Dompierre-sur-Charente

Dompierre-sur-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Dompierre.

Dompierre-sur-Charente

Le centre-bourg et l'église romane
de Dompierre-sur-Charente.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Gaby Touzinaud
2020-2026
Code postal 17610
Code commune 17141
Démographie
Gentilé Dompierrois
Population
municipale
470 hab. (2019 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 09″ nord, 0° 29′ 29″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 70 m
Superficie 8,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dompierre-sur-Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Dompierre-sur-Charente
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Dompierre-sur-Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Dompierre-sur-Charente

    Ses habitants sont appelés les Dompierrois et les Dompierroises[1].

    Géographie

    La commune de Dompierre-sur-Charente se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Dompierre
    Saint-Sauvant
    Chaniers Chérac
    Saint-Sever Rouffiac

    Urbanisme

    Typologie

    Dompierre-sur-Charente est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), cultures permanentes (9,8 %), prairies (6,8 %), forêts (5,1 %), zones urbanisées (4,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Dompierre est un hagiotoponyme caché. Le nom du village provient simplement du nom de l'église Saint-Pierre, en latin ecclésiastique Sanctus Petrus. Le terme sanctus qui signifie saint a eu en latin d'église un synonyme, celui de dominus signifiant maître. Les deux vocables deviennent dans la période médiévale des synonymes et, ce, jusqu'à l'époque capétienne. Dominus a donné le gallo-roman DOMNU qui explique les formes anciennes en Dom-, ainsi que les toponymes en Dom- (cf. Dommartin, Domjean, etc.), mais dans la plupart des cas, Dom- a évolué en Dam- (cf. Dammartin, etc.), tout comme DOMNA a donné dame, forme féminine. Le développement particulier du o s'explique par le fréquent emploi proclitique du mot, notamment devant les noms propres[9].

    Histoire

    En 1612, la terre d'Orlac fut vendue par Jacques Le Comte à Jacques de Verdelin, enseigne des gendarmes du duc d'Épernon, dont la fille Marie-Guillemette se maria en 1630 à Jean-Louis de Bremond d'Ars, Marquis d'Ars, maréchal de camp, tué au siège de Cognac en 1651 qui depuis est restée à sa postérité.

    L'ancien château déjà presque en ruine à la Révolution fut confisqué et vendu au nom de la Nation.

    Avant 1789, le territoire de la commune couvrait une partie de celui de Chérac.

    L'ordonnance du intègre la commune d'Orlac à celle de Dompierre-sur-Charente.

    Avant le , Dompierre-sur-Charente s'appelait simplement Dompierre.

    Dompierre de France

    Dompierre fait partie de l'Association des Dompierre-de-France regroupant 23 communes françaises dont le nom comporte Dompierre. Chaque année, une commune différente accueille la fête qui les réunit. Dompierre-sur-Charente a déjà accueilli ses cousins dompierrois et dompierrais en 2002[10]. En 2013, la fête nationale a eu lieu le 1er week-end de juillet à Dompierre-les-Ormes en Saône-et-Loire.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Florentin Fulneau PCF Ouvrier
    2001 2020 Alain Monjou   Fonctionnaire
    2020 En cours Gaby Touzinaud   Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Intercommunalité

    Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Dompierre-sur-Charente faisait partie de la Communauté de communes Vignobles et Vals boisés du Pays Buriaud qui comprenait dix communes ; cette dernière a fusionné avec la Communauté d'agglomération de Saintes le 1er janvier 2013[11].

    Depuis janvier 2013, Dompierre-sur-Charente fait donc partie de la Communauté d'agglomération de Saintes dont le siège administratif est situé à Saintes.

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 7,80 % pour la taxe d'habitation, 14,28 % sur le foncier bâti, 42,93 % sur le non bâti et 17,24 % de taxe professionnelle, et comme la communauté de communes prélève sur l'ensemble des quatre taxes, respectivement 1,67 %, 3,25 %, 8,06 % et 3,07 % cela donne au total et avant que s'y ajoutent le département et la région, 9,47 % pour la taxe d'habitation, 17,53 % sur le foncier bâti, 50,99 % sur le non bâti et 20,31 % de taxe professionnelle (chiffres 2007).

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2019, la commune comptait 470 habitants[Note 3], en diminution de 1,05 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    641535482591812811795774791
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    791764731661622595590577571
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    523531510434442401397412387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    351381374359398414439438471
    2014 2019 - - - - - - -
    462470-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sur la commune est implanté le dernier bac à chaine manuel qui permet, pendant la saison estivale et de jour, de traverser gratuitement la Charente et de rejoindre Rouffiac. Il se nomme le « Châ p'tit va loin ».

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Site du CNRTL : étymologie de dame
    10. Site des Dompierre de France
    11. La carte intercommunale de la Charente-Maritime en 2013
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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