Pimelles
Pimelles est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pimelles | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Avallon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne | ||||
Maire Mandat |
Adrien Retif 2020-2026 |
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Code postal | 89740 | ||||
Code commune | 89299 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pimellois | ||||
Population municipale |
63 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 6,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 20″ nord, 4° 10′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 183 m Max. 277 m |
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Superficie | 9,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Tonnerrois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Petit village de l'Yonne se situant à quelques kilomètres de Cruzy-le-Châtel et à 20 km de Tonnerre.
Communes limitrophes
Baon | Cruzy-le-Châtel | |||
Tanlay | N | Cruzy-le-Châtel | ||
O Pimelles E | ||||
S | ||||
Ancy-le-Libre | Gland |
Urbanisme
Typologie
Pimelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,3 %), terres arables (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
L'histoire de Pimelles remonte au moins à 1035, lorsque Renaud, comte de Tonnerre, donne Pimella à l'abbaye voisine de Saint-Michel.
La commanderie des Templiers de Saint-Marc à Nuits établit une sous-commanderie à Pimelles au XIVe siècle[8].
Jusqu'à la Révolution française, Pimelles est le domaine de la famille Viart. L'ancien manoir Viart, construit vers 1788, sert aujourd'hui de mairie. Le comte Louis-Alexandre-Charles Viart de Pimelles fait reconstruire l'église du village, Notre-Dame-de-l'Assomption en 1781, peu avant la Révolution. La population recensée de Pimelles à cette époque est de 50 ménages se concentrant principalement sur l'abattage du bois, l'agriculture et la viticulture.
La famille Viart fuit la France pendant la Révolution. Ils ne récupèrent le domaine qu'après la Restauration.
Pendant la Première Guerre mondiale, les troupes américaines de la 80e division sont en garnison à Pimelles, et des traces de leurs graffitis peuvent encore être trouvées sur les murs de certaines des maisons. Le , le général John Pershing, commandant du corps expéditionnaire américain, inspecte et passe en revue toute la division près de Pimelles[9].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, La Grange-aux-Moines, une dépendance de Pimelles, sert de quartier général à un élément du mouvement de résistance de l'Yonne. Ses membres sont trahis et fusillés par les forces d'occupation allemandes.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 63 habitants[Note 3], en augmentation de 6,78 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption (XVIIIe siècle) ;
- Pont de Pimelles (XVIIIe siècle), inscrit en 2001[14] ;
- Manoir de Pimelles (XVIe siècle) ;
- Lavoir ;
- Croix (XIXe siècle).
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Histoire des communes de l'Yonne, Maurice Pignard-Péguet, 1913
- (en) 318th Infantry of United States Army, History of the 318th Infantry Regiment of the 80th Division, 1917-1919, William Byrd Press, , 189 p. (lire en ligne), p. 99.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Pont de Pimelles », notice no PA89000029, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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