Parleboscq

Parleboscq est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Parleboscq

L'église de Sarran avec le cimetière.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes des Landes d'Armagnac
Maire
Mandat
Serge Tintané
2020-2026
Code postal 40310
Code commune 40218
Démographie
Gentilé Persylvains
Population
municipale
505 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 53″ nord, 0° 02′ 16″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 182 m
Superficie 40,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Parleboscq
Géolocalisation sur la carte : France
Parleboscq
Géolocalisation sur la carte : Landes
Parleboscq
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Parleboscq

    Ses habitants sont les Persylvains et Persylvaines.

    Géographie

    Localisation

    À l'extrémité orientale du département des Landes, la commune est limitrophe de celui du Gers et proche de celui de Lot-et-Garonne.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le paysage consiste en collines, vignes et bois épars contrastant avec la forêt des Landes continue plus à l'ouest.

    Point culminant de Parleboscq : 182 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 899 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1974 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records PARLEBOSCQ (40) - alt : 155 m 43° 56′ 06″ N, 0° 02′ 36″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1974 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,9 2,2 4,3 6,3 10 13,1 14,9 14,7 11,8 9,3 5 2,7 8
    Température moyenne (°C) 5,9 6,8 9,7 11,9 15,8 19,1 21,3 21,1 18,2 14,5 9,3 6,5 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 10 11,5 15,2 17,6 21,5 25,1 27,6 27,5 24,6 19,8 13,5 10,3 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,1
    16.01.1985
    −11,5
    08.02.12
    −9,5
    02.03.05
    −4
    04.04.1996
    0,8
    08.05.1974
    4,4
    05.06.1976
    7
    08.07.1978
    5
    30.08.1986
    2,5
    25.09.02
    −3,5
    26.10.03
    −8,5
    18.11.07
    −11,5
    18.12.01
    −17,1
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22
    13.01.1993
    25
    24.02.1990
    28,2
    21.03.1990
    30,5
    30.04.05
    34,5
    30.05.01
    39
    21.06.03
    39,4
    20.07.1989
    41,5
    04.08.03
    35,5
    05.09.06
    33,5
    04.10.04
    25,5
    01.11.20
    23
    17.12.1987
    41,5
    2003
    Précipitations (mm) 80 71,6 65,1 83,9 76,7 65,7 50,8 64,5 65,2 84,5 91,9 84,9 884,8
    Source : « Fiche 40218002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Hydrographie

    L'Estampon, affluent droit de la Douze, prend sa source sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Parleboscq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), cultures permanentes (22,2 %), forêts (21 %), prairies (3,6 %), eaux continentales[Note 5] (1,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Cette commune est née de la réunion de sept paroisses dont chaque église est conservée, celle de Saint-Cricq, église paroissiale, étant inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques. Le château de Lacaze, bâtisse du XVIe siècle, au portail monumental, permet l'accès au domaine et dresse derrière ses tourelles crénelées une tour-donjon cylindrique. Le château de Laballe, ancienne propriété de Fernand Laudet, est un ancien domaine producteur d'Armagnac de la région et continue d'en produire[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Jean Niney    
    mars 2008 En cours Serge Tintané DVG[15] Exploitant agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17]. En 2019, la commune comptait 505 habitants[Note 6], en diminution de 2,32 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7021 5621 3301 2111 3651 4281 3591 4521 455
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4821 5471 5751 4021 2901 2761 3011 2301 215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1411 0541 029904986967884900880
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    705653554541550504508507505
    2019 - - - - - - - -
    505--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Aquarelle de l'église Saint-Martin d'Espérous à Parleboscq.

    Les sept églises de Parleboscq[20] :

    La commune de Parleboscq est née de la réunion de sept paroisses dont chaque église est conservée dans un état variable, allant de la restauration totale prise en charge par les monuments historiques ou des fondations privées (Saint-Michel de Laballe, Saint-Cricq) à l'abandon à l'état de ruines.

    • Église de Saint-Cricq : bâtie en pierre, elle est pourvue d'un robuste clocher-tour flanqué d'une tourelle octogonale rajoutée au XVIe siècle. La date de réfection de la voûte apparaît sur une clé : 1749. L'édifice est inscrit aux Monuments Historiques. Construction : XIIIe au XVIe siècles. Restaurée au XVIe siècle et en 1999 (durée des travaux : 10 ans). Ouverte au public de mai à septembre avec visite guidée tous les mercredis de 15 h à 19 h ;
    • Église de Sarran : situé en contrebas, l'édifice date du XIVe siècle et figure à l'inventaire des MH. Il est doté d'une tour hexagonale au toit pointu. Construction : XIIe et XIIIe siècles. L'église est fermée depuis 1999 sur décision de l'architecte des Monuments historiques à cause de profondes fissures apparues dans les voûtes nécessitant des travaux de sauvegarde ;
    • Église Saint-Martin d'Espérous : au nord de la commune, elle apparaît sur une petite butte. Construit au XIIIe, restauré au XVIe siècle cet édifice conserve de belles clés de voûte. Architecture à colombages, torchis et briquettes ; XIVe et XVIe siècles puis XIXe siècle ;
    • Église Notre-Dame de Mauras : en bordure de la commune, cet édifice sans toit, conserve, malgré son état de décrépitude des éléments d'architecture intéressants. Construction : XIVe et XVIe siècles. En ruine ;
    • Église Saint-André de Bouau : l'édifice est imposant, avec un portail gothique flamboyant, et au-dessus du chœur, une voûte nervurée avec clés décorées ;
    • Église Saint-Michel de Laballe : au nord-est du château du même nom, cet édifice fut construit au XIVe siècle et doté, deux siècles plus tard, d'une tour carrée. Restaurée au milieu du XIXe siècle, l'année 1637 apparaît sur une pierre du mur sud de la nef. Elle a été récemment restaurée par l'association pour la sauvegarde de l'église de Saint-Michel de Laballe et autres églises de Parleboscq, association fondée par Hubert Cuirot ;
    • Église Saint-Jean-Baptiste de Mura : envahie par la végétation et notamment le lierre qui la recouvre, l'église n'est plus aujourd'hui qu'une ruine. Le portail massif s'apparente à ceux d'autres églises de Parleboscq avec arc en accolade et pinacles.
    • Images et petit histoire sur les 7 églises de Parleboscq
    • « P : Parleboscq (Le), le cimetière des églises des Landes », sur Blogspot.fr (consulté le )

    Les deux châteaux de Parleboscq :

    • Le château de Lacaze était, au cours des siècles précédents une maison forte gasconne, résidence de féodaux. Cette demeure fortifiée pouvait résister à une attaque de brigands. Elle était inefficace contre une véritable armée. La construction va subir, au cours des ans, de nombreuses et importantes modifications. Elle est implantée, non pas sur une hauteur, mais sur un plateau pris entre deux ravins convergents. Sa défense était assurée par de profonds fossés, qu'un pont-levis enjambait. Les tours avaient une fonction de guet, au-dessus d'un corps de logis s'élevant à 16 mètres.
    • Le château de Laballe, ancienne propriété de l'écrivain et diplomate Fernand Laudet.

    Le moulin

    • Ancien moulin à vent de Parleboscq.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Fiche du Poste 40218002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. « Résultats municipales 2020 à Parleboscq », sur lemonde.fr (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. Voir la liste des églises des Landes
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