Nogent (Haute-Marne)
Nogent est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Nogent.
Nogent | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles | ||||
Maire Mandat |
Anne-Marie Nédélec 2020-2026 |
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Code postal | 52800 | ||||
Code commune | 52353 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nogentais | ||||
Population municipale |
3 591 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 01′ 49″ nord, 5° 20′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 302 m Max. 410 m |
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Superficie | 54,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Nogent (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nogent (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | villedenogent52.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Nogentais.
Géographie
Localisation
Bâtie sur un plateau rocheux, à 400 m d'altitude, la ville haute domine la vallée de la Traire, affluent de la Marne. Aujourd’hui, Nogent, ville industrielle de 3 985 habitants (4e ville du département), se trouve à proximité des autoroutes A31 et A5. Dans un cadre boisé, calme et verdoyant, elle n’est plus qu’à 2 heures et demie de Paris, Lyon, l’Allemagne et la Suisse. Cette situation favorable place le bassin nogentais en pleine modernisation, en excellente position dans l’Europe.
Communes limitrophes
Sarcey Mandres-la-Côte |
Lanques-sur-Rognon | Ninville | ||
Louvières | N | Is-en-Bassigny | ||
O Nogent (Haute-Marne) E | ||||
S | ||||
Vesaignes-sur-Marne Thivet |
Vitry-lès-Nogent | Sarrey |
Climat
Nogent est soumise, comme la Haute-Marne et plus spécialement le plateau de Langres, à un climat semi-océanique avec de sensibles influences continentales. Les précipitations sont abondantes : entre 810 et 1 070 mm par an, qui se répartissent assez régulièrement tout au long de l'année. Elles sont toutefois plus marquées de novembre à mars et en mai. On compte de 150 à 180 jours de précipitations dont 20 à 30 jours avec chutes de neige. La température moyenne annuelle est fraîche, elle se situe autour de 9 °C, avec 70 à 85 jours de gel, dû à l'altitude relativement élevée de Nogent (environ 400 mètres, sur un plateau rocheux). La durée d'insolation totale annuelle est voisine de 1 750 heures, mais ne dépasse pas 170 heures en moyenne de novembre à janvier. Les vents modérés en moyenne, dominent des secteurs Sud à Ouest, avec une composante de Nord-Est non négligeable en hiver.
Les étés sont chauds, parfois caniculaires, avec des températures avoisinant quelquefois les 35 °C. Ils sont aussi orageux.
Les hivers ont tendance à être longs et froids, avec des températures descendant sous les −15 °C, parfois bien moins (−18 °C début 2007, −20 °C en ).
Urbanisme
Typologie
Nogent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nogent, une unité urbaine monocommunale[4] de 3 752 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), prairies (31,5 %), terres arables (24 %), zones urbanisées (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Ce toponyme, comme la plupart des Nogent de France vient de novio-, élément gaulois signifiant « nouveau », et le suffixe *-entum indiquant un village, un habitat ; soit « le nouveau village »[11].
Gentilé : Nogentais(es). Anecdotiquement, les habitants de la ville haute sont surnommés les Fouéroux et les habitants de la ville basse les Balibeux.[réf. nécessaire]
Histoire
L'existence de mégalithes (dolmens, notamment celui de la Pierre Alot) prouve son origine fort ancienne. À l'époque romaine, le site se trouve sur le passage de la voie qui mène de Langres à Trèves. Ce n'est qu'en 610 que l'histoire fait mention de Nogent pour la première fois : Nogentum. On peut donc penser que la forteresse avait déjà une place importante à cette époque. On ne sait pourtant pas qui gouvernait alors. Des seigneurs ? Si c’est le cas, il ne nous est resté aucune trace de leurs actes et de leurs noms.
D'après un historien, Roger Ier de Blois, fils d'Eudes Ier, comte de Blois et petit-fils de Thibaut Ier, comte de Provins, aurait hérité de Nogent par son père et mourut en 1024. Il fut repris par des membres de la famille, puis le seigneur de Broyes et Beaufort eut une fille qui pour son mariage apporta en dot la seigneurie de Nogent. De cette union naquit Renier qui fut témoin avec Milon de Chaumont, d’une transaction passée entre le duc de Bourgogne et l’abbaye de Saint-Bénigne de Dijon. Il refusa de reconnaître la suzeraineté de Robert de Bourgogne, évêque de Langres (fils de Henri de Bourgogne), qui était alors un des plus riches seigneurs du royaume. C'était compter sans les alliances. En effet, Hugues Ier, Comte de Champagne, en épousant Élisabeth de Bourgogne était devenu le cousin de l'évêque de Langres et prit son parti, tous deux vinrent mettre le siège devant le château de Nogent. Ainsi qu'il résulte de la charte suivante, les vainqueurs donnèrent alors à l’abbaye de Saint-Bénigne de Dijon l'église Sain-Jean, l’église Saint-Germain et une petite chapelle qui se trouvait dans les habitations seigneuriales. Cette charte se trouve désormais dans les archives départementales ; en français :
« Moi Robert, par la grâce de Dieu, évêque de Langres, j’ai donné à Dieu et à saint Bénigne, patron de l’église de Dijon, la chapelle de Nogent, les églises et tout ce qui dépend de cette chapelle. […] cela s’est fait dans le temps que j’assiégeais le château de Nogent ».
Une fois cette donation accomplie, l'abbaye de Dijon envoya aussitôt un prieur pour administrer. L'église Saint-Germain était alors l'église mère et la cure de Nogent y était attachée ; l'église Saint-Jean n’était que la succursale.
La construction de l’église Saint-Germain, faite par les soins de l’abbé Guillaume de Volpiano, le réformateur de l'église Saint-Bénigne, remonte à la fin du Xe siècle. Sa charpente élégante que masque aujourd’hui un plafond, indique bien cette date ; mais l’église paraît avoir été presque entièrement reconstruite au XVe siècle car les fenêtres du chœur appartiennent à la dernière période de l’architecture ogivale. Cette église est dédiée à saint Germain l’auxerrois évêque d’Auxerre au Ve siècle.
C’est à cette époque que la coutellerie s’implante à Nogent et le nombre d'habitants dut s'accroître considérablement puisque l'église Saint-Jean devient l'église mère et Saint-Germain la succursale.
S'ensuivit une période calme jusqu'à ce que Thibaut V, comte de Champagne qui avait déjà de grandes propriétés dans le Bassigny voulut accaparer toute la région. Tous les seigneurs se liguèrent contre lui et le sire de Nogent également. Thibaut n'avait point de forteresse pour défendre ses domaines sur la frontière de l'est c'est pourquoi il avait tout intérêt à occuper la forteresse de Nogent. Après quatre années de combats acharnés, le sire de Nogent, Rénier IV succomba à une attaque et ses fils signèrent en 1235 une transaction par laquelle ils abandonnèrent la terre et le château de Nogent au comte de Champagne. Et comme l'année précédente Thibaut avait hérité du royaume de Navarre, Nogent fut appelé Nogent-le-Roi. Son premier soin fut de réparer et d'agrandir les fortifications puis il confia la garde du château à un gouverneur. Il aimait beaucoup Nogent qu'il venait souvent visiter et s’attira l'affection et l’estime de tous en affranchissant, en les habitants du pays, qui jusque-là soumis aux lois du servage étaient attachés aux terres qu'ils cultivaient moyennant redevance et étaient vendus avec elles.
En 1285, Nogent, avec la Champagne, est intégré au domaine royal.
Durant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les Anglo-Bourguignons s'emparent de la ville en 1417.
En 1486, par suite des guerres, il n’y avait plus à Nogent que 92 chefs de famille.
Arrivent ensuite les guerres de Religion.
Après quoi, Richelieu arriva au pouvoir et fit détruire la plupart des forteresses. Les châteaux de Montigny et de Coiffy bien qu'appartenant à la couronne, furent rasés. Toutefois, le château de Nogent qui devait subir le même sort, échappa à cette destruction. Les habitants demandèrent qu'on le conservât et l'ordre de démolition fut retiré, à la condition qu'ils se chargeraient seuls de le garder (à cette époque, 50 villages des environs devaient fournir les subsistances nécessaires à la garnison du château et y faire le service militaire) sous le commandement d’un gouverneur nommé par le roi.
La guerre de Trente Ans vint frapper la population. Nogent, devenue ville frontière, eut rudement à souffrir.
Par ailleurs, la peste, suite inévitable de la guerre, se déclara en 1637 et fit plus de 500 victimes en moins de 60 jours. En 1639, il n'y avait plus que 120 habitants à Nogent-le-Haut tandis que la population de Nogent-le-Bas n’atteignait que le tiers de ce chiffre.
Quant à la forteresse de Nogent, à partir de Richelieu, elle devint désuète ; comme tous les anciens châteaux forts, son rôle est terminé. Les remparts, encore intacts au commencement du XVIIIe siècle, s'écroulèrent bientôt faute d'entretien et, aujourd'hui, ce ne sont que des ruines. Seule subsiste une tour d'angle, reconstruite au XIXe siècle.
Au XVIIIe siècle, la coutellerie prend son essor et atteint son apogée à la fin du XIXe. L'activité industrielle est prospère : des usines se créent et le bassin nogentais compte alors 6 000 couteliers.
La renommée de la fabrication nogentaise est si bien établie vers la fin du XVIIIe siècle et le patriotisme de ses habitants si bien connu que le , le Comité de Salut Public ordonne au citoyen Pradier, inspecteur et contrôleur général des armes blanches à l’assemblée nationale, de se transporter à Nogent pour y monter des fabriques de sabres à l’usage de la cavalerie. Le , l'assemblée de la ville de Nogent rédige une proclamation qui porte que les ouvriers aient à cesser leur travail ordinaire pour ne s'occuper que de celui propre à l’utilité de la chose commune. Les maîtres couteliers soumissionnent en commun une fourniture de 15 000 lames de sabres. Si les sabres arment la cavalerie, les baïonnettes manquent à l'infanterie. Dans le mois de floréal an III (), la Convention ayant demandé d'ajouter la fourniture des baïonnettes, la Société populaire de Nogent réunit tous les ouvriers en ciseaux, les encadre par des ouvriers couteliers et livre les baïonnettes demandées. Ces armes ont été fabriquées pour la plus grande partie à l'usine des étangs qui depuis a été transformée en une imprimerie et dans l'église Saint-Germain qui fut transformée en manufacture de sabres pour les besoins de la cause.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Nogent-le-Roi[12], porta provisoirement le nom de Nogent-Haute-Marne[13].
Le 6 décembre, durant la guerre franco-prussienne de 1870, une compagnie de mobiles de Haute-Savoie, de la garnison de Langres, met en fuite un détachement allemand venu faire des réquisitions à Nogent[14].
En 1890, la commune a laissé le nom de Nogent-le-Roi pour celui de Nogent-en-Bassigny[13].
En 1972, la commune a absorbé celles voisines de Donnemarie, d’Essey-les-Eaux et d’Odival et, dans le même temps, changé son nom en Nogent simplement[13].
Politique et administration
Administration municipale
6 adjoints, 3 « maires délégués » (anciennes communes de Donnemarie, Essey-les-Eaux, Odival) et 16 conseillers municipaux (2014).
La commune dépend de la préfecture de Chaumont, c'est aussi un chef-lieu de canton.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 3 591 habitants[Note 3], en diminution de 7,8 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune comprend deux écoles primaires et un collège.
Économie
L’activité économique de Nogent s’appuie sur une longue tradition coutelière et la fabrication des couteaux de toutes sortes a occupé autrefois la majorité des ouvriers au point que Nogent a été surnommé, au XIXe siècle : « Nogent-les-Couteaux ».[réf. souhaitée]
À partir des années 1980, cette activité économique a fortement baissé. Des usines ont fermé et le chômage a frappé la ville. Les chiffres de la démographie en témoignent : la ville est passée de 5318 habitants en 1982 à 3953 en 2011, et a perdu mille habitants entre 1982 et 1999, soit près de 20 % de sa population en moins de vingt ans.
Depuis plusieurs décennies, les entreprises nogentaises ont adapté et diversifié leurs techniques de fabrication en développant la maîtrise de leurs savoir-faire pour servir les marchés modernes, de plus en plus exigeants : Automobile, Aéronautique, Instruments de chirurgie, Prothèses, Forge, Estampage et Usinage, Traitements de surface, Outillage à main, Coutellerie et Cisellerie.
Nogent a pris désormais un engagement important pour l'avenir au travers de son SPL NOGENTECH : plus de 2000 salariés offrent des prestations de haute qualité dans les métiers de la mécanique et de la transformation des métaux avec une spécificité dans les instruments chirurgicaux et prothèses.
Nogent est également le siège du Pôle Technologique de Haute-Champagne qui abrite une antenne du CRITT-MDTS et de l'UTT et est labellisé Pôle d'Excellence Rurale par la DIACT depuis 2006.
La société Vicat dispose d'une unité de production de béton.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Dolmen de Marsois, classé au titre des monuments historiques en 1949[21].
- Deux églises : église Saint-Jean, gothique, à Nogent-le-Haut et église Saint-Germain, romane, à Nogent-le-Bas dont l'abside est classée aux Monuments de France.
- Maison natale de Bernard Dimey.
- Place de l'Hôtel-de-Ville remarquable (place Charles-de-Gaulle), avec sa fontaine et la façade de la mairie (à gauche de laquelle se trouve une cloche ancienne mais hors d'usage), place qui est assez souvent rénovée ou améliorée.
- Musée de la Coutellerie (place de l'Hôtel-de-Ville).
- La crypte, située sous la place de l'Hôtel-de-Ville, accessible seulement aux Journées du Patrimoine.
- Tour à créneaux des anciens remparts de Nogent, reconstituée au XIXe siècle. Elle surplombe la vallée de la Traire, affluent de la Marne.
Personnalités liées à la commune
- Arthur Daguin (1849-1944) : historien né à Nogent ;
- Suzanne Berlioux (1898-1984) : entraîneuse de natation née à Nogent ;
- Bernard Dimey (1931-1981) : poète et écrivain né à Nogent ;
- Julien Cafaro (?-) : acteur originaire de Nogent[réf. nécessaire].
Héraldique
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Les armes de Nogent se blasonnent ainsi : D'azur au lion d'argent.
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Nogent et le Cinéma
Dans le film de Jean Renoir La Bête humaine, tourné en 1938, Roubeau interprété par Fernand Ledoux s’exclame « C’est un beau couteau... mais c’est un Nogent ! », soulignant la réputation de la coutellerie et s'affranchissant du suffixe -en-Bassigny alors en vigueur[22].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nogent », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 145.
- À ne faut pas confondre avec l'actuelle ville du même nom située en Eure-et-Loir.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- La Savoie armée 1870-1871
- Les maires de Nogent, sur Geneawiki
- Extrait de la fiche de M. Robert HENRY, sur lesbiographies.com
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Cimetière mixte (tumulus) », notice no PA00079161, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La Coutellerie de Nogent », sur villedenogent52.fr (consulté le ).
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