Gabarret
Gabarret est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Gabarret | |||||
Début de la voie verte du Marsan et de l'Armagnac au niveau de l'ancienne gare de Gabarret. | |||||
Héraldique |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Landes d'Armagnac | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Barlaud 2020-2026 |
||||
Code postal | 40310 | ||||
Code commune | 40102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gabardan | ||||
Population municipale |
1 289 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 59′ 15″ nord, 0° 00′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 178 m |
||||
Superficie | 16,90 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute Lande Armagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-gabarret.fr | ||||
Géographie
Localisation
Commune située en Armagnac limitrophe du département du Gers, sur les routes (route nationale 656 et route nationale 524) entre Cazaubon et Nérac et sur l'itinéraire à Grand Gabarit.
|
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Parleboscq », sur la commune de Parleboscq, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 884,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 42 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Gabarret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,7 %), forêts (29,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (7 %), cultures permanentes (3,7 %), prairies (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la commune a été rapproché au mot gascon gabarros : ajonc épineux[21].
Histoire
- Gabarret connut un triste sort en 1569 lorsqu'elle fut ravagée par des protestants. Gabarret n'a ensuite pratiquement rien gardé de son ancienne église et de son monastère. Seule la maison du Gabardan résista à ces troubles.
- Gabarret a enfin eu un château néo-classique, celui d'Estoua, construit en 1890 et inspiré du Petit Trianon de Versailles, commandité à un architecte célèbre de l'époque, René Sergent. On lui doit notamment la conception de deux grands hôtels londoniens, le Claridge et le Savoy. Démonté à la fin des années 1980, l'ensemble de pierres des façades extérieures qui ont été conservées représente un ensemble de 800 tonnes, soit 700 m3 de pierres de Sireuil de qualité exceptionnelle, toutes les pièces étant numérotées et entreposées sur 423 palettes.
Héraldique
Blasonnement :
D'argent à deux lions affrontés soutenus d'un lion léopardé, tous trois de sable lampassés de gueules[22]. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 1 289 habitants[Note 6], en diminution de 3,08 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Voies
77 odonymes recensés à Gabarret au | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Villa | Autres | Total |
0 | 7 [N 1] | 2 [N 2] | 23 | 0 | 7 | 0 | 3 [N 3] | 0 | 0 | 6 | 22 | 0 | 0 | 7 [N 4] | 77 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Édifices et Sites
- L'Église Saint-Luperc de Gabarret
- Le Château de Loustauneau
- Le Château de Milleton
- Le Château Rouge
- L'intersection du 44e parallèle nord et du méridien de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
- La maison du Gabardan datant de 1456 à colombage, briques plates et à encorbellement est maintenant le siège de l'Office du Tourisme.
- Gabarret possède aussi un chêne au nord de son bourg atteignant les 5,65 mètres de pourtour.
- Les arènes de Gabarret accueillent des spectacles de course landaise et des corridas.
Personnalités liées à la commune
- François Labat Rugbyman, Bordeaux & Bègles & Équipe De France
- Marc Dal Maso, international de rugby à XV
- Guiscarde de Béarn
- George Starr
- Eliza de Feuillide
- Jean-François Capot de Feuillide
- Henry Austen
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Parleboscq - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Gabarret et Parleboscq », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Parleboscq - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gabarret et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Gerhard Rohlfs, Le gascon: Études de philologie pyrénéenne, Tübingen / Pau, Niemeyer / Marrimpouey Jeune, coll. « Zeitschrift für romanische Philologie : Beiheft », (lire en ligne), p. 42
- de France
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Communauté de communes du Gabardan
- Le point 44N0E sur le Degree Confluence Project
- Portail des communes de France
- Portail des Landes