Parcieux
Parcieux est une commune française située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Parcieux | |||||
Mairie de Parcieux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée | ||||
Maire Mandat |
Vincent Lautier 2020-2026 |
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Code postal | 01600 | ||||
Code commune | 01285 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Parcevins | ||||
Population municipale |
1 229 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 391 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 54′ 59″ nord, 4° 49′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 168 m Max. 287 m |
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Superficie | 3,14 km2 | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Trévoux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | parcieux.fr | ||||
Géographie
La commune de Parcieux est située à une vingtaine de kilomètres au nord de Lyon. Son territoire s'allonge d'est en ouest des pentes du coteau de la Dombes jusqu'au val de Saône dans une plaine en partie inondable. Il culmine à 278 mètres.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Parcieux est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), zones urbanisées (24,5 %), forêts (6 %), eaux continentales[Note 3] (4,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Parcieux est une très ancienne paroisse connue depuis le Xe siècle. Son église était une possession du chapitre métropolitain de Lyon. Ancienne seigneurie dépendant des sires de Villars puis de Beaujeu, elle fait partie de la souveraineté de Dombes jusqu'en 1762. Devenue française à cette date, la paroisse est intégrée en 1789 au département de l'Ain dont elle constitue dès lors une commune, incluse dans le canton de Trévoux puis dans celui de Reyrieux en 1985.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Parcieux est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Trévoux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 1 229 habitants[Note 4], en augmentation de 8,86 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture et patrimoine
Patrimoine
- L'église, placée sous le vocable de Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste, présente un chœur ogival et une partie de la nef du XIIIe siècle. Le reste de l'édifice date du XIXe siècle. Elle abrite, entre autres, un autel du XIIIe siècle et un bas-relief en bois peint daté de 1418 représentant la Cène.
- Un calvaire, érigé en 1815, est situé au sud du village.
- Le château de Grange-Blanche du XVIe siècle et restauré sous Louis XV, possède un corps de logis flanqué de quatre pavillons et de tourelles.
Personnalités liées à la commune
- Louise Labé, surnommée aussi la Belle Cordière, y vécut des heures « joyeuses » au XVIe siècle et y mourut dans sa propriété de Grange-Blanche en 1565. Musicienne, écrivain et poète, Louise est présentée comme une Lyonnaise « féministe » avant la lettre.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Parcieux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Jolibois, Histoire de la ville et du canton de Trévoux, 1853, réédition des Éditions de Trévoux, 1981.
- Henri Barthoux, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Reyrieux, , 161 p.
Article connexe
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