Neugartheim-Ittlenheim

Neugartheim-Ittlenheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Neugartheim-Ittlenheim

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Kochersberg
Maire
Mandat
Aurélie Dyeul
2020-2026
Code postal 67370
Code commune 67228
Démographie
Population
municipale
795 hab. (2019 )
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 19″ nord, 7° 32′ 46″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 294 m
Superficie 4,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouxwiller
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Neugartheim-Ittlenheim
Géolocalisation sur la carte : France
Neugartheim-Ittlenheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Neugartheim-Ittlenheim
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Neugartheim-Ittlenheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Les habitants de cette commune sont appelés les Neugartheimois Ittlenheimois et les Neugartheimoises Ittlenheimoises.

    Géographie

    Neugartheim-Ittlenheim est située au pied de la colline du Kochersberg (302 m), qui est le sommet le plus élevé entre les cours de la Souffel et la Zorn.

    Communes limitrophes de Neugartheim-Ittlenheim
    Willgottheim Schnersheim
    Wintzenheim-Kochersberg
    Kuttolsheim Fessenheim-le-Bas

    Urbanisme

    Typologie

    Neugartheim-Ittlenheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,2 %), zones urbanisées (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), cultures permanentes (2,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le 1er janvier 1973, la commune devient Neugartheim-Ittlenheim à la suite du rattachement du village de Neugartheim à la commune d'Ittlenheim.

    De cette fusion sont nés une nouvelle école primaire, une mairie, une salle des fêtes ainsi qu'un lieu de loisir, tous situés entre les deux villages.

    Héraldique

    Les armes de Neugartheim-Ittlenheim se blasonnent ainsi :
    « D'azur à la bande d'or, accompagnée de six coquilles du même ordonnées en orle. »[8].


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Jean-Charles Gangloff[9]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2019, la commune comptait 795 habitants[Note 3], en augmentation de 1,02 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    307272168207235267224233248
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    236234240224225213215196200
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    207210197152159154153147153
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    144149371523522606687698798
    2017 2019 - - - - - - -
    799795-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Rémi de Neugartheim : certains éléments permettent de faire remonter la construction de l'édifice original au XVIe siècle. De cette église primitive, probablement due à l'architecte Strup Christman, il ne reste plus rien. Le bâtiment actuel est daté de 1784 (selon une inscription sur la porte sud). L'église a été entièrement restaurée en 1994 et est inscrite à l'inventaire préliminaire des monuments historiques.
    • Église Saints-Philippe -et-Jacques d'Ittlenheim.
    • Monument commémoratif de la ligne de télégraphe Chappe Strasbourg - Paris : sur le mont Kochersberg, en lieu et place de l'ancien relais de cette ligne (qui a lui-même succédé au château du XIIIe siècle détruit trois siècles plus tard et dont il ne reste que le fossé périphérique), a été érigé un monument constitué d'une reproduction (inerte) de la partie visible d'un relais optique de l'époque, en service de 1797 à 1852. Il se voit (par temps clair) à une bonne dizaine de kilomètres (au moins jusqu'à Dingsheim, premier relais de la ligne citée).

    Personnalités liées à la commune


    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    9. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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