Alsace (AOC)

L’alsace[1], ou vin d'Alsace, est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit dans tout le vignoble d'Alsace, dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Pour les articles homonymes, voir Alsace (homonymie).

Alsace

Vignes escaladant les collines près de Ribeauvillé (août 2010).

Désignation(s) Alsace
Appellation(s) principale(s) alsace[1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1962
Pays France
Région parente vignoble d'Alsace
Localisation Bas-Rhin et Haut-Rhin
Climat tempéré continental
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
1 724 heures par an[2]
Sol granite, gneiss, schiste, grès ou calcaire
Superficie plantée 11 703 hectares en 2011[3]
Nombre de domaines viticoles 4 937 viticulteurs, 930 caves particulières, 19 caves coopératives et 73 négociants[4]
Cépages dominants riesling B, sylvaner B, pinot noir N, gewurztraminer Rs, pinot blanc B, muscat blanc à petits grains B, pinot gris G et klevener de Heiligenstein Rs[5]
Vins produits 92 % blancs, 8 % rosés et rouges
Production 635 500 hectolitres en 2010[3]
Pieds à l'hectare minimum 4 000 pieds à l'hectare[4]
Rendement moyen à l'hectare maximum 80 à 88 hectolitres par hectare[4]

Seules deux autres appellations viticoles existent en Alsace : l'alsace grand cru et le crémant d'Alsace. La troisième appellation, simplement « alsace », regroupe en son sein les neuf dénominations de cépage, tels que le pinot gris ou le riesling.

Histoire

L'appellation est créée par l'ordonnance du [6]. Tandis que les autres vignobles français obtiennent des appellations d'origine contrôlée dès 1935[7], les vins alsaciens ont pris un peu de retard avant d'obtenir la définition par décret comme AOC en 1962[8] en raison des particularités du droit local[9].

Étymologie

Vignes en plaine près de Mittelwihr (juillet 2009).

L'appellation étant régionale, elle porte simplement le nom de la région, dont la signification donne lieu à plusieurs théories étymologiques. En alsacien, « Alsace » se dit Elsass anciennement écrit Elsaß :

  • El- vient de l'alémanique Ell qui signifie l'Ill, la principale rivière alsacienne qui traverse la région du sud au nord. La rivière prend sa source dans le Jura alsacien et se jette aujourd'hui dans le Rhin en aval de Strasbourg.
  • Saß vient du verbe sitzen (se trouver, être assis).

Littéralement, Elsass signifierait donc « le lieu où se trouve l'Ill » soit le « Pays de l'Ill »[10].

Situation géographique

L'appellation Alsace est produite en France, dans la collectivité européenne d'Alsace, sur la presque totalité du vignoble d'Alsace.

Géologie et orographie

Carte du relief de l'Alsace.

La plaine d'Alsace occupe la partie sud du fossé rhénan, né d'un effondrement durant l'Oligocène et le Miocène (-33 à -5 millions d'années). Le vignoble est établi sur le piémont du massif des Vosges, sur la zone de fracture. Cette localisation explique la variété des sous-sols et leur succession en véritable mosaïque : calcaires, granites, schistes, gneiss ou grès[11].

Généralement, le haut des pentes des collines sous-vosgiennes est constitué des roches anciennes, plutoniques et métamorphiques tels que du granite, du gneiss ou de l'ardoise. Les parcelles de vignes y sont très pentues, montant jusqu'à 478 mètres d'altitude (à Osenbach). Le bas des coteaux est formé des couches de calcaires ou de marne recouvertes par du lœss, où le relief est moins accentué.

Enfin, la plaine est composée d'une épaisse couche d'alluvions déposées par le Rhin (limon et graviers), c'est une zone beaucoup plus fertile que les deux premières, avec une importante nappe phréatique à moins de cinq mètres de profondeur[12].

Climatologie

À l'ouest, les Vosges protègent du vent et de la pluie la région de production des vins d'Alsace. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent sous forme de foehn, secs et chauds, dans la plaine d'Alsace. La quantité moyenne de précipitations est la plus faible de tous les vignobles français.

De ce fait, le climat est plus tempéré (avec une température annuelle moyenne plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids.

La station météo de l'aéroport de Strasbourg Entzheim (150 mètres) se trouve à l'extrémité nord de l'aire d'appellation, mais au bord du Rhin. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Strasbourg-Entzheim 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,7 −0,9 1,6 4,6 8,6 11,7 13,4 13,1 10,3 6,5 2,1 −0,7 5,7
Température moyenne (°C) 0,9 2,5 6 9,6 13,8 17 19,1 18,6 15,5 10,6 5,2 1,9 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,5 5,8 10,4 14,6 19 22,2 24,7 24,2 20,8 14,7 8,2 4,5 14,4
Précipitations (mm) 33,1 34,3 36,6 48 74,5 74,6 56,8 67,8 55,5 43 46,6 39,9 610,5
Source : www.infoclimat.fr : Strasbourg-Entzheim (1961-1990)[13]

La station météo de la base de Colmar-Meyenheim (207 mètres) se trouve au milieu de l'aire d'appellation, mais en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Colmar-Meyenheim 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,1 −1,1 1,4 4,5 8,3 11,5 13,3 12,9 10,2 6,3 1,8 −1 5,5
Température moyenne (°C) 0,9 2,6 6,1 9,7 13,8 17,1 19,3 18,8 15,8 10,9 5,3 1,9 10,2
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,3 10,8 15 19,3 22,7 25,3 24,7 21,5 15,5 8,7 4,8 14,9
Précipitations (mm) 35,5 32,2 37,7 46,7 67 67,2 59,3 63,3 46,7 37,9 47,7 40,2 581,4
Source : www.infoclimat.fr : Colmar-Meyenheim (1961-1990)[14]

La station météo de l'aéroport Bâle-Mulhouse (267 mètres) se trouve à l'extrémité sud de l'aire d'appellation, encore une fois en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Bâle-Mulhouse 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −1,1 1,4 4,3 8,3 11,5 13,5 13,2 10,6 6,7 1,9 −1,1 5,6
Température moyenne (°C) 0,8 2,5 5,9 9,4 13,5 16,9 19,2 18,7 15,7 11,1 5,3 1,8 10,1
Température maximale moyenne (°C) 3,8 6,2 10,3 14,4 18,8 22,2 24,8 24,1 20,9 15,4 8,8 4,8 14,6
Précipitations (mm) 53,9 50,5 49,5 58,5 76,3 73,6 62,9 79,9 54,7 49,2 58,1 54,5 721,7
Source : www.infoclimat.fr : Bâle-Mulhouse (1961-1990)[15]

Vignoble

Carte de l'aire d'appellation et localisation des grands crus.

Présentation

La récolte des raisins, la vinification, l'élaboration et l'élevage des vins sont assurés sur le territoire des communes suivantes :

Encépagement

Les 13 cépages cultivés en Alsace sont principalement ceux communs à toute la vallée du Rhin, avec le riesling B[5], le gewurztraminer Rs et le sylvaner B (ou Silvaner). S'y rajoutent :

Sont qualifiés de cépages nobles, le riesling, le gewurztraminer, le pinot gris et le muscat. Ils sont seuls à pouvoir bénéficier, le cas échéant, de l'appellation vendanges tardives.

Dénominations de cépages

Exemples de dénominations : gewurztraminer, pinot gris et riesling.

Les alsaces avec la mention d'un cépage comme dénomination sur l'étiquette sont faits théoriquement à 100 % de ce cépage (ces vins sont alors appelés mono-cépages). Il s'agit des « dénominations de cépage », considérées par l'INAO comme des produits sauf le klevener de Heiligenstein qui a le statut de dénomination géographique :

Dans les cas du gewurztraminer, du muscat, du pinot gris et du riesling, il existe des mentions correspondant à des vins moelleux voire liquoreux : les « vendanges tardives » et les « sélections de grains nobles ».

Assemblages

  • le gentil est un assemblage de vins blancs d'Alsace. Il doit obligatoirement contenir 50 % minimum de cépages nobles ;
  • l'edelzwicker est un assemblage de cépages d'entrée de gamme avec éventuellement des cépages nobles.

Dénominations géographiques

Après une procédure de demande de modification du cahier des charges de l'appellation alsace lancée le , comprenant notamment la demande de reconnaissance de plusieurs dénominations géographiques[16], le nouveau cahier des charges d'octobre 2011 autorise la mention de onze dénominations géographiques[4] :

Deux nouvelles dénominations sont rajoutées en  :

Rendements

La limite de rendement de l'appellation était de cent hectolitres par hectare en 1945, tous cépages confondus, auquel se rajoute à partir de 1974 un plafond limite de classement (PLC, volume de réserve fixé annuellement par l'INAO) de +20 % (soit un rendement plafond de 120 hectolitres par hectare)[6].

Depuis les années 1990, le rendement annuel à l'hectare autorisé dans l'appellation est passé à 80 hectolitres par hectare, avec un plafond de +10 % (soit un rendement plafond de 88 hectolitres par hectare), avec des rendements butoirs par cépage (par exemple 75 hectolitres par hectare pour le pinot noir depuis 1999)[11]. En 2009, les rendements autorisés dans l'appellation étaient de 80 hectolitres par hectare pour les blancs, 75 pour les rosés et 60 pour les rouges, sans plafond limite de classement[19].

Le rendement réellement pratiqué en 2009 est en moyenne de 74,1 hectolitres par hectare[20]. Ce rendement est supérieur à ceux pratiqués dans les autres vignobles français, où la moyenne pour l'ensemble des AOC est d'environ 50 hectolitres par hectare en 2009[21].

Vins

Vendanges

Le début des vendanges est régi par la publication préfectorale du ban des vendanges. Les premières parcelles récoltées sont celles destinées à donner le raisin pour le crémant d'Alsace. En effet, ils nécessite une acidité importante gage de fraîcheur pour le futur vin.

En raison d'accès difficile en terrain pentu pour la machine à vendanger mais aussi pour des raisons qualitatives, la majorité du vignoble est vendangé manuellement[22].

En blanc

À l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Le moût est mis en cuve en stabulation pour le dépôt des bourbes. Le soutirage du jus clair est le débourbage. Les bourbes peuvent être filtrées pour donner aussi un bon vin.

La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage. Cette opération transforme le sucre du raisin en éthanol. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit.

La fermentation achevée, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage du vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne.

Le vin est soutiré, filtré et stabilisé avant le conditionnement exclusivement en bouteilles[23],[24].

En rosé et en rouge

La coloration du moût nécessite une macération du grain de raisin dans le jus ; en effet, le pinot noir N est un cépage rouge à jus blanc. Seule la pellicule comporte les anthocyanes colorantes.

Dans le cas du vin rosé, la macération ne dure que quelques heures. Elle est interrompue dès que la couleur désirée est atteinte. La suite de la vinification se fait de la même manière que pour la vinification en blanc[25].

Dans le cas du vin rouge, la macération dure le temps de la fermentation alcoolique. Outre la couleur, elle permet de solubiliser les tanins. Le pressurage intervient à ce moment-là pour séparer le vin du marc de raisin[25]. Le vin subit alors la fermentation malolactique. Elle transforme l'acide malique à deux groupes carboxyle, en acide lactique qui n'en comporte qu'un. L'opération conduit à une désacidification naturelle du vin ; elle arrondit le vin, le rend plus souple et moins âpre.

Titres alcoométriques

Les raisins vendangés doivent avoir les titres alcoométriques naturels minimaux suivants :

Gastronomie

En plus d'une dégustation à l'apéritif, les alsaces s'accordent classiquement avec la cuisine alsacienne.

Quant à la question du potentiel de vieillissement de ces vins, une seule petite anecdote : le dimanche , lors du banquet des félibres provençaux qui recevaient, à Saint-Rémy-de-Provence, leurs collègues, Frédéric Mistral et Victor Balaguer eurent la surprise de se voir offrir, sous forme de toast, par le baron Brisse, une bouteille de vin d’Alsace de la récolte de 1472, qui lui avait été donnée par le directeur des Hospices de Strasbourg.

Économie

L'appellation alsace représente 74 % de la production viticole totale de la région en 2010 (21 % pour l'appellation crémant d'Alsace et 4 % pour l'appellation alsace grand cru)[26].

Bouteilles

Flûte d'Alsace et verre à vin d'Alsace.

Les vins d'Alsace doivent être mis en bouteille uniquement dans des flûtes, bouteilles du type « à vin du Rhin » de 75 centilitres, règlementées par des décrets[27]. Quelques vins ont droit en plus à la flûte de 100 centilitres, notamment les vins sans indication de cépage.

Structure des exploitations

En 2005, il y avait 5 029 opérateurs sur l'appellation, dont 4 937 viticulteurs et 1 022 vinificateurs (930 caves particulières, 19 coopératives et 73 négociants)[11].

Notes et références

  1. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. 1 637 heures de soleil par an à Strasbourg, 1 724 heures à Colmar et 1 768 heures à Mulhouse.
  3. Collectif, Le Guide Hachette des vins 2012, Paris, éditions Hachette, , 1402 p. (ISBN 978-2-01-237681-6), p. 11.
  4. [PDF] Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires, « Cahier des charges de l'appellation », sur http://agriculture.gouv.fr/, homologué par le « décret no 2011-1373 du 25 octobre 2011 modifiant l'ordonnance n° 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine contrôlées des vins d'Alsace et homologuant les cahiers des charges des appellations d'origine contrôlées « Alsace » ou « Vin d'Alsace » et « Crémant d'Alsace » et des cinquante et une appellations « Alsace grand cru » », JORF, no 0251, , p. 18196.
  5. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  6. « Ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine des vins d'Alsace », sur http://www.legifrance.gouv.fr/.
  7. [PDF] « Décret-loi du 30 juillet 1935 sur la défense du marché des vins et régime général de l'alcool », sur http://www.webalice.it/sauro.avezza/, décret créant l'INAO et la notion d'AOC.
  8. Décret du 3 octobre 1962 concernant l'appellation contrôlée vins d'Alsace ou alsace : obligation de mentionner appellation contrôlée sur les vins d'Alsace, publié au « JORF du 7 octobre 1962 », sur http://www.legifrance.gouv.fr/.
  9. Application jusqu'en 1945 de la loi locale du 7 avril 1909 sur les vins.
  10. [PDF] « L'étymologie est expliqué dans l'introduction à ce SIG alsacien », sur http://www.geomag.fr/.
  11. « Fiche Alsace », sur http://www.inao.gouv.fr/.
  12. « Présentation de la nappe phréatique de la plaine d'Alsace », sur http://www.aprona.net/, proposant aussi une carte avec indication de la profondeur de la nappe.
  13. « Archives climatologiques mensuelles de Strasbourg-Entzheim de 1961 à 1990 », sur http://www.infoclimat.fr/.
  14. « Archives climatologiques mensuelles de Colmar-Meyenheim de 1961 à 1990 », sur http://www.infoclimat.fr/.
  15. « Archives climatologiques mensuelles de Bâle-Mulhouse de 1961 à 1990 », sur http://www.infoclimat.fr/.
  16. [PDF] « Demande de modification du cahier des charges de l'appellation », sur https://www.inao.gouv.fr/, avis publié au JORF no 0301 du 29 décembre 2010.
  17. Le « décret no 71-554 du 30 juin 1971 concernant l'appellation contrôlée « Vin d'Alsace » ou « Alsace » », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ introduit, par son article 4.II.B, à titre permanent la dénomination klevener-de-heiligenstein au sein de l'appellation alsace et le décret du 4 février 1997 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Vin d'Alsace » ou « Alsace » fixe son aire de production ; ces deux décrets modifiant l'ordonnance no 45-2675 en conséquence.
  18. Avis relatif à l'ouverture d'une procédure nationale d'opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace » ou « Vin d'Alsace », publié au JORF no 0177 du 1er août 2012 page 12629 ; décret no 2014-1069 du 19 septembre 2014 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace » ou « Vin d'Alsace », publié au JORF no 0219 du 21 septembre 2014, page 15464 texte n° 12.
  19. [PDF] « Fiche sur l'appellation », sur http://www.vinsalsace.com/.
  20. 868 334 hectolitres divisés par 11 703 hectares. Sources : [PDF] « Le vignoble d'Alsace en quelques chiffres », sur http://www.vinsalsace.com/ pour la production, et le Guide Hachette des vins 2011 pour la surface.
  21. « Tableau des statistiques agricoles annuelles sur la production de vins en France », sur http://agreste.maapar.lbn.fr/ (données provisoires pour 2009).
  22. « Les vendanges », sur http://www.vinsalsace.com/ (consulté le ).
  23. « Loi no 72-628 du 5 juillet 1972 relative à la commercialisation des vins à appellation d'origine contrôlée "Vin d'Alsace" ou "Alsace" », sur http://www.legifrance.gouv.fr/.
  24. « La vinification en blanc », sur http://www.vinsalsace.com/ (consulté le ).
  25. « Vinification en rouge et en rosé », Site vinsalsace.com (consulté le )
  26. « AOC Alsace », sur http://www.vinsalsace.com/.
  27. Décret no 55.673 du 20 mai 1955, arrêté du 13 mai 1959 et décret du 19 mars 1963.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Fanet, Les terroirs du vin, éditions Hachette, Paris, 2008, 240 pages (ISBN 978-2-01-237501-7).
  • Alsace : riesling, gewurztraminer, sylvaner, La Revue du vin de France et Le Figaro, Paris, 2008, 96 pages (ISBN 978-2-8105-0062-8).
  • Vignoble d'Alsace, éditions Benoît France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
  • Vins d'Alsace : carte touristique, Institut géographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
  • Robert Oz Clarke (en) et Margaret Rand, Guide des cépages, éditions Gallimard, Paris, 2005, 320 pages (ISBN 2-74-241643-9).
  • Jacques-Louis Delpal, Les vins d'Alsace, une promenade viticole et les meilleures adresses, éditions Artémis, Chamalières, 2004, 159 pages (ISBN 978-2844162502).
  • Claude Muller, Les vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, éditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages (ISBN 978-2842080082).
  • Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 (BNF 40658287).
  • Jean-Louis Stolz, L'ampélographie des vins d'Alsace, édition Coprur, Strasbourg, 1994, 199 pages (ISBN 2-903297-82-7).
  • Jean-Louis Stolz, Einleitung zum Elementar-Handbuch des elsässischen Ackerbauers, Strassburg, 1863, 8 pages in-octavo (BNF 31410323).
  • Jean-Louis Stolz, Ampélographie rhénane, ou Description caractéristique, historique, synonymique, agronomique et économique des cépages les plus estimés et les plus cultivés dans la vallée du Rhin, depuis Bâle jusqu'à Coblence et dans plusieurs contrées viticoles de l'Allemagne méridionale, Paris, 1852, 264 pages in-quarto (BNF 31410321).
  • Jean-Louis Stolz, Manuel élémentaire du cultivateur alsacien, Strasbourg, 1842, 479 pages in-12 (BNF 31410325).

Liens externes

Articles connexes

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