Mutzig
Mutzig[1] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Ne pas confondre avec Mussig, commune du canton de Marckolsheim
Cet article concerne la commune du Bas-Rhin. Pour la brasserie et la bière, voir Brasserie Mutzig.
Mutzig | |
Mairie de Mutzig. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Molsheim-Mutzig |
Maire Mandat |
Jean-Luc Schickelé 2020-2026 |
Code postal | 67190 |
Code commune | 67313 |
Démographie | |
Gentilé | Mutzigeois, Mutzigeoises |
Population municipale |
6 063 hab. (2019 ) |
Densité | 757 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 22″ nord, 7° 27′ 18″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 397 m |
Superficie | 8,01 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Molsheim (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-mutzig.fr/ |
Géographie
Mutzig se situe au pied du Mutzigberg et à l'entrée de la vallée de la Bruche, en bordure de l'ancienne route nationale 420 qui relie Molsheim à Saint-Dié-des-Vosges.
La gare de Mutzig se situe sur la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié.
Écarts et lieux-dits
- Hermolsheim [\(h)ɛʁ.mɔls.(h)ajm\] (quartier méridional)[2].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Mutzig est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Molsheim, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[6] et 26 925 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), zones urbanisées (16,5 %), prairies (15,8 %), cultures permanentes (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), terres arables (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Histoire
Préhistoire
Les premiers vestiges paléolithiques ont été découverts entre Mutzig et Gresswiller en 1890 lors de la construction de ce qui allait devenir la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié[13]. Il s'agissait d'ossements de grands herbivores typiques de périodes glaciaires.
En 1992, un important site occupé pendant le Paléolithique moyen a été découvert le long du boulevard Clemenceau, en contrebas de la falaise du Felsbourg.
Les sondages organisés entre 1992 et 1997 ont permis de mettre en évidence l'étendue du site et de déterminer que les chasseurs nomades néandertaliens y ont régulièrement installé leur campement, sous les différents abris sous roches présents au pied de la falaise. À partir de 2010, des campagnes de fouilles programmées ont été entreprises et sont encore actuellement en cours chaque été[14]. Elles livrent des outils en pierre taillés, des ossements de gros herbivores et une stratigraphie du début de la dernière glaciation, vers 90.000 ans avant notre ère, ce qui fait du site de Mutzig et notamment du lieu-dit Rain[15],[16]« un des plus importants de toute l'Alsace, voire de tout l'axe rhénan pour comprendre l'axe humain néandertalien[17]. »
Antiquité
Un atelier de poterie romain situé à Heiligenberg - Dinsheim le long de la voie Argentoratum - Donon qui traversait vraisemblablement la Bruche au niveau de Mutzig ainsi qu'un important cimetière mérovingien situé au lieu-dit Leimpel, au nord-ouest de Mutzig, laissent entrevoir l'importance des lieux à l'époque[13].
Moyen Âge
La première mention de la ville apparaît dans la première moitié du Xe siècle, lorsque les évêques de Strasbourg Richevin et Ruthardt donnèrent des vignes sises « in Muzzeca » à l’église Saint-Thomas de Strasbourg. Cette appellation devint Muzziche en 1263 puis Mutziche en 1286[13].
À cette époque, Mutzig était l’enjeu d’une longue lutte entre l'Empereur germanique et l’évêque de Strasbourg, lutte qui se conclut en 1308 par la victoire du dernier.
Renaissance
Tout comme le reste de l'Alsace, Mutzig subit de nombreux conflits. En 1421, Mutzig réchappa d'une attaque des troupes strasbourgeoises. En 1444, elle battit les Armagnacs. Prise en 1454 par le duc de Deux-Ponts, elle fut libérée par les troupes strasbourgeoises. Elle n'eut par contre pas à souffrir de la guerre des Paysans allemands en 1525[13].
Époque moderne
Après plus d'un siècle et demi de calme relatif, Mutzig subit durement la guerre de Trente Ans (1618-1648). En 1622, elle fut investie par les troupes d'Ernst von Mansfeld puis par les troupes suédoises en 1632. La peste noire s'ensuivit et provoqua trois cents décès dont celui du noble Jacques de Landsberg. Au bout du compte, Mutzig ne comptait plus que 430 habitants mais ce n'était pas fini. La campagne de Turenne en Alsace et l’occupation successive de la ville par les troupes de Montecuccoli puis celles de Créqui et enfin celles de Monclar clôturèrent cette période noire.
La paix qui s'ensuivit amena la prospérité de Mutzig par le développement économique et démographique, brièvement troublée par l'incursion des Pandours en 1744[13].
À cette époque, Mutzig, qui était le siège du bailliage Mutzig-Schirmeck, était dirigée par un conseil composé du prévôt, de deux bourgmestres et de neuf conseillers. La bourgeoisie se répartissait en corporations et le principal revenu provenait du vignoble.
Époque contemporaine
À la suite de la Révolution, une manufacture d'armes s'installa à Mutzig dans le château et ses dépendances achetés par les frères Coulaux à cette fin en 1803. Cette manufacture allait produire les fusils Chassepot, leur nom provenant de leur inventeur Antoine Alphonse Chassepot, un natif de Mutzig.
La ville connut un développement industriel exceptionnel et de nombreuses petites industries prospérèrent. Ce développement reprit au cours de la période allemande, entre la guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale, époque durant laquelle furent construites deux casernes en ville et surtout la Feste Kaiser Wilhelm II. (le fort de Mutzig, voir infra) dont la construction et la modernisation s'étalèrent sur quasiment toute la période.
Mutzig en 1836. Mutzig en 1900.
Jumelage
Depuis 1990 Mutzig est jumelée avec deux villes du monde : Freisen en Allemagne, rejointe par Almeida au Portugal en 2011.
Garnison
À la fin du XIXe siècle, les autorités allemandes décident d'édifier un fort sur les hauteurs de la ville puis mettent en chantier des casernes dans les faubourgs de la commune.
La caserne d'infanterie est construite en 1897, elle prend le nom de quartier Moussy au lendemain de la Première Guerre mondiale. La construction de la caserne d'artillerie débute en 1912, elle devient le quartier Clerc lorsque la commune redevient française[18].
Le 153e régiment d'infanterie (153e RI) a tenu garnison à Mutzig du au . On remarquera aussi la présence de la 8e compagnie du 43e régiment de transmissions (43e RT) de Montigny-lès-Metz en 1989[19].
Depuis le , la ville accueille le 44e régiment de transmissions (44e RT). Son centre de guerre électronique est installé au sein du fort de Mutzig. La garnison comprend également la 48e antenne médicale.
Toponymie
- Muzzeca (913-933), Mucheche (1159), Muzecha (1163), Muezichen (1221), Muzziche (1263), Mutziche (1286).
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 6 063 habitants[Note 3], en augmentation de 3,39 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Fort de Mutzig
48° 33′ 16,75″ N, 7° 27′ 17,91″ E Fortifications allemandes, construites à la fin du XIXe siècle (1893-1916) par l'empereur Guillaume II, dite Feste Kaiser Wilhelm II. Plus grande fortification allemande de l'époque, l'ouvrage barrait la plaine d'Alsace avec un minimum de troupes (6 à 8 000 hommes) contre une offensive sud-nord française afin de permettre l'offensive allemande par la Belgique (plan Schlieffen). Première fortification construite en Allemagne après la crise de l'obus à brisance (également connue comme « crise de l'obus-torpille »), il servit de prototype à un nouveau concept : la fortification éclatée ou le groupe fortifié appelé Feste. De nouvelles techniques furent inaugurées : le béton, le cuirassement et le courant électrique. La Feste Kaiser Wilhelm II était la plus vaste et la plus puissante fortification en 1914 en Europe. Le fort tira le en direction de la vallée de la Bruche, il bloqua les troupes françaises et permit aux troupes allemandes de reprendre la vallée de la Bruche[28].
La Feste (« fort ») est ouverte de mars à décembre pour des visites guidées[29].
Une partie du fort de Mutzig est utilisée aujourd'hui pour l'interception des communications satellites. Le fort est divisé en deux parties distinctes, la première accessible au public et visitable, en témoignage des anciennes batailles, et l'autre strictement interdite d'accès et sous protection militaire. Un certain nombre d'antennes et de systèmes d’interception y servent à intercepter les communications Internet et téléphones dans ce que l'on nomme communément le réseau d'écoutes « frenchelon ». La base de Mutzig fait partie des nombreuses installations militaires françaises destinées à l'écoute des communications ; d'autres sites militaires de télécommunication sont bien connus : Feucherolles, les Alluets-le-Roi, Domme (Périgord) ou Boullay-les-Troux[30].
L'hôtel de ville
Cet édifice municipal a été construit en 1746 d'après les plans de l'architecte Joseph Massol. C'est un bâtiment assez sobre dont la façade est ornée d'un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire. La date de 1851 indique un réaménagement du second étage. L'hôtel de ville se signale surtout par une curieuse tour à bulbe. Placé dans une ouverture du beffroi, un automate représentant une tête grimaçante ouvre la bouche et remue les oreilles quand l'horloge sonne[31],[32].
La place de la Fontaine
L'actuel fût de colonne de style Renaissance, à riche décor végétal, surmonté d'un globe est une copie. L'original de 1667 se trouve au Musée de Mutzig. Le bassin de la fontaine est reconstruit à l'identique en 1911, d'après les plans de Johann Knauth, architecte de l'Œuvre Notre-Dame de Strasbourg[33].
La porte de Strasbourg
C'est l'un des principaux vestiges des anciennes fortifications. En 1775, la porte remplace son barbacane par un arc géant, qui lui sera démoli en 1894. C'est depuis lors que saint Maurice orne la face sud de cette tour. Le premier étage servira de prison municipale jusqu'à la Première Guerre mondiale. Les deux maisons qui étaient attenantes à cette tour sont détruites en 1940[34],[35].
Le château des Rohan
C'est au XIVe siècle que le château de type Wasseburg commence à défendre l'entrée de la vallée de la Bruche. Le château est en forme de fer à cheval avec des tours carrées aux angles. La chapelle qui s'élève au sud-est des bâtiments fut détruite en 1942. Passé de mains en mains depuis la guerre de Trente Ans, ce lieu finira par être acquis en 1962 par la ville de Mutzig, où il sera converti en centre culturel. S'y trouvent entre autres le cinéma, la bibliothèque et l'école de musique[36],[37].
Le Musée municipal
Ce musée se trouvant dans le château des Rohan a été inauguré le , au même moment qu'une exposition temporaire sur une intéressante station du Paléolithique moyen trouvé au pied du Felsbourg. Au rez-de-chaussée, des éléments lapidaires y sont regroupés. Une salle est consacrée à l'époque romaine avec des poteries et à l'époque mérovingienne avec un squelette et un couvercle de sarcophage pour sépulture multiple. Des pierres bornes, des emblèmes de la famille de Müllenheim ainsi qu'un linteau de porte de la chapelle Saint-Jacques complètent l'étage. Le second niveau est consacré entièrement aux armes du Premier et du Second Empire ainsi que des cuirasses qui parachèvent cet ensemble. S'y trouvent également les collections de fusils fabriqués à la Manufacture d'Armes de Mutzig, ainsi que Chassepot et son célèbre fusil.
Hôtel de ville (1746-1851). Jacquemart de l'hôtel de ville. Fontaine (XVIIe-XXe), place de la Fontaine. Porte de Strasbourg (XIVe-XVIIIe), façade est. Porte de Strasbourg (XIVe-XVIIIe), façade ouest. Château épiscopal dit château des Rohan (XVIe-XVIIe-XVIIIe). Cour intérieure du château.
L’église Saint-Maurice
L'église néo-gothique construite en 1879-1880, financée par des quêtes réalisées de 1856 à 1876, est l'œuvre du curé Hasselmann. Elle est édifiée d'après les plans de l'architecte Charles Winkler et se présente comme une basilique à trois nefs avec transept et chœur pentagonal dans le style gothique du début du XIIIe siècle. L'intérieur retient l'attention par son mobilier néo-gothique homogène, conçu pour l'essentiel par les ateliers Klem de Colmar entre 1884 et 1900[38].
Église Saint-Maurice. Vue intérieure de la nef
vers le chœur.Maître-autel (1886). Autel secondaire de Saint-Sébastien (1890). Verrière « saint Maurice conduisant la légion thébaine » (1896). Verrière « Martyre de saint Sébastien » (1897).
Le Foyer
Sous l'impulsion du curé François-Xavier Pfister, un foyer paroissial est construit sur les fondations d'une cave de l'ancienne brasserie Kuntz. Il est édifié d'après les plans de l'architecte Johann Knauth. Il a été inauguré le .
La synagogue
C'est à l'initiative d'Aaron Meyer que le bâtiment fut édifié ; il conserve toujours son état d'origine. De l'extérieur, la construction est du même style que les grandes maisons bourgeoises ; ce qui fait penser à un lieu culturel sont les fenêtres hautes et les colonnes toscanes de la façade. Le témoin de l'importante communauté juive de Mutzig est le rideau de l'arche sainte qui est le plus ancien de ce type en Alsace[39].
Les cinq chapelles
- Chapelle Saint-Wendelin : élevée en 1566 par Adam de Landsberg, la chapelle est à l'origine dédiée à la Vierge. Les vestiges ornant l'intérieur de la chapelle sont encore visibles aujourd'hui bien qu'abîmés par les travaux de rénovation qui ont été effectués[40].
- Chapelle des Sept-Douleurs : à l'origine, une vierge dominait de sa niche le site de Hermolsheim. La chapelle date de 1780 et aurait été construite par un luthérien guéri lors d'un pèlerinage[41].
- Chapelle Notre-Dame-de-Lorette : c'est en 1666 que fut élevée cette chapelle adossée à l'église conventuelle des Récollets[42].
- Chapelle de la Trinité : elle date de 1740[43].
- Chapelle Saint-Jacques : c'est à l'emplacement du village disparu de Wege que la chapelle fut construite en 1626[44],[45].
Synagogue de Mutzig (1787). Chapelle Saint-Wendelin (1566). Chapelle Saint-Jacques (1626). Chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Intérieur de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
La brasserie
La brasserie de Mutzig est fondée en 1810 par Antoine Wagner, et est gérée par la famille Wagner pendant cinq générations. En 1969 sous la direction de Roland Wagner elle fusionne avec d'autres brasseries de la région pour former l'Alsacienne de Brasserie (Albra). En 1972, le groupe Heineken acquiert l'Albra et la brasserie. Heineken a fermé le site de production locale en 1989 mais continue de produire sous la marque Mützig une bière qui est commercialisée en Afrique.
Autres bâtiments remarquables
Ecole primaire René-Schickelé (1903), 15 rue de l'Église Site de l'ancienne brasserie Wagner de Mutzig (1895) Maisons (XVe au XIXe), 55-57 rue Haute Maison de Beinheim (1589), 19 rue du Maréchal-Foch Maison des Landsberg (XVIIe), 16 rue du 18-Novembre-1918 Maison de savetier (XVIIe-XVIIIe)), 17 rue du 18-Novembre-1918 Maison (XVIIIe), 71 rue du Maréchal-Foch Banque puis restaurant (1898), 7 rue du 18- Hôtel-restaurant "Le Felsbourg" (1898), 21 avenue du Général-de-Gaulle Gare de Mutzig (1902)
Monuments liés aux guerres
Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870. Monument aux morts de la Première Guerre mondiale. Monument aux morts en hommage aux militaires.
Personnalités liées à la commune
- Aaron Meyer,(1710-1795),Préposé Général de la Nation Juive en Alsace de 1746 à 1788, artisan de la révision du procès de Hirtzel Lévy en 1755.
- Louis François Antoine Arbogast (1759-1803), mathématicien né à Mutzig.
- Jean-Jacques Sorg (1743-1821), peintre et décorateur qui vécut les dernières années de sa vie à Mutzig.
- Marie-Louis-Joseph Sorg (1791-1870), artiste-peintre né à Mutzig.
- Joseph Guerber (1824-1909), écrivain et journaliste, vicaire à Mutzig.
- Antoine Alphonse Chassepot (1833-1905), armurier né à Mutzig.
- Joseph Gass, (1865-1951), chanoine et érudit né à Mutzig.
- Jean Paul Ernest Stirn (1867-1915), militaire né à Mutzig.
- Gaston Lévy (1902-1990), médecin pédiatre et résistant.
- Arsène Wenger, joueur à l'AS Mutzig entre 1969 et 1973.
- Jean-Noël Huck (1948-), international français de football.
- Christophe Felder (1965-), chef pâtissier, auteur de nombreux livres à succès sur la pâtisserie et qui possède la pâtisserie "Les Pâtissiers" à Mutzig.
Festivités de la ville
- Marché de Pâques.
- Défilé des sans-culottes, au soir.
- Marché aux Puces, fin août.
- Fontaine de la bière, début septembre.
- Marché annuel, le mardi suivant la fontaine de la bière.
- Marché de Noël, les week-ends de décembre.
Patronyme
Le nom de famille Mutzig est peu courant et lié historiquement à la région de Mutzig. La généalogie complète remonte à 1660 (Wendling Mutzig de Balbronn) mais de nombreuses traces écrites remontent à une lignée de petite noblesse (Mutziche) jusqu'au début du XIIe siècle. Beaucoup de documents ont été détruits dans l'incendie du tribunal de Strasbourg durant la guerre de 1870-1871, ce qui rend extrêmement difficile la reconstitution de l'historique.
Héraldique
Blason | D'azur à Saint Maurice équestre, armé de toutes pièces d'or, tenant de son bras senestre un écu de gueules à la croix d'argent et de sa dextre une lance à pennon du troisième chargé d'une croix aussi d'argent, sa monture du même, le tout accompagné de trois corbeaux volants cousus de sable* (et allumés d'argent)[46]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sable sur azur.
Armes présentent sur le premier sceau connu de la ville, datant de 1263. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
Voir aussi
Bibliographie
- Archives départementales du Bas-Rhin, Ville de Mutzig : Inventaire des archives communales anciennes : (1194) 1243-1790, Mutzig, 1977-1978,71 p.
- Günther Fischer et Bernard Bour, Die Feste Kaiser Wilhelm II : la position de Mutzig, Société d'histoire de Mutzig et environs, 1980, 189 p.
- (de) Joseph Gass, Mutzig in der Revolutionszeit. (1789-1804) : Ein Beitrag zur elsaessischen Revolutionsgeschichte, Strasbourg, F.X. Le Roux, 1902, 106 p.
- (de) Joseph Gass, Der Adel in Mutzig : ein Beitrag zur Orts- und Familiengeschichte, Strasbourg, Le Roux, 1915, 96 p.
- Joseph Gass, Prêtres et religieux de Mutzig : avant et après la Révolution, Strasbourg, Le Roux, 1937, 95 p.
- (de) Georges Knittel, Elsässer Priestergestalten. 1, Fünf Priester aus Mutzig, Strasbourg, Société d'édition de la Basse-Alsace, 2000, 47 p.
- Jean-Baptiste Koehly, Mutzig, 1914-1918 : chronique des années de guerre, Société d'histoire de Mutzig et environs, Mutzig, 1974, 61 p.
- Bernard Lutzweiler, La chapelle St-Wendelin, Mutzig, Société d'histoire de Mutzig et environs, 1972, 27 p.
- Jean Sainty (et al.), Mutzig, les chasseurs de mammouths dans la vallée de la Bruche, Strasbourg, Musées de la Ville de Strasbourg, 1993, (ISBN 2-901833-12-8) (catalogue d'exposition)
- Société d'histoire de Mutzig et environs (ill. André Lerch), Mutzig et son passé architectural, Mutzig, 1978, 75 p.
- Société d'histoire de Mutzig et environs, Cinquantenaire de la libération de Mutzig : 1944-1994, Mutzig, 1995, 127 p.
- Joseph Weiss, Le foyer de Mutzig, 1905-2005 : un siècle de vie culturelle et sociale, Mutzig, Société d'histoire de Mutzig et environs, 2006, 106 p.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme de la région Molsheim-Mutzig
- Mutzig sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- parfois écrit Mützig en graphie germanique mais d'habitude prononcé [mutzik] (Moutssik, ü allemand = u français, u allemand = ou français), Motsi ou Métsiè dans le dialecte alsacien (http://elsasser.free.fr/NomCommu/ElsComM.html et http://elsasser.free.fr/NomCommu/NotIndiv.html#mutzig)
- Localisation et prononciation des noms de lieux d’Alsace commençant par H, elsasser.free.fr. Dans les notes générales, cette source spécifie que « [ai] est une diphtongue », ce qui se transcrit plus correctement par \aj\.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Molsheim », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Page « Histoire de Mutzig » sur le site de la mairie de Mutzig.
- Héloïse Koehler, Fabio Wegmüller, Jean Detrey et Simon Diemer, « Fouilles de plusieurs occupations du Paléolithique moyen à Mutzig-Rain (Alsace) : premiers résultats », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 113, no 3, , p. 429–474 (DOI 10.3406/bspf.2016.14649, lire en ligne, consulté le )
- « Le lieu-dit Rain », notice no PA00132834, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Mutzig "Rain", sur les traces de Neandertal », sur archeologie.alsace/fr (consulté le ).
- « Sur les traces de l'homme de Néandertal », site de la Société d'histoire de Mutzig et environs, consulté le 24 octobre 2011.
- Archive du site « Topic Topos Patrimoine des communes de France », topic Casernes Moussy et Clerc, Mutzig (consulté le 2 décembre 2018).]
- Les garnisons de la métropole sur le site « Entre réalité et prospective : L'armée de terre française en janvier 1989 » (consulté le 2 décembre 2018).
- Notice NetDBA de BRENCKLÉ René, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
- Le décès de Roger Niggel, DNA, article du 6 novembre 2008.
- [PDF] Rapport de l'assemblée générale annuelle du 19 décembre 2008 de l'« association des maires du département du Bas-Rhin ».
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- [PDF] « Fort de Mutzig Feste Kaiser Wilhelm II : dossier pédagogique », sur http://www.mutzig.net/.
- « Fort de Mutzig, 1893-1918, Feste Kaiser Wilhelm II », sur http://www.fort-mutzig.eu/.
- Notice no IA67011542, base Mérimée, ministère français de la Culture Forteresse de Mutzig, dite Feste Kaiser Wilhelm II
- Notice no IA67011477, base Mérimée, ministère français de la Culture Hôtel de ville
- Notice no PA00084815, base Mérimée, ministère français de la Culture Hôtel de ville : Façade principale, toiture et beffroi : inscription par arrêté du 21 avril 1934
- Notice no IA67011478, base Mérimée, ministère français de la Culture Fontaine (J)
- Notice no IA67011484, base Mérimée, ministère français de la Culture Fortification d'agglomération
- Nicolas,. Mengus, Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace dictionnaire d'histoire et d'architecture, La Nuée Bleue, cop. 2013 (ISBN 978-2-7165-0828-5 et 2-7165-0828-3, OCLC 863479791, lire en ligne)
- Notice no PA00084814, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancien château de Rohan
- Notice no IA67011487, base Mérimée, ministère français de la Culture Château épiscopal, Château des Rohan
- Notice no IA67011471, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Maurice
- Notice no IA67011474, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue
- Notice no IA67011539, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Saint-Wendelin
- Notice no IA67011540, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, dite Heilig Hiesel
- Notice no IA67011537, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Notre-Dame-de-Lorette
- Notice no IA67011472, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle de la Sainte-Trinité
- Notice no PA00084812, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Saint-Jacques : inscription par arrêté du 29 avril 1931
- Notice no IA67011541, base Mérimée, ministère français de la Culture Chapelle Saint-Jacques Chapelle Saint-Jacques
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- « 67313 Mutzig (Bas-Rhin) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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