Pascal Gallet

Sa première apparition télévisée à l'âge de dix ans l'encourage dans la voie pianistique. Il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris très jeune et suit les cours de Pierre Sancan, puis d’Yvonne Loriod et d’Éliane Richepin[2]. Il reste un disciple de Teresa Llacuna[2]. Il est lauréat des concours internationaux Viotti-Valsesia (1998), Porto, Trapani (1991), Fondation Menuhin (1992)[2].

Récital à la Sorbonne Université d'Abu Dhabi.

Très jeune, il rencontre Olivier Messiaen[2] qui lui dédicace deux extraits de son Catalogue d'oiseaux : Le Merle bleu et La rousserolle effarvatte, la plus longue des pièces[3]^,[4].

Il commence sa carrière de soliste[5] d'abord en France, puis internationale avec l'Orchestre philharmonique de Calgary, l'Orchestre philharmonique de la UNAM de Mexico, l'Orchestre philharmonique allemand de Duisburg[6], sous la direction de Jonathan Darlington, avec l'Orchestre symphonique de la radio de Belgrade et l'Orchestre philharmonique de Winnipeg. Il poursuit par des tournées en récital notamment au Canada, États-Unis (New York), Mexique, Italie, Espagne, Suisse, Serbie, Chine, Taïwan , Japon[2] et Dubaï[4]. Il se produit en France, notamment Gaveau, au théâtre du Châtelet, salle Molière et Opéra de Lyon et joue en formation de musique de chambre avec Marielle Nordmann, François-René Duchâble, Renaud Capuçon[2], le quatuor Enesco, dans le Quintette de Chostakovitch (2007). En 2003, il commence l'enregistrement de l'intégrale des œuvres pour piano d'André Jolivet[7], achevée en 2008 par un 3ème disque sur lequel figure le Concerto pour piano (1951)[6]^,[8]^,[9]. Son interprétation est saluée par l'éditeur et animateur radio américain John Sunier, qui écrit « Pascal Gallet a assurément une grande maîtrise et une maturité intellectuelle pour jouer cette musique très exigeante et il semble le faire quasiment à la perfection »[10].

Il ajoute à son répertoire plusieurs créations contemporaines telles des œuvres de Thierry Pécou (Nocturne IV)[11], Henri Fourès, Jörg Widmann.^{[réf. nécessaire]} Pascal Gallet dirige pendant douze ans les Festivals, Piano à Fontmorigny, près de Nevers et les Nuits au château du Cingle[2].

Il est récompensé par le prix Béatrice de Savoie en juillet 2014^{[réf. nécessaire]}. En 2014, deux nouveaux enregistrements voient le jour : le premier consacré à la musique pour piano d'Henri Collet et l'autre, Classique Cinéma, alternant le répertoire classique et le répertoire de musique de film.

Depuis plusieurs années, Pascal Gallet se rend fréquemment au Brésil – où il fut invité au Festival International CIVEBRA 2016 — en Afrique du Sud[12] et en Chine, notamment au Festival du Printemps de Shanghai, ainsi qu’au New Easan Music Festival de Guangxi où il donne en création mondiale plusieurs œuvres chinoises pour piano.^{[réf. nécessaire]} Un disque chez Maguelone, consacré aux compositeurs chinois Dequing Wen et Lei Jiang, concrétise cette collaboration.

De plus Pascal Gallet ajoute à son répertoire de nombreuses créations contemporaines comme celles de Pecou, Fourrès ou encore de Widmann, Sciortino, Dequing, Jevtic. Pascal Gallet sait aussi collaborer dans des programmes originaux avec des comédiens (Macha Méril, Marie-Rose Carlié, Patrick Topaloff, Bernard Bilis) où la musique reste reine.

En 2016, Pascal Gallet est engagé par Sud Radio comme chroniqueur musical pour l'émission Tout est classique[13]. Certaines de ces chroniques sont disponibles gratuitement en version vidéo sur sa chaîne YouTube, tout comme l'Intégrale de l'oeuvre pour piano d'André Jolivet en 42 vidéos pédagogiques, prestation unique au monde enregistrée dans le grand auditorium de Malraux Scène Nationale à Chambéry[14].

En plus des nombreuses masterclass qu'il donne aux quatre coins du Monde, Pascal Gallet enseigne le piano à Paris et à Marseille[15].

Le critique Alain Lompech écrit à son sujet : « N’en doutons pas : l’interprétation de la 2e sonate de Chopin par Pascal Gallet est digne des plus grands , Alfred Cortot, Nelson Freire, Martha Argerich. Nous sommes en présence d’un des plus grands pianistes de cette génération » (Diapason 2006)