Petit-Bersac
Petit-Bersac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Bersac (homonymie).
Petit-Bersac | |||||
![]() La mairie de Petit-Bersac. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Gilles Mercier 2020-2026 |
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Code postal | 24600 | ||||
Code commune | 24323 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
183 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 17′ 21″ nord, 0° 13′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 117 ou 118 m |
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Superficie | 10,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ribérac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | petit-bersac.fr | ||||
Géographie
Généralités
Limitrophe du département de la Charente, la commune de Petit-Bersac est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois.
Traversé par la route départementale (RD) 20E4 à 250 mètres au sud de la Dronne, le bourg de Petit-Bersac est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Ribérac.
La commune est également desservie au sud par la RD 20.
Communes limitrophes
Petit-Bersac est limitrophe de six autres communes, dont trois dans le département de la Charente. Au nord-est, son territoire est distant de moins de 400 mètres de celui d'Allemans.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Petit-Bersac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 43 mètres[5] à l'extrême ouest, là où la Dronne quitte la commune et entre celle de Saint Privat en Périgord, et 117[6] ou 118 mètres[5],[Note 1] dans le sud, près du lieu-dit la Garde[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,83 km2[5],[12],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,76 km2[3].
Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dronne, le Pauly, le Vindou, le ruisseau de Muret et par divers petits cours d'eau[Note 4], qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[17],[18]. Elle borde la commune sur sept kilomètres au nord et au nord-ouest.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bors », sur la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette), mise en service en 1991[27] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[28],[Note 8], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 797,5 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 52 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Petit-Bersac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[34],[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante[39]. :
- zones agricoles hétérogènes (39,1 %),
- terres arables (27,8 %),
- prairies (19,2 %),
- forêts (13,9 %)
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Petit-Bersac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
- A Richard
- Fromenteau
- la Croix
- la Gare
- la Gravette
- le Chabout
- le Mas de Montet
- Lavergne
- Nougerol
- Palisse
Toponymie
Le nom de Bersac viendrait d'un nom de personnage gallo-roman Bercius et du suffixe -acum, indiquant le « domaine de Bercius »[41]. Les premières mentions écrites du village remontent au XIVe siècle sous la forme Bersacum qui dérive vers « Brassac » au XVIIe siècle[41]. Sous le règne de Louis XV, il prend le nom de « Petit Brassac » pour le différencier d'un autre village situé vingt kilomètres à l'est et également appelé « Brassac ». Ce dernier est transformé pour l'occasion en « Le Grand Brassac », avant de devenir Grand-Brassac[42].
Histoire

Petit-Bersac était située sur la ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac et y possédait une gare.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Petit-Bersac relève[47] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2019, la commune comptait 183 habitants[Note 12], en augmentation de 5,78 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Emploi
En 2018[51], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 71 personnes, soit 39,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatre) a diminué par rapport à 2013 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 5,7 %.
Établissements
Au , la commune compte vingt-six établissements[52], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[53].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune
- Bérenger de Nattes (1829 - 1905)
M. Le Marquis de Nattes
Sources principales : Henri de Castellane dans le Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord (Année 1995 - 2e livraison - pages 481 à 494)
Registres des délibérations du conseil municipal de Petit-Bersac.
Le Commandant de Nattes s'illustra le lors de la bataille de Coulmiers où, à la tête du 2e bataillon du 22e régiment des Mobiles (« les Mobiles de Coulmiers ») de la Dordogne, il remporta une des rares victoires françaises de la guerre de 1870. Au cours de cette bataille la ville d'Orléans fut reprise aux bavarois qui l'occupaient, lors d'une charge menée avec beaucoup d'entrain par le commandant de Nattes.
Ce bataillon du commandant de Nattes comprenait en partie des jeunes gens de l'arrondissement de Ribérac.
Pierre Marie Béranger de Nattes, homme de bonne constitution (1,79 m) fut admis en 1848 à 19 ans, à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ou il choisit la cavalerie. Sa carrière le conduisit au 6e régiment de cuirassés de Versailles puis au 1er chasseur d'Afrique.
Le , à 35 ans, le capitaine de Nattes à la tête du 5e escadron du 1er régiment de chasseurs d'Afrique fit une cinquantaine de prisonniers, entraînant la reddition de plusieurs tribus de la province d'Oran.
En 1866 la démission de Pierre-Marie-Béranger de Nattes fut acceptée et dès lors sa vie se partagea entre Paris et le château du Mas de Montet, sur notre commune de Petit-Bersac (voir plus loin)
Mais, après la déclaration de guerre de la France à la Prusse, Pierre-Marie-Béranger de Nattes reprit du service et fut nommé chef de bataillon dans la garde mobile. Le le 22e de marche quitta Périgueux par le train. Il débarqua à Saint Maur (Indre-et-Loire) puis fut envoyé à Tours puis à Blois.
Le commandant de Nattes continua à se battre après Coulmiers. Un témoin le cita à propos de la bataille de Loigny le et loua « ... la contenance héroïque de M. de Chadois et du commandant de Nattes : toujours à cheval et particulièrement exposés à la vue et aux coups de l'ennemi : ils n'ont cessé de soutenir et d'encourager leur troupe et leur exemple a été suivi par leurs subordonnés qui ont tenu à honneur de les imiter... »
Enfin, après le et le premier armistice, celui qui est maintenant le lieutenant-colonel de Nattes ramena ses hommes en Dordogne. Il leur déclara alors : « Gardes mobiles du 22e - Vous voici rendus à vos foyers après une longue et pénible campagne dans laquelle vous avez su maintenir votre courage à la hauteur de votre devoir. Le régiment de Dordogne a su se faire une belle page dans cette malheureuse campagne. Son nom a toujours été associé avec éloges à tous les faits d'armes de l'armée de la Loire. Vous avez bien mérité du pays, le pays vous en sera reconnaissant... »
Licencié définitivement en 1872 à 43 ans il fut alors administrateur de la compagnie d'assurances de Seine et Oise. Il s'occupa de ses terres, 170 hectares bien groupées, dans les métairies du Montet de la Vergne, du Camp et de Richard, composées de terres à grains, prés, vignes friches et bois.
Conseiller municipal de Petit-Bersac à partir de fin 1874 il fut élu maire à la mort de Léonce de Vétat en 1879. Il le resta jusqu'en 1898. Réélu maire il refusa le mandat et resta simple conseiller municipal jusqu'à sa mort au Mas de Montet le à l'âge de 76 ans. Il est enterré au cimetière de Petit-Bersac avec son épouse la Marquise de Nattes (née du Lau d'Allemans).
Pierre-Marie-Béranger de Nattes fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1862 puis officier de la Légion d'honneur en 1870.
Si le marquis de Nattes est une des figures essentielles de Petit-Bersac tant par la gloire qu'il acquit avec ses mobiles de Coulmiers, alors qu'il était déjà citoyen de notre village, que par son engagement comme conseiller puis maire et de nouveau conseiller de 1874 à 1905, ses attaches avec notre village étaient récentes et avant lui sa famille, authentiquement noble sous l'ancien régime et originaire du Rouergue, n'avait semble-t-il rien à voir avec Petit-Bersac.
Pierre-Marie-Béranger, lui, naquit le à Montpellier (Hérault). Il s'attacha à Petit-Bersac par son mariage le , à Paris, avec Louise Mathilde Marie du Lau d'Allemans (1840 - 1912) dont la famille était propriétaire du château du Mas de Montet à Petit-Bersac lequel fut attribué à Mathilde en 1861 à la mort de son père le comte du Lau d'Allemans.
- Paul Pichardie (1926 - 2006)
Sources principales : Bulletin Municipal no 12 de
Paul Pichardie né le à Petit-Bersac. Fils de Louis Pichardie, maréchal et forgeron du village et de Louise Dugaleix..
Instituteur à Ghardaïa en Algérie de 1946 à 1955.
Puis instituteur à Bonnes (16) de 1955 à 1960.
Instituteur à Angoulême au collège Michelet de 1960 à 1965.
Il enseignera à mi-temps à la prison d'Angoulême de 1960 à 1982.
Il deviendra en 1968 secrétaire de la FEN (Fédération de l'Éducation nationale)
Il prendra sa retraite en 1982.
Très tôt, Paul devient un militant actif pour la défense du service public. Son engagement dans la FEN lui permettra de soutenir l'école de la République. Même à la retraite il ne manquait pas d'aller manifester.
Retraité en 1982, il s'installe définitivement à Petit-Bersac et ne tarde pas à s'investir pour sa commune.
1983 : Il se présente aux élections municipales avec 2 membres de sa liste (Surpas et Favard). Élu il devient conseiller municipal. Il s'était présenté une première fois seul en 1979, sans succès. Les 3 conseillers d'opposition créent un bulletin "las novelas de Brassac"
1989 : Il se présente en tête de liste aux municipales. 7 candidats de la liste Pichardie sont élus contre 4 candidats de la liste Dudignac. Paul Pichardie est élu maire de Petit-Bersac. Création du bulletin municipal.
1995 - 2001 : En 1995 Paul Pichardie sera réélu maire avec la totalité de sa liste..
2000 - 2006 : 1er vice-président de la communauté de communes.
2001 au : En 2001 la liste Pichardie est seule à se présenter. Les onze candidats sont élus, Paul Pichardie est réélu maire. Paul assurera sa fonction jusqu'au moment où la maladie l'emportera. Presque 23 ans au service de sa commune.
Héraldique
![]() |
Blason | De gueules flanqué en pal à dextre d’argent, à la rivière d’azur mouvant de la pointe brochant sur laquelle est posé un pont de trois arches mouvant du flanc dextre, ne laissant ainsi apparaître que les deux arches senestres, prolongé jusqu’au flanc senestre d’un empierrement, le tout d’or maçonné de sable, sommé d’une colonne aussi d’argent, la base et le chapiteau aussi d’or, le pont surmonté, sur le champ de gueules, de trois lionceaux d’or armés, lampassés et couronnés d’azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Pichardie, « Les monuments funéraires médiévaux de Saint-Saturnin, à Petit-Bersac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1976, tome 103, p. 196-221 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 117 mètres sur la carte et 118 sur son ancien site.
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
- Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le canal d'Alliger, en rive droite de la Dronne, n'arrose pas la commune de Petit-Bersac située en rive gauche.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Petit-Bersac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Petit-Bersac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Petit-Bersac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 757 - Ribérac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « 117 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Repères géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Petit-Bersac », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Petit-Bersac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 26 août 2022)..
- Sandre, « la Dronne »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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