lens, ou ruissellement d'un versant[43].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Castillon-en-Couserans[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 16 août 2018[46].

    Toponymie

    En occitan, castelhon, "petit château".

    Histoire

    La gare du tramway en 1915

    Des vestiges d'un château féodal du XIIe siècle, il ne reste qu'une chapelle castrale fortifiée au XVIe siècle. Un seigneur féodal : Odon de Castillon[47] est mentionné pour la première fois en 1156.

    Les foires et marchés de Castillon étaient fréquentés à la bonne saison par les Espagnols venus à pied du val d’Aran ou de la vallée de la Noguera Pallaresa pour y vendre des laines et du sel. Ce fait est attesté par les écrits de Louis de Froidour, Grand-maître des Forêts nommé par Colbert, en 1667 lors de sa grande visite d’inspection dans le Couserans.

    Lors de la foire de Saint-Marc, le 25 avril, les pauvres se rassemblaient dans la rue Nougarol, les femmes avec une quenouille, les hommes avec un bâton de berger, pour offrir leurs services aux maîtres pour un an. Jusqu'en 1900, on parlait ainsi de la "Foire aux domestiques"[48].

    De 1911 à 1937, un tramway électrique desservait Castillon au départ de Saint-Girons, dédié au transport des minerais des mines de Sentein et du port d'Orle.

    En 1940, le groupement 28 des chantiers de la jeunesse s'implante sur la commune avant d'être déplacé, en mars 1943, en Dordogne[49].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Castillon-en-Couserans est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[50].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[51].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[52],[53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1974 Jean-Marie Chayron SFIO-PS Conseiller général
    1974 1982 Claude Ané PS  
    1982 2001 Marc Bressou DVG  
    2001 2014 Robert Zonch PS Conseiller général
    2014 En cours Patrick Timbart DVG Cadre supérieur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

    En 2019, la commune comptait 401 habitants[Note 10], en diminution de 6,31 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8217098749161 0001 1411 1701 2111 205
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1651 0721 0501 054990980966860826
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    782835843650620610607614567
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    536475429373403424399423401
    2019 - - - - - - - -
    401--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[58] 1975[58] 1982[58] 1990[58] 1999[58] 2006[59] 2009[60] 2013[61]
    Rang de la commune dans le département 55 48 81 71 71 73 73 73
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Enseignement

    Castillon-en-Couserans fait partie de l'académie de Toulouse et dispose d'une école publique primaire et d'un centre de loisirs.

    Santé

    Castillon compte la maison de santé des quatre vallées avec médecin, dentiste, infirmières, kinésithérapeute.. Une pharmacie et un EHPAD sont également présents.

    Culture et festivités

    Activités sportives

    • Le Club olympique du Castillonnais (rugby à XV), en difficulté, a été forfait général en seniors pour la saison 2017-2018[65] mais est associé avec l'école de rugby du Couserans basée à Saint-Girons.
    • Pêche, pétanque,

    Écologie et recyclage

    La déchetterie intercommunale se trouve sur la commune proche d'Audressein.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 180 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 311 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 670 [I 10] (19 820  dans le département[I 11]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 12]14,4 %9,9 %13,8 %
    Département[I 13]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 194 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (58,5 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 193 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 185 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 116, soit un indicateur de concentration d'emploi de 166 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,1 %[I 16].

    Sur ces 116 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 63,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Activités hors agriculture

    75 établissements[Note 13] sont implantés à Castillon-en-Couserans au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 19].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble75
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    56,7 %(12,9 %)
    Construction56,7 %(14,2 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1925,3 %(27,5 %)
    Information et communication11,3 %(1,8 %)
    Activités financières et d'assurance34 %(2,8 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    79,3 %(13,2 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3040 %(14,4 %)
    Autres activités de services56,7 %(8,8 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 75 entreprises implantées à Castillon-en-Couserans), contre 14,4 % au niveau départemental[I 20]. Les un entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :

    • SARL Boulangerie Escrive, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (147 k€)

    Castillon est un bourg central pour la vallée du Lez et ses affluents. À ce titre, les principaux commerces et services nécessaires à la vie locale et touristique sont présents[67].

    Castillon se distingue par de nombreuses foires et marché : foire aux fleurs le 2e dimanche de mai, foire agricole du printemps le 1er mardi de mai, foire agricole d’automne le dernier mardi d’octobre, Foire aux arbres mi-novembre, vide-greniers en juillet août et marché tous les 1er et 3e mardi du mois le matin puis chaque mardi en juillet et août.

    La marque Massipou y affine ses fromages.

    Ce secteur des Pyrénées centrales est le berceau de la race ovine Castillonnaise et du cheval Castillonnais.

    Office du tourisme ouvert toute l'année, camping municipal.

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations643
    Superficie agricole utilisée (ha)19110849

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[68]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[69]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 16] de 2010 (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 49 ha[69].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle romane du Calvaire du XIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Son blasonnement est : De gueules, à une tour d’argent, surmontée d'une cigogne du même.


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • La chapelle castrale de Castillon dite chapelle du Calvaire ou église Saint-Pierre, XIIe – XIIIe siècle : le secret des anges, Geneviève Pic-Patrouix, Éd. Atelier du Soleil, 1998.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
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    Site de l'Insee

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    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Castillon-en-Couserans » (consulté le ).
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    18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castillon-en-Couserans » (consulté le ).
    20. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Castillon-en-Couserans et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. « Carte géologique de Castillon-en-Couserans » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
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    12. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
    13. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
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    18. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    21. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    70. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    71. « Un député couserannais sur les barricades : Député de l'Ariège, issu du Couserans, Xavier Durrieu n'hésite pas à défendre la liberté et la République lors du coup d'Etat de Louis Bonaparte. », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
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