Noisy-Rudignon

Noisy-Rudignon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Noisy.

Noisy-Rudignon

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Gilles Zeigneur
2020-2026
Code postal 77940
Code commune 77338
Démographie
Gentilé Noisy-Rudignonais
Population
municipale
597 hab. (2019 )
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 10″ nord, 2° 55′ 51″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 126 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Noisy-Rudignon
Géolocalisation sur la carte : France
Noisy-Rudignon
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Noisy-Rudignon
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Noisy-Rudignon
Liens
Site web noisy-rudignon.fr

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Noisy-Rudignon dans le département de Seine-et-Marne

    Noisy-Rudignon est situé à 6,5 km au sud de Montereau-Fault-Yonne.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Noisy-Rudignon.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul ouvrage : l'aqueduc de la Vanne, qui achemine de l’eau potable vers Paris.

    Sa longueur totale sur la commune est de 2,53 km[2].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 724 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[5]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau[6], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[7] à 11,6 °C pour 1991-2020[8].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

    Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

    • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[11],[12].
    • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[11],[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Noisy-Rudignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

    Lieux-dits et écarts

    Carte du cadastre de la commune de Noisy-Rudignon.

    La commune compte 33 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[19] (source : le fichier Fantoir) dont le Village, les Têtes, Champfou, Jérusalem, Les Griottes.

    La commune de Noisy Rudignon est à l'origine formée par le bourg de Noisy-Le-Sec, auquel a été rattaché en 1832 le hameau de Rudignon, qui faisait initialement partie de la commune de Flagy[20].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,5% ), zones urbanisées (9,5 %)[21].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[22],[23],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[24].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[25].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 248 dont 99,6 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 0,4 % d'appartements[Note 5].

    Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,4 % contre 9,6 % de locataires[26] dont, 5,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 0,9 % logés gratuitement.

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (BlennesÉgreville) du réseau de cars Transdev[27].

    Toponymie

    Noisy : est mentionné sous les formes Nosiacum en 1164[28] ; Decima de Nusiaco en 1203[29] ; Noysi en 1265[30] ; Nesy en 1586[31] ; Noisy en l'an IX ; Noisy-le-Sec au XIXe siècle[32].
    La localité était dénommée nosiacum, terme de bas-latin faisant référence à la grande quantité de noyers présents sur ce territoire[33].

    La commune est créée lors de la Révolution française sous le nom de Noisy le Sec en 1793[34]. En 1832, les communes de Noisy-le-Sec et de Flagy ont changé leurs limites territoriales : le hameau de Rudignon a été détaché de Flagy pour être réuni à Noisy-le-Sec. Il faudra attendre le décret du pour que Noisy-le-Sec prenne le nom de Noisy-Rudignon.

    Rudignon : est mentionné sous les formes Ardrignon en 1400[35] ; « La ferme et métairie de Rudignon en la parroisse de Flagy » en 1785[36].
    Du nom germanique Ardrignon de hart, « dur » et wim, « ami » ; « ami sûr »[37].

    Histoire

    Le territoire de Noisy-Rudignon a longtemps appartenu à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L'église était une succursale de la paroisse de Dormelles[20].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.

    Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[34]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[38].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachées le à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[39], qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1912 Germain Constant Désiré Desmeaux   Cultivateur
    1912 1919 Léon Belliot   Cultivateur
    1919 1925 Camille Genillier   Cultivateur
    1925 1929 Léon Belliot   Propriétaire
    1929 1934 Léon Belliot   rentier
    1934 1937 Jacques Barbe   Cultivateur
    1937 1947 Camille Genillier   Rentier
    1947 1953 Gérard Masure    
    1953 1965 Marcel Genillier    
    1965 1983 André Mereuze    
    1983 1989 Gilbert Delbaere   Agriculteur
    1989   Serge Gobault    
    Les données manquantes sont à compléter.
    novembre 2005[40] mars 2014 Philippe Louguet SE  
    mars 2014[41] En cours
    (au 3 novembre 2016)
    Gilles Zeigneur   Fonctionnaire

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [42],[43].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Noisy-Rudignon est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [44],[45],[46].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[44],[48].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [44],[49].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[50].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Noisy-Rudignonais[51].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

    En 2019, la commune comptait 597 habitants[Note 7], en diminution de 2,61 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    167169204201216288327325330
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    298303289298293306319302306
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    302274253231213215214222208
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    232239244341467460522564586
    2014 2019 - - - - - - -
    620597-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 216, représentant 619 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 960 euros[55].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 32, occupant 277 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,5 % contre un taux de chômage de 5,7 %. Les 24,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,2 % de retraités ou préretraités et 6,2 % pour les autres inactifs[56].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 21 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[57].

    En 2019, 6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].

    Agriculture

    Noisy-Rudignon est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[59].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 96 ha en 1988 à 191 ha en 2010[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Noisy-Rudignon, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Noisy-Rudignon entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[59],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 7 5 4
    Travail (UTA) 14 9 7
    Surface agricole utilisée (ha) 669 680 765
    Cultures[61]
    Terres labourables (ha) 663 668 761
    Céréales (ha) 428 414 507
    dont blé tendre (ha) 286 283 297
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 52 s s
    Tournesol (ha) 79 36 s
    Colza et navette (ha) 53 59 126
    Élevage[59]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 30 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église Sainte-Barbe.

    Lieux et monuments

    • Église romane du XIIe siècle placée sous le vocable de Sainte-Barbe. Elle en renferme une statue de Sainte-Barbe en pierre calcaire peinte, ainsi qu'une statue en pierre de la Vierge à l'enfant du XVIIe siècle, de style Gâtinais[20],[62].
    • Ferme fortifiée avec échauguette, reste d'un ancien château[20].
    • Château de Rudignon[20].
    • Vieux puits communal à l'entrée de Rudignon. Réalisé en 1868, il renferme un mécanisme particulièrement élaboré et bien conservé, recouvert d'un toit à double courbure original. sur les demi-cercles formant la charpente figure l'inscription suivante "Picards frères mécanicien à Montereau"[63].
    • Porche de 1845.
    • Croix de chemins, en particulier Croix-Sainte-Anne, Croix-Sainte-Barbe, Croix Saint-Jacques, Croix Saint-Vincent[20]

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Gelineau (1920-2008), prêtre jésuite, compositeur et liturgiste français. De 1979 à 1997, il est curé des « Cinq Clochers » dont fait partie Noisy-Rudignon.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Noisy-Rudignon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 16 mars 2020 ».
    2. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 22 août 2018
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre Noisy-Rudignon et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    9. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le ).
    10. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « Réserve de biosphère de « Fontainebleau et Gâtinais » », sur mab-france.org (consulté le ).
    12. « la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    20. « Noisy-Rudignon », 21 communes, sur http://www.paysdemontereau.fr (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    22. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    23. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    24. « Le SCOT Seine et Loing », sur www.scot-seine-loing.fr (consulté le ).
    25. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    26. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 15 septembre 2020
    27. Transdev, ligne 19
    28. Annales Gâtinais, XXIII, 1905, p. 94.
    29. Depoin, Saint-Martin-des-Champs, III, p. 214.
    30. Longnon, I, p. 220.
    31. Archives nationales, S 4375.
    32. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 418.
    33. « Noisy-Rudignon », Société d’Histoire, d’Archéologie, de Généalogie et d’Echange - SHAGE 77 (consulté le ).
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Archives nationales, KK 35, fol. 64.
    36. Archives nationales de la Seine-et-Marne, H 787.
    37. Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne.
    38. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    39. « La CC2F s’agrandit : La communauté de communes du Bocage Gâtinais est vouée à disparaître. Sur les 8 communes qui la composent, 6 vont rejoindre la CC2F au prochain », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    40. « Municipales : la liste Louguet dès le premier tour », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « La nouvelle équipe municipale (SE) a été élue dans sa totalité hier soir. La liste de Philippe Louguet (adjoint au maire sortant) sort victorieuse, ses onze membres ayant tous été élus à la majorité absolue. En clair : aucun membre de la liste adverse ne siégera au conseil ».
    41. « Compte rendu sommaire de la séance du conseil municipal du 28 mars 2014 » [PDF], Comptes-rendus, Mairie de Noisy-Rudignon (consulté le ).
    42. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    43. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    44. « Commune de Noisy-Rudignon - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    45. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    46. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    47. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    48. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    49. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    50. « Schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours de Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.fr, (consulté le ).
    51. http://www.habitants.fr/habitants_noisy-rudignon_77338.html
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    55. Statistiques officielles de l'Insee, section Revenus et pauvreté des ménages, consultée le 19 septembre 2020
    56. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 4 février 2021
    57. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 4 février 2021
    58. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consultée le 4 février 2021
    59. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Noisy-Rudignon », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    60. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Noisy-Rudignon », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    62. « Église Sainte-Barbe », Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
    63. « Un puits à haute mécanique à Noisy-Rudignon (77) », sur http://www.petit-patrimoine.com (consulté le ).
    • Portail de Seine-et-Marne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.