Pinot d'Alsace

Le pinot d'Alsace, ou alsace pinot[1], ou klevner, est un vin blanc français produit dans le vignoble d'Alsace essentiellement à partir des cépages pinot blanc B et auxerrois B[4]. Il s'agit d'une dénomination de cépage au sein de l'appellation alsace[1].

Pinot d'Alsace
Désignation(s) Pinot d'Alsace
Appellation(s) principale(s) alsace[1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1971
Pays France
Région parente vignoble d'Alsace
Localisation Bas-Rhin et Haut-Rhin
Climat tempéré continental
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
1 724 heures par an[2]
Sol argilo-calcaire, gréseux ou limoneux
Superficie plantée 3 303 hectares en 2009[3]
Cépages dominants pinot blanc B et auxerrois B[4]
Vins produits blancs
Production 119 956 hectolitres en 2009[5]
Pieds à l'hectare minimum 4 000 pieds à l'hectare
Rendement moyen à l'hectare maximum 80 hectolitres par hectare[6]

Parmi les vins d'Alsace, c'est un des rares vins blancs d'assemblage, même s'il peut aussi être fait en mono-cépage à partir uniquement de pinot blanc B ou d'auxerrois B. Il est moins aromatique que le riesling, le pinot gris et surtout le gewurztraminer : en conséquence, il n'est pas classé parmi les « cépages nobles » alsaciens.

Histoire

Les cépages composant le pinot n'ont pas la même origine. Le pinot blanc B, ou « pinot blanc vrai » pour le différencier de l'auxerrois, est une mutation datant du XVe siècle du pinot gris G, lui-même une mutation du pinot noir N, les trois étant originaires du vignoble de Bourgogne et arrivés en Alsace à la fin du Moyen Âge ; d'ailleurs le pinot blanc porte en allemand le nom de Weißburgunder, ce qui signifie « bourguignon blanc ». Il existe parmi les clones de ce cépage une variété propre à l'Alsace, particulièrement productive, que Pierre Galet appelle « gros pinot blanc ». L'auxerrois B, appelé aussi « pinot auxerrois », est lorrain, découvert au début du XXe siècle et arrivé en Alsace à partir de 1950. Ce serait un hybride du gouais B[4].

L'appellation d'origine « vins d'Alsace » est créée par l'ordonnance du [7], puis devient appellation d'origine contrôlée par le décret du [8], avant que ne soient définis des dénominations de cépage en 1971[9] ainsi que le cahier des charges de la production et de la commercialisation (décrets du et du ) achevé par l'obligation de la mise en bouteille (loi du ) dans des flûtes (décret du ).

Le développement du crémant d'Alsace (appellation reconnue en 1976), vin mousseux fait principalement à partir d'auxerrois B et de pinot blanc B[10], a beaucoup profité à ces cépages. Si 1 039 hectares étaient couvert en 1969 par l'auxerrois B et le pinot blanc B (soit 11 % du vignoble[11]), cette surface passe en 2009 à 3 331 hectares (soit 21 % du vignoble[12]), faisant de l'auxerrois le troisième cépage du vignoble d'Alsace, juste derrière le riesling B et le gewurztraminer Rs.

Étymologie

La dénomination porte le nom de la région, dont la signification donne lieu à plusieurs théories. En alsacien, « Alsace » se dit Elsass anciennement écrit Elsaß :

  • 'El- vient de l'alémanique Ell qui signifie l'Ill, la principale rivière alsacienne qui traverse la région du sud au nord.
  • Saß vient du verbe sitzen (se trouver, être assis).

Littéralement, Elsass signifierait donc « le lieu où se trouve l'Ill » soit le « Pays de l'Ill »[13].

Quant au mot « pinot », il désigne le principal cépage utilisé, le pinot blanc B[4], qui doit son nom à la forme de la grappe, comme un cône de pin. Klevner est le nom en alsacien de ce vin.

Situation géographique

Carte du relief de l'Alsace.

Le pinot ou klevner est produit en France, dans la région Alsace, sur presque l'ensemble du vignoble d'Alsace, à l'exclusion des petites aires de production de l'appellation alsace grand cru. Il peut donc être produit de Wissembourg au nord (à la frontière avec l'Allemagne) à Thann au sud, sur 180 kilomètres de façon discontinue.

Géologie et orographie

La majeure partie du pinot (ou klevner) est produite sur la plaine d'Alsace mais des parcelles se trouvent sur les coteaux des collines sous-vosgiennes. La plaine d'Alsace occupe la partie sud du fossé rhénan, né d'un effondrement durant l'Oligocène et le Miocène (-33 à -5 millions d'années). Elle est composée d'une épaisse couche d'alluvions déposées par le Rhin (limons et graviers), c'est une zone beaucoup plus fertile que les coteaux, avec une importante nappe phréatique à moins de cinq mètres de profondeur[14].

Généralement, le haut des pentes des collines sous-vosgiennes est constitué des roches anciennes, plutoniques et métamorphiques tels que du granite, du gneiss ou de l'ardoise. Les parcelles de vignes y sont très pentues. Le bas des coteaux est formé des couches de calcaires ou de marne recouvertes par du lœss, où le relief est moins accentué.

Climatologie

À l'ouest, les Vosges protègent du vent et de la pluie la région de production des vins d'Alsace. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent sous forme de foehn, secs et chauds, dans la plaine d'Alsace. La quantité moyenne de précipitations est la plus faible de tous les vignobles français.

De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar est la station la plus sèche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids.

La station météo de Strasbourg (150 mètres d'altitude) se trouve à l'extrémité nord de l'aire d'appellation, mais au bord du Rhin. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Strasbourg 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,7 −0,9 1,6 4,6 8,6 11,7 13,4 13,1 10,3 6,5 2,1 −0,7 5,7
Température moyenne (°C) 0,9 2,5 6 9,6 13,8 17 19,1 18,6 15,5 10,6 5,2 1,9 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,5 5,8 10,4 14,6 19 22,2 24,7 24,2 20,8 14,7 8,2 4,5 14,4
Ensoleillement (h) 42 78 122 161 197 212 240 215 168 101 58 43 1 637
Précipitations (mm) 33,1 34,3 36,6 48 74,5 74,6 56,8 67,8 55,5 43 46,6 39,9 610,5
Source : www.infoclimat.fr : Strasbourg (1961-1990)[15].

La station météo de Colmar (209 mètres d'altitude) se trouve au milieu de l'aire d'appellation, mais en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Colmar 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,1 −1,1 1,4 4,5 8,3 11,5 13,3 12,9 10,2 6,3 1,8 −1 5,5
Température moyenne (°C) 0,9 2,6 6,1 9,7 13,8 17,1 19,3 18,8 15,8 10,9 5,3 1,9 10,2
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,3 10,8 15 19,3 22,7 25,3 24,7 21,5 15,5 8,7 4,8 14,9
Ensoleillement (h) 53 83 128 165 200 223 246 222 176 117 68 52 1 724
Précipitations (mm) 35,5 32,2 37,7 46,7 67 67,2 59,3 63,3 46,7 37,9 47,7 40,2 581,4
Source : www.infoclimat.fr : Colmar (1961-1990)[2].

La station météo de l'aéroport Bâle-Mulhouse (267 mètres d'altitude) se trouve à l'extrémité sud de l'aire d'appellation, encore une fois en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Bâle-Mulhouse 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −1,1 1,4 4,3 8,3 11,5 13,5 13,2 10,6 6,7 1,9 −1,1 5,6
Température moyenne (°C) 0,8 2,5 5,9 9,4 13,5 16,9 19,2 18,7 15,7 11,1 5,3 1,8 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,2 10,3 14,4 18,8 22,2 24,8 24,1 20,9 15,4 8,8 4,8 14,6
Ensoleillement (h) 65 86 124 164 197 218 250 222 175 126 80 61 1 768
Précipitations (mm) 53,9 50,5 49,5 58,5 76,3 73,6 62,9 79,9 54,7 49,2 58,1 54,5 721,7
Source : www.infoclimat.fr : Bâle-Mulhouse (1961-1990)[16].

Vignoble

Présentation

Carte de l'aire d'appellation et localisation des grands crus.

La dénomination alsace-pinot ou alsace-klevner peut être produite sur l'ensemble des communes du vignoble d'Alsace faisant partie de l'aire de production de l'appellation alsace, soit sur 119 communes.

L'auxerrois B et le pinot blanc B sont plantés un peu moins dans le département du Bas-Rhin (1 017 hectares d'auxerrois B et 465 hectares de pinot blanc en 2010[17]) que dans le Haut-Rhin (1 276 hectares d'auxerrois B et 642 hectares de pinot blanc).

Dénomination géographique

Une procédure de demande de modification du cahier des charges de l'appellation alsace est en cours depuis , comprenant notamment la demande de reconnaissance de plusieurs dénominations géographiques[18], dont une seule d'entre elles concerne spécifiquement le pinot : il s'agit de la dénomination « Val Saint-Grégoire », pour des blancs issus de l'auxerrois B, du pinot blanc B et du pinot gris G, sur les communes de Turckheim, Zimmerbach, Walbach et Wihr-au-Val.

Encépagement

Grappes de pinot blanc B.
Grappe d'auxerrois B, ici dans le Rheingau.

Les principaux cépages utilisés pour faire le pinot d'Alsace ou klevner sont d'une part l'auxerrois B et d'autre part le pinot blanc B ; la législation autorise d'y rajouter du pinot noir N (vinifié en blanc) et du pinot gris G.

Rendements

En 2009, les rendements autorisés étaient de 80 hectolitres par hectare, sans plafond limite de classement[19].

Si on calcule le rendement réel pour l'ensemble de la production vinifiée en pinot et en crémant d'Alsace, on obtient pour 2009 une moyenne de 81 hectolitres par hectare[20], ce qui est un record, très loin au-dessus de la moyenne française (qui est de 58 hectolitres par hectare).

Vins

La production de pinot au sein de l'appellation alsace est de 119 956 hectolitres en 2009[5], ce qui fait sur un total de 868 334 hectolitres de vin une part de 13 %[21].

Vinification et élevage

Le jour de la vendange, à l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Puis le moût est mis en cuve pour le débourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par décantation en attendant qu'elles se déposent au fond de la cuve.

La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage : cette opération transforme le sucre du raisin en alcool. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevée au bout d'un mois, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage pour conserver son acidité au vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne.

Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles, dès février ou mars[22].

Gastronomie

Le pinot d'Alsace est un vin blanc à la robe jaune pâle, avec un nez et une bouche au fruité (la pêche ou la pomme est souvent évoquée) plutôt discret.

Considéré comme inférieur aux « vins nobles » que sont le riesling, le pinot gris et le gewurztraminer, le pinot peut être de qualité quand il est produit avec des rendements mesurés. Le critique Robert Parker décrit le pinot d'Alsace ainsi : « Si vous cherchez un vin blanc nerveux, sec, parfumé et complexe, le pinot blanc est d'un excellent rapport qualité/prix. En Alsace, les meilleurs offrent un séduisant bouquet fruité, aux arômes de miel, de pierre, de pomme et d'orange, mais aussi des flaveurs élégantes évoquant la pomme. Plusieurs producteurs le font aujourd'hui fermenter en barrique, mais les versions non marquées par le bois sont les meilleures. À boire dans les 4 à 5 ans suivant les vendanges[23]. »

Le pinot ou klevner s'accorde classiquement avec la cuisine alsacienne, son acidité accompagnant les plats un peu gras (par exemple une choucroute garnie ou une flammekueche) ; son caractère sec en fait aussi un compagnon des fruits de mer.

Économie

Type de bouteilles

Les vins d'Alsace doivent être mis en bouteille uniquement dans des flûtes, bouteilles du type « vin du Rhin » de 75 centilitres ou de 100 centilitres, règlementées par des décrets[24].

Liste de producteurs

De très nombreux viticulteurs et négociants alsaciens proposent du pinot ou klevner, souvent en entrée de leur gamme de prix.

Notes et références

  1. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. Archives climatologiques mensuelles de Colmar de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  3. Il s'agit là de l'ensemble des surfaces plantées en auxerrois B et en pinot blanc B, qui peuvent être utilisées pour faire du pinot ou pour faire du crémant. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010. (ISBN 978-2-01-237681-6)
  4. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  5. La production de vin issus de l'auxerrois et du pinot blanc est de 267 672 hectolitres pour l'ensemble du vignoble d'Alsace en 2009, mais il faut retirer de ce chiffre la part transformée en crémant d'Alsace (147 716 hectolitres), ce qui fait 119 956 hectolitres vinifiés en pinot/klevner. Sources : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010, (ISBN 978-2-01-237681-6) et « tableau d'évolution de la production de l'AOC crémant d'Alsace »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  6. [PDF] Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, « Cahier des charges de l'appellation », sur http://agriculture.gouv.fr/, homologué par le « décret no 2011-1373 du 25 octobre 2011 modifiant l'ordonnance n° 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine contrôlées des vins d'Alsace et homologuant les cahiers des charges des appellations d'origine contrôlées « Alsace » ou « Vin d'Alsace » et « Crémant d'Alsace » et des cinquante et une appellations « Alsace grand cru » », JORF, no 0251, , p. 18196.
  7. Ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine des vins d'Alsace, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  8. Décret du 3 octobre 1962 concernant l'appellation contrôlée vins d'Alsace ou alsace : obligation de mentionner appellation contrôlée sur les vins d'Alsace, publié au JORF du 7 octobre 1962, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
  9. Décret no 71-554 du 30 juin 1971 qui modifie l'ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945, publié au JORF du 11 juillet 1971, disponible sur le site legifrance.gouv.fr.
  10. Sur une production de 250 275 hectolitres de crémant d'Alsace en 2009, 147 716 hectolitres, soit 59 %, ont été produits à partir des pinot blanc et auxerrois. Source : « tableau d'évolution de la production de l'AOC crémant d'Alsace »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  11. (1039 / 9441) x 100 = 11,00 %. Source : « tableau d'évolution de l'encépagement alsacien entre 1969 et 2009 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  12. (3331 / 15570) x 100 = 21,39 %. Source : « tableau d'évolution de l'encépagement alsacien entre 1969 et 2009 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site vinsalsace.com.
  13. L'étymologie est expliqué dans l'introduction de ce document officiel - Un SIG alsacien.
  14. Présentation de la nappe phréatique de la plaine d'Alsace, sur le site aprona.net, proposant aussi une carte avec indication de la profondeur de la nappe.
  15. Archives climatologiques mensuelles de Strasbourg de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  16. Archives climatologiques mensuelles de Bâle-Mulhouse de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
  17. Source des surfaces par département : [PDF]Les cépages blancs dans le vignoble, campagne 2009/10, sur le site onivins.fr.
  18. Demande de modification du cahier des charges de l'appellation alsace auprès de l'INAO, 21 octobre 2010, sur le site inao.gouv.fr.
  19. « Fiche sur l'appellation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site www.vinsalsace.com
  20. Le rendement est obtenu par division de la production par la surface cultivée : 267672 / 3303 = 81,03 hectolitres par hectare. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010, (ISBN 978-2-01-237681-6).
  21. (119956 / 868334) x 100 = 13,81 %.
  22. « La vinification en blanc », Site vinsalsace.com (consulté le )
  23. Robert Parker, Guide Parker des vins de France, éditions Solar, 2007.
  24. Décret no 55.673 du 20 mai 1955 sur l'emploi de la bouteille type vin du Rhin, arrêté du 13 mai 1959 et décret no 63-295 du 19 mars 1963 relatif aux caractéristiques des bouteilles susceptibles de servir de récipients mesures dans le commerce de certains liquides, consultables sur le site legifrance.gouv.fr.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Fanet, Les terroirs du vin, éditions Hachette, Paris, 2008, 240 pages (ISBN 978-2-01-237501-7).
  • Alsace : riesling, gewurztraminer, sylvaner, La Revue du vin de France et Le Figaro, Paris, 2008, 96 pages (ISBN 978-2-8105-0062-8).
  • Vignoble d'Alsace, éditions Benoît France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
  • Vins d'Alsace : carte touristique, Institut géographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
  • Robert Oz Clarke et Margaret Rand, Guide des cépages, éditions Gallimard, Paris, 2005, 320 pages (ISBN 2-74-241643-9).
  • Jacques-Louis Delpal, Les vins d'Alsace, une promenade viticole et les meilleures adresses, éditions Artémis, Chamalières, 2004, 159 pages (ISBN 978-2844162502).
  • Claude Muller, Les vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, éditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages (ISBN 978-2842080082).
  • Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 (BNF 40658287).
  • Jean-Louis Stolz, L'ampélographie des vins d'Alsace, édition Coprur, Strasbourg, 1994, 199 pages (ISBN 2-903297-82-7).
  • Jean-Louis Stolz, Einleitung zum Elementar-Handbuch des elsässischen Ackerbauers, Strassburg, 1863, 8 pages in-octavo (BNF 31410323).
  • Jean-Louis Stolz, Ampélographie rhénane, ou Description caractéristique, historique, synonymique, agronomique et économique des cépages les plus estimés et les plus cultivés dans la vallée du Rhin, depuis Bâle jusqu'à Coblence et dans plusieurs contrées viticoles de l'Allemagne méridionale, Paris, 1852, 264 pages in-quarto (BNF 31410321).
  • Jean-Louis Stolz, Manuel élémentaire du cultivateur alsacien, Strasbourg, 1842, 479 pages in-12 (BNF 31410325).

Liens externes

Articles connexes

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