Felipe VI

Philippe VI

Pour les articles homonymes, voir Philippe VI et Philippe de Bourbon.

Felipe VI
Philippe VI

Le roi Felipe VI en 2018.
Titre
Roi d'Espagne
En fonction depuis le
(8 ans, 2 mois et 16 jours)
Président du gouvernement Mariano Rajoy
Pedro Sánchez
Prédécesseur Juan Carlos Ier
Prince héritier d'Espagne

(38 ans, 6 mois et 27 jours)
Monarque Juan Carlos Ier
Prédécesseur Juan Carlos, prince d'Espagne
Successeur Leonor, princesse des Asturies
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon
Nom de naissance Felipe Juan Pablo Alfonso de Todos los Santos de Borbón y Grecia
Date de naissance
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Père Juan Carlos Ier
Mère Sophie de Grèce
Fratrie Elena de Borbón y Grecia
Cristina de Borbón y Grecia
Conjoint Letizia Ortiz Rocasolano
Enfants Leonor de Borbón y Ortiz
Sofía de Borbón y Ortiz
Héritier Leonor (depuis 2014)
Diplômé de Université autonome de Madrid
Université de Georgetown
Religion Catholicisme
Résidence Palais de la Zarzuela


Monarques d'Espagne

Felipe VI[N 1], en français Philippe VI, né le à Madrid, est roi d'Espagne depuis le [1]. Il est le troisième enfant et seul fils de Juan Carlos Ier et de Sophie de Grèce.

Il est descendant direct en ligne agnatique du roi de France Louis XIV et de son petit-fils Philippe V, roi d'Espagne.

Premières années

Naissance

Felipe, jouant au tennis, 1977.

Felipe de Bourbon naît le à Madrid. Il est le troisième enfant et seul fils du futur roi Juan Carlos et de la reine Sophie de Grèce.

Formation militaire et universitaire

Le roi a suivi une formation militaire dans les garnisons suivantes :

Dès l'âge de 13 ans, il prononce des discours officiels et à l'âge de 15 ans, commence à faire des voyages officiels[2].

Après avoir terminé sa formation militaire, il a entamé des études universitaires de droit à l'université autonome de Madrid et un master en relations internationales à la Edmund Walsh School of Foreign Service de l'université de Georgetown.

Prince héritier

Fondation Prince des Asturies

Il participe, en 1980, à la création de la fondation Prince des Asturies (désormais fondation Princesse des Asturies), qui décerne les prix Prince des Asturies (désormais prix Princesse des Asturies)[3].

Jeux olympiques de 1992

Lors des Jeux olympiques de 1992, qui se tiennent à Barcelone, il est membre de l'équipe espagnole de voile. Il participe à la cérémonie d'ouverture en tant que porte-drapeau de la délégation olympique de son pays. Les Espagnols terminent en 6e position dans la catégorie Soling et obtiennent un diplôme olympique[4]. Sa mère et son oncle Constantin de Grèce faisaient tous deux partie de l'équipe grecque de voile lors des Jeux de 1960 à Rome (sa mère en tant que remplaçante) ; son père et sa sœur ont, comme lui, fait partie de l'équipe espagnole[5].

Grades militaires

Il est nommé, en tant que roi, capitaine général de l'armée en 2014, il était alors :

Il parle espagnol, catalan, anglais, portugais, français et un peu le grec, langue de sa mère.

Mariage et descendance

Le à Madrid, le prince des Asturies épouse Letizia Ortiz Rocasolano (1972), journaliste à la TVE (télévision publique espagnole), lors d'une cérémonie médiatisée.

Le couple vit au palais de la Zarzuela, en dehors du bâtiment historique occupé encore par sa mère, la reine Sofía, dans une résidence de 3 150 m2 de construction récente.

Le prince et la princesse des Asturies lors de la Pascua Militar, à proximité du palais d'Orient, le .

Il a deux enfants portant le prédicat d'altesse royale :

La princesse Leonor, actuellement en première position dans l'ordre de succession au trône d'Espagne, devrait régner après son père, mais elle ne conservera ce rang que si elle n'a que des sœurs, car un garçon même né après elle prendrait sa place, mais cette hypothèse est peu probable, ses parents ayant atteint la cinquantaine.

L'infante Sofía, ainsi prénommée en hommage à sa grand-mère paternelle, la reine Sofía, prend la deuxième place dans l'ordre de succession au trône espagnol. Comme sa sœur, elle porte le prédicat d'altesse royale et le titre d'infante d'Espagne.

Roi d'Espagne

Accession au trône

Le roi Philippe VI en déplacement à l'École de sous-officiers de la Marine espagnole, le 11 juillet 2014.

Le , le roi Juan Carlos Ier annonce qu'il abdique en faveur de son fils Felipe. La transmission de la couronne n'est possible qu'après l'adoption d'une loi organique par les Cortes Generales[6]. Le 11 juin, les députés espagnols se prononcent en faveur de l'abdication du roi par 299 voix, 19 contre et 23 abstentions, le projet est approuvé le 17 juin par les sénateurs par 233 voix, 5 contre et 20 abstentions. La loi est signée le 18 juin par Juan Carlos. Felipe devient alors roi, sous le nom de Felipe VI (en français Philippe VI), le 19 juin, lors de la publication de ladite loi au Bulletin officiel, et prête serment le même jour[7] devant les Chambres réunies.

Mouvement indépendantiste

Conscient que le mouvement indépendantiste catalan sera l'un des défis de son règne, le nouveau souverain prononce le à Gérone un discours d'apaisement (dont la moitié en catalan) lors de sa première visite en tant que chef de l'État en Catalogne, où la population sera consultée le 9 novembre 2014 sur la souveraineté de la région. Le roi effectue sa première visite à l'étranger le au Vatican où il est reçu par le pape François. Au cours de l'entretien est abordée l'importance de favoriser le dialogue et la collaboration entre l'Église et l'État pour le bien de toute la société espagnole.

Premières mesures

En , au cours de sa première semaine de règne, Felipe VI s'est réuni avec différentes associations LGBT. Cette rencontre est saluée par plusieurs médias et par des associations liées au collectif LGBT[8].

En , Felipe VI adopte plusieurs mesures, dont la commande d'un audit externe de ses comptes réalisé par le contrôleur général de l'État, faisant de l'exercice 2015 le premier d'un roi d'Espagne à être audité. La porte-parole de la maison de Sa Majesté le roi d'Espagne remarqua que la loi de transparence entrée en vigueur en n'exigeait pas l'audit des comptes de la maison du Roi, étant donné que celle-ci est placée sous le contrôle discrétionnaire du monarque[9].

De même, Felipe VI a interdit aux membres de sa famille de travailler pour des entreprises, d'avoir des affaires dans le secteur privé ou de se consacrer à un emploi ou fonction autres que la représentation institutionnelle. Il a également commandé un code de conduite pour le personnel du palais de la Zarzuela, et a demandé un accord entre la Couronne et le Corps supérieur des avocats de l'État pour disposer d'une assistance juridique permanente qui « assure que toute son activité (du palais) soit ajustée à la loi »[9].

En , l'État acquiert pour le souverain une voiture blindée de marque Mercedes d'un montant de 550 000 euros[10].

Hommage aux juifs séfarades

Au cours d'une cérémonie au Palais royal le , le roi a rendu hommage aux Juifs séfarades expulsés d'Espagne en 1492 par les Rois catholiques (décret de l'Alhambra), après l'entrée en vigueur d'une loi favorisant la naturalisation de leurs descendants. Il a notamment déclaré devant de nombreux représentants des Juifs séfarades venus de différents pays : « Chers séfarades, merci pour votre fidélité », « Merci d'avoir conservé comme un précieux trésor votre langue et vos coutumes qui sont aussi les nôtres. Merci aussi d'avoir fait en sorte que l'amour l'emporte sur la rancœur et d'avoir transmis à vos enfants l'amour de cette patrie espagnole », « Comme vous nous avez manqué ! ». En , les députés ont adopté à l'unanimité une loi permettant aux descendants des Juifs séfarades d'obtenir facilement la nationalité espagnole, pour réparer ce qui est maintenant considéré comme « une erreur historique ». En , le Conseil des ministres a octroyé la nationalité espagnole à 4 302 descendants de Juifs séfarades[11].

Crise d'indépendance en Catalogne

Le , à la suite du référendum sur l'indépendance de la Catalogne, le roi prononce un discours réaffirmant l'unité de la nation espagnole[12]. Il enjoint « aux pouvoirs légitimes de l'État d'assurer l'ordre constitutionnel, le fonctionnement normal des institutions et la permanence de l'État de droit », reprochant notamment aux dirigeants catalans d'avoir détourné leurs obligations constitutionnelles au profit d'un projet politique.

Crise familiale en 2020

Felipe VI annonce en renoncer à l'héritage de son père, Juan Carlos, « afin de préserver l'exemplarité de la Couronne ». Il retire également à ce dernier une dotation annuelle du Palais royal évaluée à plus de 194 000 euros. Selon des révélations faites par la presse, l'ancien monarque détiendrait notamment un compte au Panama, abritant 100 millions d'euros, et un autre au Liechtenstein de 10 millions d'euros, qui auraient été alimentés par des pots-de-vin durant ses années de règne[13].

Son père, le roi émérite, annonce le s'exiler d'Espagne, pour ne pas entacher l'image de la monarchie après les accusations de corruption qui pèsent sur lui et qu'une enquête de la cour suprême de justice ait été ouverte à son encontre[14].

Pandémie de Covid-19

Le , alors que le pays est confiné, un concert de casseroles a lieu à travers toute l’Espagne, au moment où le roi Felipe VI prononce une allocution télévisée au sujet de la pandémie de Covid-19. Cette protestation populaire a pour objectif de forcer le roi émérite Juan Carlos à faire don aux soins publics de santé des 100 millions d’euros qu’il aurait obtenus grâce à des pots-de-vin provenant d'Arabie saoudite, ce qui a été finalement exclu par la famille royale[15].

Le , le roi est testé positif à la Covid-19 et se met à l’isolement, après avoir « ressenti de légers symptômes la nuit précédente ». Le palais déclare qu'il « continuera malgré tout son activité institutionnelle depuis sa résidence »[16]. Le souverain reprend ses activités officielles après la fin de sa période d’isolement douze jours plus tard.

Titres, honneurs et armoiries

Felipe VI
Formules de politesse
Indirecte Sa Majesté
Directe Sire
Alternative Votre Majesté

En Espagne

  • -  : Son Altesse Royale don Felipe de Borbón y Grecia, infant d'Espagne[N 2] ;
  • -  : Son Altesse Royale le prince des Asturies ;
  • depuis le  : Sa Majesté le roi d'Espagne.

Le , en accord avec le décret royal et « avec la tradition espagnole sur les titres et dénominations correspondant à l'héritier de la Couronne »[17], il est titré par son père :

Le , à 9 ans, recevant le titre de prince des Asturies, Felipe prononce son premier discours devant le Parlement[18]. À 13 ans, il prononce son premier discours officiel en public à Oviedo[19]. Le , jour de ses 18 ans, il prête le serment constitutionnel, conformément à l'article 61, alinéa 2 de la Constitution[20].

Conformément à la Constitution espagnole, Felipe porte légalement le titre de roi d'Espagne et peut utiliser « les autres titres qui reviennent à la Couronne » (deuxième alinéa de l'article 56 du titre II « De la Couronne »), sans pour autant les spécifier [21]. En outre, le décret royal 1368/1987, promulgué le en Conseil des ministres, confère au titulaire de la Couronne (le roi ou la reine d'Espagne) le prédicat de majesté et lui donne la possibilité d'utiliser les « autres titres qui correspondent à la Couronne »[22]. L'ensemble de ces titres, qui forment la titulature traditionnelle des souverains espagnols, contient une liste d'une vingtaine de royaumes faisant aujourd'hui partie d'États souverains, ce qui fait qu'il n'est utilisé ni par les agences de l'État espagnol ni par la diplomatie du royaume. La titulature espagnole complète a été officiellement utilisée avant l'instauration de la Constitution de 1837, sous le règne d'Isabelle II d'Espagne. Si l'actuel roi voulait utiliser ces « autres titres qui correspondent à la Couronne », sa titulature serait la suivante[21],[23] :

« Sa Majesté Catholique Felipe (ou Philippe), roi d'Espagne, de Castille, de León, d'Aragon, des Deux-Siciles, de Navarre, de Grenade, de Valence, de Galice, de Majorque, de Minorque, de Séville, de Sardaigne, de Cordoue, de Corse, de Murcie, de Jaén, des Algarves, d'Algésiras, de Gibraltar, des îles Canaries, des Indes orientales et occidentales, de l'Inde et du continent océanien, de la terre ferme et des îles des mers océanes ; archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne, de Brabant, d'Athènes et de Néopatras ; comte des Flandres, du Tyrol, du Roussillon et de Barcelone ; seigneur de Biscaye et de Molina ; marquis d’Oristan et de Gozianos, etc. ; capitaine général et chef suprême des Forces armées royales ; souverain grand-maître de l'ordre de la Toison d'or et des ordres dépendants de l'État espagnol. »

Pour les légitimistes français

Pour les légitimistes français, il est « premier prince du sang » en tant que petit-fils de Juan de Borbón, comte de Barcelone, fils cadet d'Alphonse XIII (ou « Alphonse Ier » pour les légitimistes) et frère de Jacques-Henri de Bourbon (prétendant au trône de France sous le nom de « Henri VI »). Felipe occuperait la 5e place dans l'ordre de succession derrière son père Juan Carlos Ier et devant le duc de Séville, Francisco de Borbón.

Espagne

La Couronne d'Espagne admet différents ordres en tant que tels, d'autres sont placés sous sa protection[24] :

Ordres dynastiques
Chevalier (3 mai 1981) puis souverain grand-maître de l'ordre illustre et royal de la Toison d'or (19 juin 2014).
Collier (24 janvier 1986) puis grand-maître de l'ordre royal et distingué de Charles III (19 juin 2014).
Grand-croix (30 avril 1999) puis grand-maître de l'ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde (19 juin 2014).
Grand-maître de l'ordre royal des dames nobles de la Reine Marie-Louise (19 juin 2014).
Grand-maître de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand (19 juin 2014).
Grand-maître de l'ordre royal d'Isabelle la Catholique (19 juin 2014).
Ordres sous la protection du roi d'Espagne
Grand-commandeur de Castille (23 décembre 1986) puis grand-maître de l'ordre de Santiago (19 juin 2014).
Grand-maître de l'ordre de Montesa (19 juin 2014).
Grand-maître de l'ordre d'Alcantara (19 juin 2014).
Grand-maître de l'ordre de Calatrava (19 juin 2014).
Autres décorations
Grand-croix du Mérite militaire (7 juillet 1986).
Grand-croix du Mérite naval (13 juillet 1987).
Grand-croix du Mérite aéronautique (4 juillet 1988).
Croix d'or de l'ordre du Mérite de la Garde civile (11 octobre 1990).

Étranger

Collier de l'ordre du roi Abdelaziz (Arabie saoudite, 15 janvier 2007)
Grand-croix de l'ordre de Mai (Argentine, 9 février 2009).
Grand-croix d'or de l'ordre du Mérite (Autriche, 2 juin 1997).
Grand-cordon de l'ordre de Léopold (Belgique, 19 septembre 1994).
Grand-croix (4 juin 2001) puis collier de l'ordre du Mérite (Chili, 29 octobre 2014).
Collier de l'ordre de Boyacá (Colombie, 2 mars 2015).
Grand-croix avec plaque d'or de l'ordre héraldique de Christophe Colomb (République dominicaine, 24 avril 1987).
Grand-croix de l'ordre national de Saint-Laurent (Équateur, 9 juillet 2001).
Membre de 1re classe de l'ordre de la Croix de Terra Mariana (Estonie, 9 juillet 2007).
Grand-croix de l'ordre de la Légion d'honneur (France, 27 avril 2009).
Grand-croix de l'ordre du Rédempteur (Grèce, 25 septembre 2001).
Grand-croix de l'ordre du Mérite (Hongrie, 31 janvier 2005).
Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite (Italie, 27 juin 1996).
Collier de l'ordre du Chrysanthème (Japon, 6 avril 2017).
Grand-cordon de l'ordre suprême de la Renaissance (Jordanie, 20 octobre 1999).
Commandeur grand-croix de l'ordre des Trois Étoiles (Lettonie, 16 octobre 2004).
Grand-cordon de l'ordre du Mérite (Liban, 19 octobre 2009).
Grand-croix de l'ordre d'Adolphe de Nassau (Luxembourg, 7 mai 2001).
Grand-collier de l'ordre de la Souveraineté, classe exceptionnelle (Maroc, 14 juillet 2014).
Grand-croix de l'ordre de l'Aigle aztèque (Mexique, 25 janvier 1996).
Grand-croix de l'ordre de Saint-Olaf (Norvège, 25 avril 1995).
Bailli grand-croix d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain de Malte, (OSM, 1986).
Grand-croix de l'ordre de Vasco Núñez de Balboa (Panama, 19 octobre 1998).
Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas, 8 octobre 1985).
Grand-croix de l'ordre du Soleil (Pérou, 5 juillet 2004).
Grand-commandeur de l'ordre de Sikatuna (Philippines, 2 avril 1995).
Grand-croix de l'ordre de Lakandula (Philippines, 3 décembre 2007).
Grand-croix de l'ordre du Mérite (Pologne, 26 septembre 2003).
Grand-croix de l'ordre d'Aviz (Portugal, 22 avril 1991).
Grand-croix de l'ordre du Christ (Portugal, 13 octobre 1988).
Grand-officier (23 août 1996) puis grand-croix de l'ordre de la Tour et de l'Épée (Portugal, 25 septembre 2006).
Grand-croix de l'ordre de l'Étoile (Roumanie, 26 novembre 2007).
Grand-croix de l'ordre royal de Victoria (Royaume-Uni, 17 octobre 1988).
Chevalier étranger de l'ordre de la Jarretière (Royaume-Uni, 12 juillet 2017).
Grand-croix de l'ordre national José Matías Delgado (Salvador, 10 mars 1997).
Chevalier de l'ordre du Séraphin (Suède, 17 décembre 1991).

Ascendance détaillée

Louis XIV (ici représenté) est le grand-père de Philippe V, d'abord duc d'Anjou puis roi d'Espagne en 1700.

Felipe VI descend de la branche espagnole de la maison de Bourbon, ayant pour ascendant direct le roi Philippe V d'Espagne (1683-1748), né Philippe de France, fils de France, duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV. C'est ainsi que les liens généalogiques de Felipe VI avec les rois de France sont nombreux :

Il a aussi pour ancêtres :

Notes et références

Notes

  1. Son nom est traduit officiellement dans les langues régionales d'Espagne : Felipe VI en aragonais et en asturien, Felip VI en catalan, Filipe VI en basque et en galicien.
  2. Titre de courtoisie correspondant aux prétentions au trône d'Espagne de son grand-père paternel.

Références

  1. « Felipe VI est officiellement le nouveau roi d'Espagne », Le Monde, 19 juin 2014.
  2. Laurence Debray, « Catalogne, les défenseurs de l'Espagne haussent le ton », Paris Match, semaine du 2 au 8 novembre 2017, pages 42-47.
  3. (es)(en) Origine et buts de la fondation sur fpa.es. Consulté le 8 décembre 2014. [PDF].
  4. (en) Romà Cuyàs, Official Report of the Games of the XXV Olympiad Barcelona 1992, Volume V The Results, COOB'92 S.A., (lire en ligne [PDF]).
  5. (en) Felipe, Crown Prince de Borbón, sur Sports-reference.com, consulté le 30 janvier 2020.
  6. « Felipe ne montera pas sur le trône d'Espagne avant le 18 juin », Le Nouvel Observateur, 3 juin 2014.
  7. « Espagne : Les députés s'apprêtent à voter l'abdication du roi » L'Express, 11 juin 2014.
  8. (es) « Los colectivos gais celebran que los Reyes los reciban por primera vez », sur EL PAÍS, (consulté le ).
  9. (es) « El Rey encarga una auditoría externa y un código de conducta para La Zarzuela », sur EL PAÍS, (consulté le ).
  10. (es) « Hacienda compra el nuevo blindado de Casa Real: un Mercedes de lujo de 550.000 € », sur El Confidencial,
  11. AFP, « Le roi d'Espagne rend hommage aux Juifs séfarades expulsés en 1492 », 30 novembre 2015, lire en ligne
  12. « Philippe VI a choisi de faire entendre les vérités de l’Espagne constitutionnelle », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  13. « Le roi Felipe VI d’Espagne renie son père et ses millions cachés dans des paradis fiscaux », sur L'Opinion,
  14. « L'exil de l'ex-roi Juan Carlos, fuite ou expulsion ? », sur Le Point, (consulté le )
  15. « « Corona Ciao » : confinés, les Espagnols protestent contre la monarchie », sur Les Échos, (consulté le )
  16. « Espagne: le roi Felipe VI positif au Covid-19 avec "des symptômes légers" », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  17. (en) Dictamen sobre el título Príncipe de Gerona, Juan Ferrando Badía.
  18. « Depuis minuit, Felipe VI est le nouveau roi d'Espagne », Le Parisien, 19 juin 2014.
  19. (es) Ediciones El País, « El heredero de la Corona pronunció el primer discurso de su vida en la entrega de los premios Príncipe de Asturias », EL PAÍS, (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Ediciones El País, « El príncipe Felipe jura la Constitución al cumplir la mayoría de edad », EL PAÍS, (lire en ligne, consulté le ).
  21. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 364
  22. (es) « Real Decreto 1368/1987, de 6 de noviembre, sobre régimen de títulos, tratamientos y honores de la Familia Real y de los Regentes », sur Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado,
  23. Gómez Sánchez 2008, p. 105
  24. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 365.
  25. « Base de données généalogique Roglo », sur roglo.eu.

Annexes

Bibliographie

  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1).

Articles connexes

Liens externes

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