Oroër
Oroër est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Oroër | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC de l'Oise Picarde | ||||
Maire Mandat |
Arlette Devaux 2020-2026 |
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Code postal | 60510 | ||||
Code commune | 60480 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oratoriens, Oratoriennes | ||||
Population municipale |
551 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 30″ nord, 2° 10′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 119 m Max. 153 m |
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Superficie | 9,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mouy | ||||
Législatives | 1re circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.oroer.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Hameaux et écarts
La commune regroupe les hameaux de Hénu, la Boudinière, Boursines, le Bois-Saint-Martin et Oroër.
Urbanisme
Typologie
Oroër est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (5,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Attestée sous la forme Oratorium en 835[8], terme latin signifiant oratoire ; il devint successivement Oratorüs, Orario, Aurouer en 1250, Oroir en 1454, Orouer emprez Beauvais, Oroyer en 1667[9].
Une montagne en Espagne, près de Jaca, (Province de Huesca), porte le nom : Peña Oroel, de sonorité semblable.
Histoire
Saint Evrost (appelé aussi saint Evrou), religieux natif de Beauvais, qui fonda un oratoire dans la forêt, où il accomplit des miracles, et où il fut inhumé en 600. L’évêque de Paris Chrotbert (656-663) remplaça l’oratoire (qui donna son nom au bourg) par l’église, et fit bâtir quelques édifices qui attirèrent les fidèles, mais où surtout fut fondée une abbaye pour jeunes filles : l’abbaye Notre-Dame qui fut dirigée par sainte Angadrème.
Le chapitre de Beauvais avait au hameau de Boursines une de ses quatre fermes.
Au IXe siècle, lors de l’invasion des Normands, les religieuses d’Oroër se retirèrent à Beauvais emportant les châsses de saint Evrost et de sainte Angadrème. Leur couvent fut détruit, et ce qui restait des biens fut transféré à l’Église de Beauvais, qui les donna en 1030 à l’abbaye de Saint-Paul[Laquelle ?]. Quant à l’abbaye d’Oroër, elle ne fut jamais reconstruite[9]...
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nivillers[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Mouy.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[11], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[12], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[13].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[14], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [15].
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 551 habitants[Note 3], en diminution de 4,17 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 267 hommes pour 289 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale patrimoine
Monuments
- Église dont la façade ouest loge un boulet de canon enfoncé dans la pierre depuis la guerre de Cent Ans.
- Mairie et école (rue de l'École).
Personnalités liées à la commune
- Angadrême de Renty, († 695), disciple de saint Ouen de Rouen, première abbesse du couvent de l'Oroër (ou de l'Oratoire ou de Saint-Paul-lez-Beauvais ou Sanctus Paulus Bellovacensis) ; sainte chrétienne fêtée le 14 octobre ou localement le 27 juin[24],[25].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Rostaing et Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, , 1 vol. (XII-738-XXIII p.), p. 509.
- Guy Demonchy[réf. incomplète].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
- « La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 15.
- R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417, , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d’agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
- Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430, , p. 17.
- Jean-Emmanuel Duchemin, « Arlette Devaux prend la tête du village : À la suite de la démission du maire, Pascal Allard, et de trois conseillers, de nouvelles élections ont permis de compléter le conseil et d'élire Arlette Devaux maire. », Le Courrier picard, édition de Beauvais et de sa région, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvie Godin, « Breteuil/ Froissy : Jacques Cotel nouveau président de la Cté de communes », Le Bonhomme picard, (lire en ligne).
- « Installation du conseil municipal », Actualités, sur http://www.oroer.fr/, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oroër (60480) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Nominis : Sainte Angadrême
- Forum 'orthodoxe.com' : saints pour le 14 octobre du calendrier ecclésiastique
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