Patrimoine ferroviaire et tourisme

Patrimoine ferroviaire et tourisme (PFT) (en flamand Toerisme en spoor patrimonium "TSP") est une association sans but lucratif active dans la promotion et la préservation du patrimoine ferroviaire en Belgique.

Cet article concerne une association ferroviaire belge. Pour les cas plus généraux, voir patrimoine ferroviaire, train touristique et chemin de fer touristique.

Patrimoine ferroviaire et tourisme
(PFT-TSP)

La 64.169 (l'une des vapeurs du PFT) lors d'un festival le 15/08/2011 sur le Chemin de fer du Bocq.
Situation
Région Namur
Création
Type Association sans but lucratif
Domaine Patrimoine ferroviaire
Siège Chaussée de Dinant 3A,
5530 Spontin Belgique
Langue Français
Organisation
Président François Delhaye

Site web www.pfttsp.be

Histoire

L'association Patrimoine ferroviaire et tourisme (PFT) est créée le . Ses statuts, modifiés le , précisent que « ses objectifs sont l'acquisition, la préservation et la restauration de matériel des Chemins de fer belges, radié ou en voie de l'être ». Cet objectif est atteint via différentes activités[1].

Activités

Organisation de voyages (sur le réseau "SNCB")

C'est la plus ancienne activité de l'association. Plusieurs types de voyages thématiques ont été proposés aux membres et aux non-membres : adieu à du matériel roulant en fin de carrière ; avant-première ou dernière utilisation d'une infrastructure (par exemple, une ligne à grande vitesse, une ligne secondaire avant déferrement...) ; découverte de l'activité ferroviaire d'un pays étranger intéressant ; mise à disposition de son propre matériel pour un besoin particulier (train-buffet à la Saint Valentin, voyage d'approche d'un événement d'une association sœur, train-anniversaire...). Elle n'est plus proposée depuis 2013, date à partir de laquelle les conducteurs SNCB qui étaient également bénévoles de l'association n'ont plus pu bénéficier de la couverture des circulations touristiques par le certificat de sécurité de leur employeur. Faute de pouvoir acquérir le statut d'entreprise ferroviaire à part entière (car cela représente une charge importante) et surtout faute de clarté sur l'accès au réseau des engins historiques, l'association est depuis en attente d'une nouvelle législation clarifiant ces aspects.

Restauration et entretien de matériel ferroviaire belge

Autorail 4605 à Spontin

Cette activité a débuté dans divers ateliers SNCB, avant de se centraliser dans quelques travées de l'ancien atelier diesel de Schaerbeek, aux côtés du patrimoine historique de la SNCB. En 1998, l'ancien atelier de wagons de Saint-Ghislain est pris en location à long terme en vue d'héberger une collection qui s'étend progressivement, anticipant un départ annoncé de l'atelier de Schaerbeek dont l'état se dégrade rapidement et que l'association quitte finalement en 2018.

L'association rachète le plus souvent le matériel déclassé "au prix de la mitraille", ou reçoit en don ou en gestion des pièces issues de collections privées[2].

Les bénévoles (dont plusieurs sont (ex-) membres du personnel de la SNCB) procèdent à la restauration et à l'entretien du matériel. Autant que possible et jusqu'en 2013, les agréments nécessaires pour immatriculer le matériel, et ainsi lui donner accès au réseau ferré étaient demandés.

L'association vise à maintenir en permanence une locomotive à vapeur et quelques engins diesel (autorails, locomotives de ligne et de manœuvre), ainsi que des voitures pour voyageurs, en état de marche afin de répondre aux diverses sollicitations (voyages, exploitation du chemin de fer du Bocq, expositions statiques, voire cinéma et films publicitaires). Cette activité est d'autant plus importante que le service patrimoine de la SNCB a des moyens relativement limités, ce qui induit qu'au delà des éléments exposés à Train World et d'une flotte d'engins susceptibles d'assurer quelques circulations historiques, une part importante de la collection nationale a été mise à disposition des différentes associations à la suite de la fermeture de l'abri-Musée de Louvain en 2013, avec charge pour ces dernières d'en assurer la restauration. Vu l'importance du travail, certains véhicules sont conservés en état d'exposition, ce qui est également le cas lorsqu'un engin qui était en état de marche a subi une avarie trop importante.

Ligne Ciney - Spontin - Yvoir

Après de longues démarches administratives, l'association est, depuis 1992, reconnue comme exploitant touristique de cette ligne (ou les circulations commerciales ont progressivement pris fin entre 1960 et 1983). Si le tronçon Ciney - Spontin était encore en assez bon état, le reste de la ligne - ou subsistait heureusement une voie - fait l'objet d'une remise en état progressive depuis 1992. Depuis la dernière extension significative en 2013, la ligne est rétablie entre les gares de Braibant et de Bauche (Évrehailles). L'objectif de l'association reste de parcourir l'ensemble de la ligne, de Ciney jusqu'à Yvoir. Elle souhaite également pouvoir développer les installations d'entretien et de réparation du matériel afin de limiter les besoins en transfert vers et depuis les autres sites.

L'exploitation est assurée les weekends entre avril et septembre sous le nom du Chemin de fer du Bocq[3].

Édition

L'association a constitué un important fonds documentaire, et publie elle-même des documents de références sur divers types de supports : En Lignes, un petit feuillet photocopié à usage initial de bulletin de liaison a progressivement fait place à un bimestriel sur papier glacé qui fait office de référence dans le domaine, aux côtés des productions commerciales ou du mensuel des œuvres sociales Le Rail de la SNCB. En Lignes présente désormais l'actualité ferroviaire belge et étrangère ainsi que des articles de nature historique. Il est également toujours le bulletin de liaison de l'association dont il présente les nouvelles ; Le fonds documentaire de l'association est également valorisé à travers d'ouvrages spécialisés, de l'histoire de la signalisation en Belgique jusqu'à une monographie sur les autorails belges ou le plan IC-IR de 1984 en passant par des ouvrages photographiques, l'association participe à la production de littérature ferroviaire belge[4]. Par ailleurs, le patrimoine photographique est également valorisé à travers l'édition de séries de photos au format "carte postale" et de posters. Une activité qui a permis la diffusion de clichés historiques ou récents de grande qualité, et qui est progressivement supplantée par la diffusion de clichés en ligne.

Réserve muséale "Retrotrain"

L'ancien atelier de réparation de wagons de la SNCB à proximité de la gare de Saint-Ghislain (appelé CHW en jargon SNCB), inutilisé par son propriétaire, permet désormais la conservation "sous abri" de la majorité de sa collection de matériel roulant, notamment des locomotives électriques, diesels et à vapeur qui sont pas nécessaires à l'exploitation de la ligne musée. L'association rénove progressivement ce bâtiment (remplacement de la toiture, sécurité anti-intrusion active et passive, entretien des maçonneries et du faisceau de voies...) [5] avec l'objectif de constituer une réserve visitable. Une section modélisme y a vu le jour et occupe les locaux autrefois dévolus à l'étage au personnel (bureaux, sanitaires, vestiaires et réfectoire). Plusieurs réseaux y sont en cours de construction ou d'extension continue. La section organise également trois fois par an de grandes bourses d'échange de modèles réduits dans le grand hall de l'atelier. L'objectif est également d'y pérenniser l'atelier d'entretien du par d'engins à vapeur.

Atelier d'entretien de Saint-Ghislain

À proximité du bâtiment précédent se trouve l'ancien de traction de Saint-Ghislain (la gare était historiquement le nœud du réseau ferré du Borinage où la SNCB avait concentré ses installations). Construit en 1966 en remplacement d'un bâtiment adapté à l'entretien des engins vapeur, cet atelier de 6 voies initialement dédié aux engins diesel est situé à l'extrémité est du complexe ferroviaire. Le faisceau de voie sera électrifié au début des années 1980, mais la désindustrialisation de la région provoquera la fermeture de l'atelier en 2000, alors que le faisceau de triage conservera une activité réduite pour les clients subsistants. Le bâtiment sera encore partiellement utilisé durant quelques années pour le petit entretien des wagons de ces derniers.
L'association négociera son utilisation à partir de 2011. Après avoir restauré et sécurisé le bâtiment qui était régulièrement victime d’actes de vandalisme, une équipe d’une dizaine de bénévoles s’active à la restauration du matériel roulant et des équipements de la signalisation mécanique, dont le bâti Siemens de la gare de Tertre, destinés à l’exploitation touristique de la ligne 128 du Chemin de Fer du Bocq entre Ciney, Spontin et Bauche. La répartition des volets moins prioritaires de la collection historique de la SNCB en 2013 et le départ de l'association de l'atelier de Schaerbeek en 2018 induiront une utilisation maximale de cette nouvelle capacité de stockage et d'entretien.

Matériels préservés

Une grande partie du matériel préservé se trouve à l'abri-musée de Saint-Ghislain et une partie sur la ligne du Bocq (L-128) :

  • 5 locomotives vapeur, Depuis 2017 et la chute de timbre de la locomotive 64.169, aucune n'est en service.
  • 6 autorails, dont la moitié sont en service sur le Chemin de fer du Bocq.
  • Une vingtaine de locomotives Diesel (manœuvre et de ligne), dont une majorité sont opérationnelles et quelques-unes officie également sur la ligne touristique.
  • 10 locomotives électriques et deux automotrices. Aucune n'est en service, faute d'accès à la caténaire.
  • 6 types de voitures à voyageurs belges (K1, M1, I2, I5, Mitropa, TEE), ainsi que deux voitures restaurant allemande (ex vennbahn).
  • Une série d'engins de maintenance de l'infrastructure (bourreuse, grue de relevage, voiture atelier, autorail caténaire, remplaceuse de traverses, wagon-nacelle, grues rail-route...).
  • Une quinzaine de wagons à marchandises, principalement dédiés au stockage de petit matériel et à l'entretien de l'infrastructure.

Les listes qui suivent ne sont pas exhaustives et doivent être complétées au fil du temps ou actualisées (dernière actualisation en mai 2022)...

Les locomotives à vapeur

  • La 64.169 (ex DB, ex CFR) : locomotive de type P8 de conception prussienne, à formule d'essieux "230" de 78,2 t (en ordre de marche), construite par Schwarzkopf / Hanomag / Henschel (Allemagne) en 1921. Elle fut acquise fin 2001 en Roumanie et restaurée sur place (à Cluj-Napoca). Vitesse maximum : 80 km/h. Elle roula entre 2007 et 2017. Depuis lors, elle est en attente pour une révision complète de sa chaudière (et d’autres éléments). En 2022, l'association annonce avoir décroché une subvention du commissariat général au Tourisme Wallon pour financer une large partie de cette restauration.
  • La 26.101 (ex-DB, ex-PKP) : locomotive de type Kriegslok BR 52 de conception allemande à formule d'essieux "150" construite par Krauss-Maffei (Allemagne) en 1943. Livrée à la DR le 30/08/1943, immatriculée 52.3554 et entre 1967 et 1993, elle à roulé ensuite pour les PKP (Pologne) sous le numéro Ty2-3554, dépôt de Szczakawa-Jaworzno (réseau de Silésie, traction de trains de charbon qui constituait donc un carburant disponible sur place). Elle fut ensuite acquise le 16/08/1990 en Pologne par l'association, restaurée dans une version similaire au type 26 de la SNCB, recevant le matricule factice 26.101 qui la place à la suite des 100 machines ayant historiquement constitué ce type. Elle a assuré des trajets historiques de 1995 à 2005. Ensuite, le diagnostic de sa chaudière laissait entrevoir de lourdes réparation que l'arrivée de la 64.169 rendait moins prioritaire. Une chaudière de remplacement a ensuite été trouvée, nécessitant moins de travaux. Les montants restent toutefois importants et le fait de ne plus pouvoir faire rouler d'engins historiques sur le réseau belge depuis 2013 à réduit l'opportunité de cette réparation.
  • La Knapsack n°10 : locomotive de type 030T (locomotive-tender) de 43 t (en ordre de marche), construite par Lokomotiv-und Waggonbaufabrik Krupp à Essen (Allemagne) en 1953, numéro de construction 3113, vitesse maximum : 45 km/h. Elle fut récupérée "à réviser" en 2015 en Allemagne par l'association. Sélectionnée pour une restauration prioritaire en vue de son engagement sur le Chemin de fer du Bocq (une desserte courte et lente qui convient mieux à des machines conçues pour des dessertes industrielles), l'examen minutieux de son état a révélé des réparations plus complexes qu'initialement estimé. La perspective d'une subvention pour la restauration de la 64.169 place toutefois le projet Knapsack en moindre priorité pour l'association.
  • La Meuse n°3235 : locomotive de type 020T (locomotive-tender) de 30 t (en ordre de marche), construite par La Meuse à Liège en 1928. Elle fut acquise fin 2007 par un membre de l'association. La mécanique est saine mais la chaudière nécessite de sérieuses interventions. Sa restauration progresse cependant lentement.
  • La Cockerill n°2331 : locomotive de type IV (020T - locomotive-tender à chaudière verticale) de 20 t, construite par Cockerill à Seraing en 1901. Elle fut cédée fin 2009 à l'association. Sa remise en état de marche n'est pas à l'ordre du jour, le stationnement prolongé à l'extérieur, en monument, ayant sérieusement dégradé sa chaudière. En cours de restauration cosmétique.

Les autorails

  • SNCB Série 43 - Type 603 - autorail 4333 de 57,2 t et 23,8 m., construits par les Ateliers métallurgiques de Nivelles en 1954, vitesse maximale de 90 km/h, 99 places assises. Il fut acquis en 1988 et est en état de marche.
  • SNCB Série 45 - Type 605 : autorail 4506 de 54,7 t et 23,8 m, construit en 1954 par les Ateliers Germain, vitesse maximale de 90 km/h, 139 places au total, il fut acquis fin 2002 et reprendra du service en 2022 sur le Chemin de fer du Bocq.
  • SNCB Série 46 - Type 554 : autorail de 24 t et 16,2 m, construit en 1952 par les Ateliers Ragheno, vitesse maximale de 80 km/h, 106 places au total. Cette série constitue le cœur de l'exploitation touristique régulière sur le chemin de fer du Bocq et l'association en compte trois exemplaires, révisés à tour de rôle.
    • 4602 : cet engin opérationnel fut acquis en 1993 et est en service après une révision début des années 2000.
    • 4605 : cet engin fut acquis en 1990 et est en révision depuis 2010.
    • 4618 : cet engin fut acquis en 1986, donc avant que l'association ne soit formellement créée. Il n'avait pas été modernisé par la SNCB (sièges en simili cuir, fenêtres à volet basculant, diverses mises à jour électromécaniques et pneumatiques). De ce fait, il avait été restauré en livrée "à deux tons de vert" et immatriculé 554.18. Sa mécanique usée a besoin d'une révision en profondeur.
  • SNCB Série 49 - type 553 - Autorail 4906 de 32 t et 15,9 m, construit en 1942 par les Ateliers Germain, vitesse maximale de 66 km/h, 120 places au total, il fut acquis en 1998 et est depuis en restauration. En 2020, la restauration cosmétique et mécanique est finalisée, mais le circuit pneumatique reste à réviser.
  • SNCB type 551 - Autorail 551.26 de 22 t et 11,3 m, construit en 1939 par les AC Mechelen, vitesse maximale de 66 km/h, 47 places au total en 2ème Cl. Après une carrière commerciale relativement courte terminée au dépôt de Gouvy, il fut converti en autorail d'entretien des caténaires pour la brigade de Jemelle et réimmatriculé ES-308, il fut ensuite utilisé comme tracteur sur rail par l'atelier de Bertrix jusqu'en 1984. Acquis par l'association en 1988, il fera l'objet d'une première révision sur place, incluant le démontage des équipements d'entretien de la caténaire subsistant, ce qui lui permit d'assurer par ses propres moyens son transfert vers Schaerbeek, où il fera l'objet d'une sévère dégradation. Entre 2010 et 2012, en collaboration avec une école technique d'Overpelt, les boiseries de l'aménagement intérieur seront totalement reconstruites. La restauration se poursuit depuis, mais en très faible priorité.

Les locomotives diesels et locotracteurs

  • SNCB Série 51 - Type 200 (deux bogies de 3 essieux moteurs - disposition dite Co Co), construite par "Cockerill" en 1962, 117 t, vitesse maximale 120 km/h,
    • 5186 : elle fut acquise en 2002. Restauration entre 2004 et 2009. Livrée verte "1970" avec 4 feux (rouges + blancs) sur une face contre trois (blancs) sur l'autre. Elle est fonctionnelle et en service sur le chemin de fer du Bocq.
    • 5128 : elle fut acquise en 2001 (Moteur tournant, non restaurée).
    • 5149 : elle fut acquise en 2006 (Restauration initiée).
    • Les motrices 5117 et 5149 ont également transité par l'association, pour servir de banques de pièces de rechange. La 5117 à, un temps, portée une livrée bleue comme c'était le cas du prototype 5001 dotn elle a également porté le matricule à cette occasion.
  • SNCB Série 52 - Type 202 ou CFL 1600 (deux bogies de 3 essieux moteurs - disposition dite Co Co), construite par "AFB" en 1955, 108 t, vitesse maximale 120 km/h,
    • 5205 : elle fut acquise en assez bon état général en 2013 puis restaurée entre 2014 et 2015. Elle porte des cabines flottantes, à la suite d'une transformation par la SNCB en 1982. Elle est fonctionnelle et en service sur le chemin de fer du Bocq.
    • CFL 1602 : elle fut acquise en 1998 auprès de Marklin Belgique qui l'avait achetée aux CFL en 1995, après son retrait du service commercial. Elle officiera pour l'association de 1999 à 2019, repeinte en livrée SNCB simplifiée et renuméroté 202.020 (numéro qu'elle aurait porté si la SNCB ne l'avait pas cédée aux CFL dès son acquisition). C'était, poru l'association, l'opportunité de disposer d'un engin de ce type avec une carrosserie toujours d'origine (cabines de conduite aux formes arrondies). Elle fut engagées sur le réseau national et sur le chemin de fer du Bocq. Elle est en état de marche mais atteint la limite d'entretien de sa chaine de traction.
    • CFL 1603  : la soeur de la machine précédente, restées dans sa livrée luxembourgeoise, fut acquise en 2005 dans le cadre de la liquidation de la Vennbahn. (Moteur tournant, une révision de sa génératrice principale doit être réalisée).
  • SNCB Série 59 - Type 201 (deux bogies de 2 essieux moteurs - disposition dite Bo Bo), construite par "Cockerill" en 1955, 87 t, vitesse maximale 120 km/h
    • 5927 : elle fut acquise fin 1993 auprès d'un particulier. Elle est ensuite entrée en révision, mais en faible priorité vu la disponibilité de la 5941. La révision cosmétique est terminée (avec l'adoption de la livrée verte simplifiée dite "à mouette") alors qu'il reste des éléments mécaniques a réviser.
    • 5941 : Cette motrice est le second engin de ligne acquis par l'association, en 1993. Restaurée après la 6077, elle est présentée en 2004 dans la livrée verte "1970". Elle est fonctionnelle.
  • SNCB Série 60/61 - Type 210/211 (deux bogies de 2 essieux moteurs - disposition dite Bo Bo), construite par "Cockerill" en 1965, 78T, vitesse maximale 120 km/h,
    • 6077 : Cette motrice est le premier engin de ligne acquis par l'association, en 1989. Restaurée en 1992 dans la livrée verte qu'elle portait encore à la fin de son exploitation (avec cependant une immatriculation ancienne "210.067" sur l'une de ses faces d'about), elle a assuré de nombreux voyages et transferts de matériel de l'association pendant trente ans. Elle est fonctionnelle.
    • 6106 : acquise fonctionnelle fin 1993 auprès d'un particulier proche d'une autre association, elle a conservé la livrée jaune qui lui avait été appliquée en fin de service commercial.
  • SNCB Série 62 - Type 212 - motrice 6289 (disposition Bo Bo), construite par "GM (motorisation) & BN (Caisse et assemblage)" en 1966, 80 t, vitesse maximale 120 km/h, elle fut acquise en 2005. Elle reçut rapidement une nouvelle couche de peinture, mais il apparut rapidement qu'une révision complète serait nécessaire. Celle-ci eut lieu en très basse priorité. La perspective de la voir recirculer sur le réseau, profitant des adaptations appliquées à ses soeurs qui restent en service chez Infrabel pourrait faire évoluer la situation.
  • SNCB Série 70 - Type 270 - locomotive de manœuvre lourde 7005 (disposition Bo Bo), construite par "Baume & Marpent" en 1954, 84,6 t, vitesse maximale 50 km/h, elle fut acquise en bon état en 2001, puis révisée et repeinte en 2002.
  • SNCB Série 71 - Type 271 - morice 7103 (disposition D - 4 essieux accouplés par bielles), construite par "Baume et Marpent" à Morlanwelz en 1957, 89 t, vitesse maximale 50 km/h, elle fut acquise en 2013 auprès de la division patrimpoine historique de la SNCB. Elle n'a pas encore fait l'objet d'une restauration. Son historique d'engin peu fiable laisse peu de perspective de la revoir rouler.
  • SNCB Série 73 - Type 273 (disposition C - 3 essieux accouplés par bielles), construite par BN et les Ateliers Belges Réunis, entre 1965 et 1967 (première sous série : 7301 à 7335), 1973 à 1974 (seconde sous-série : 7336 à 7375) et 1976 à 1977 (troisième sous-série : 7376 à 7395), 56 t, vitesse maximale 60 km/h,
    • 7305 : elle fut acquise en 2010 et repeinte en livrée d'origine avec matricule à 4 chiffres en 2019. Cette motrice est active sur le chemin de fer du Bocq.
    • 7324 : elle fut acquise en 2010 et officie depuis comme engin de manœuvre à l'abri-musée de Saint-Ghislain où sa carrosserie est progressivement restaurée.
    • Les motrices 7325, 7358 et 7341 ont également transité par l'association pour servir de banque de pièces de rechanges. La 7341 fut par ailleurs active sur le chemin de fer du Bocq jusqu'à l'arrivée de la 7402 en 2017. Elle reçut une nouvelle peinture en 2013.
  • SNCB Série 74 : la motrice 7402 est issue de cette petite série de 10 engins dérivée en 1977 directement de la série 73 dont elle reprend la carrosserie, mais comportant un moteur plus puissant fabriqué par Anglo-Belgian Corporation . Elle fut acquise en bon état en 2017, à la suite de la radiation de la série, et affectée directement au Chemin de fer du Bocq.
  • SNCB Série 83 - Type 253 : la motrice 8320 (disposition C - 3 essieux accouplés par bielles), construite en 1956 par Cockerill à Seraing, vitesse maximale 50 km/h, elle fut acquise en 2003 et est en état de marche, bien que non restaurée.
  • SNCB Série 84 - Type 254 : la motrice 8428 (disposition C - 3 essieux accouplés par bielles), construite en 1963 par les Ateliers Belges Réunis, 55 t, vitesse maximale 50 km/h, elle fut acquise en 2001, en état de marche, et n'a pas encore fait l'objet d'une restauration. Elle a circulé sur le Chemin de fer du Bocq jusqu'à l'arrivée de la 7305 en 2010.
  • SNCB Série 85 - Type 252 : la motrice 8524 (disposition C - 3 essieux accouplés par bielles), construite en 1956 par les Forges Usines et Fonderies Haine-Saint-Pierre, 57,3 t, vitesse maximale 50 km/h, elle fut acquise en 2002, en état de marche, et n'a pas encore fait l'objet d'une restauration.
  • SNCB Série 90/91 - Type 230/231 (disposition B - 2 essieux accouplés par bielles) fabriquée par Cockerill à Seraing en 1961, vitesse maximale 40 km/h
    • 9135 : acquise en 2015, en cours de révision complète depuis.
    • 9101 : acquise en 2017 comme banque d'organes pour la 9135. Premier engin de sa série, ayant initialement servi au dépôt de Ciney et donc sur la ligne du Bocq pour y rationaliser le trafic de cabotage.
  • SNCB série 92 - type 232 : la motrice 9209 (disposition C - 3 essieux accouplés par bielles) fabriquée par BN à Nivelles en 1960, 50 t, vitesse maximale 50 km/h, fut acquise fin 2001 et restaurée entre 2003 et 2008.
  • CFL série 800 (motrices 802 et 806) : Ces engins à la disposition d'essieux Bo Bo furent fabriqués par "Anglo-Franco-Belge" (AFB) sous licence de GM-EMD à La Croyère en 1954, 74 t, vitesse maximale 80 km/h, ils ont rejoint la collection en 2010 et 2015 en état de marche, bien que fatiguées.
  • DB V36 (disposition C - 3 essieux accouplés par bielles) fabriquée par divers fabriquants dont "Orenstein & Koppel" (Allemagne) entre 1937 et 1950, 360 cv, vitesse maximale 80 km/h,
    • ABL n°42550 : cette motrice, abandonnée par l'occupant à la libération et récupérée par l'armée Anglaise qui la céda ensuite à l'armée Belge ou elle servit jusqu'en 2003, principalement sur le raccordement de la base de Brasschaat. Elle fut confiée à l'association en 2009, en état de marche.
    • CCB 215 et 216 : Ces deux engins, actifs auprès de la Compagnie des ciments belges depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à 1993, puis acquises par l'association, n'ont pu recevoir la priorité suffisante pour être prises en charge. Elles ont été ferraillées en 2018, lorsque l'association n'a plus pu entreposer de matériel à Schaerbeeck.

Les locomotives éléctriques

  • Locomotives polytension
    • SNCB Série 15 - Type 150 - locomotive 1504 (disposition Bo Bo), construite par " ACEC-SEM - Ateliers métallurgiques de Nivelles" à Nivelles en 1962, 78 t, vitesse maximale 160 km/h, elle fut acquise en 2010 (non restaurée).
    • SNCB Série 16 - Type 160 - locomotive 1608 (disposition Bo Bo), construite par " BN – ACEC" à Nivelles en 1966, 82,6 t, vitesse maximale 160 km/h, elle fut acquise en 2011 (non restaurée).
    • SNCB Série 18 - première du nom - locomotive 1805 (disposition CC), construite par "BN - Alsthom" en 1974, 113 t, vitesse maximale 180 km/h, elle fut acquise en 2001 (non restaurée).
  • Locomotives monotension 3kV
    • SNCB Série 20 - locomotive 2021 (disposition Co Co), construite par ACEC, SEM et les Ateliers métallurgiques de Nivelles" à Nivelles en 1977, 111 t, vitesse maximale 100 km/h, elle fut acquise fin 2014 (non restaurée).
    • SNCB Série 22 - Type 122 - locomotive 2201 (disposition Bo Bo), construite par ACEC, SEM et les Ateliers métallurgiques de Nivelles" à Nivelles en 1953, 87 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise en 2009 (non restaurée).
    • SNCB Série 23 - Type 123 - locomotive 2309 (disposition Bo Bo), construite par " ACEC, SEM et les Ateliers Métallurgiques de Nivelles" à Nivelles en 1956, 93 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise en 2013 (non restaurée).
    • SNCB Série 25 - Types 125 et 140 - locomotive 2551 (disposition Bo Bo), construite par " ACEC-Ateliers Métallurgiques de Nivelles" à Nivelles en 1960, 84 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise en 2011 (révisée).
    • SNCB Série 26 - Type 126 - locomotive 2629 (disposition B'B'), construite par " ACEC-Ateliers Métallurgiques de Nivelles" à Nivelles en 1950, 82,4 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise en 2012 (non restaurée).
    • SNCB Série 28 - première du nom - Type 120 - locomotive 2801 (disposition Bo Bo), construite par "Baume et Marpent SA" en 1950, 84 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise en 2014, à restaurer.
    • SNCB Série 29 - Type 101 - locomotive 2913 (disposition Bo Bo), construite par "Baume et Marpent SA" en 1949, 81 t, vitesse maximale 100 km/h, elle fut acquise en 2011, en assez mauvais état cosmétique.

Les Automotrices (électriques)

  • SNCB Automotrice "classique" 082 (disposition A1 1A + A1 1A), construite par La Brugeoise & Delcuve en 1955, 106 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise fin 1997 et n'est pas opérationnelle.
  • SNCB Automotrice "classique" 027 (disposition A1 1A + A1 1A), construite également par La Brugeoise & Delcuve en 1950, 93 t, vitesse maximale 130 km/h, elle fut acquise en 2013 auprès du service patrimoine de la SNCB et n'est pas opérationnelle.

Les voitures à voyageurs

  • SNCB - Voitures type K1
    • Voitures de première classe n°21019, 21122, 21125 et 21127.
    • Voitures mixte de seconde classe avec compartiment fourgon n°29126.
  • SNCB - Voitures type M1
    • Voitures prototype "courte" de seconde classe n°42002.
    • Voitures mixte de seconde classe n°42097.
    • Voitures mixte de première et seconde classe n°43045.
    • Voitures mixte de seconde classe avec compartiment fourgon et poste de conduite n°49108.
  • SNCB - Voitures type M2 - Voiture de première classe n°41016 : Cette voiture peut rouler jusqu'à 80 km/h, 35 t (restaurée, en ordre de marche).
  • SNCB Voitures type I2 construites par "Ragheno à Malines" en 1951.
    • Voiture buffet n°11901 : elle fut acquise en 1989 (En service et restaurée).
    • Voiture buffet n°11908 : elle fut acquise en 1996 auprès du CFV3V. (Opérationnelle et restaurée comme voiture de service).
  • SNCB Voitures type I5 - n°14512 : Cette voiture est utilisé comme logement pour les bénévoles sur le "Chemin de Fer du Bocq" et occasionnellement pour renforcer certains convois (Ligne-128).
  • SNCB Voiture TEE Paris - Bruxelles - Amsterdam - n°00.135 : voiture construite par BN à Nivelles, 44 t, vitesse maximale : 160 km/h.
  • DB Type "Mitropa" - voiture restaurant immatriculée n°50 88 08-20 002-8 P. Utilisée comme salle de dégustation - à quai ou en ligne - sur le chemin de fer du Bocq
  • DB Type "Halbertstadt" immatriculée 50 88 08-20 001-1 P. Utilisée comme voiture bar et local commercial sur le chemin de fer du Bocq.

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Patrimoine Ferroviaire et Tourisme : Accueil », sur pfttsp.be (consulté le ).
    2. « La loco de l'Orient à Saint-Ghislain », sur lavenir.net, (consulté le ).
    3. « Le chemin de fer du Bocq- Festival 2017 (Belgique) », sur aiguillages.eu, (consulté le ).
    4. « Les Amis de la Ligne 98A », sur lavenir.net, (consulté le ).
    5. « Au pays des trains d’hier et avant-hier », sur lavenir.net, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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