Plainfaing
Plainfaing ([plɛ̃fɛ̃], en vosgien de la montagne [pjɛfɛ̃]) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Plainfaing | |
Église, école, mairie et monument aux morts. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat |
Patrick Lalevée 2020-2026 |
Code postal | 88230 |
Code commune | 88349 |
Démographie | |
Gentilé | Plainfinois |
Population municipale |
1 641 hab. (2019 ) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 23″ nord, 7° 00′ 52″ est |
Altitude | 910 m Min. 516 m Max. 1 306 m |
Superficie | 38,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Dié-des-Vosges (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gérardmer |
Législatives | Deuxième des Vosges |
Localisation | |
Liens | |
Site web | plainfaing.com |
Elle fait partie de l'aire urbaine de Saint-Dié-des-Vosges et des 189 communes du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Ses habitants sont appelés les Plainfinois.
Géographie
Situation
Plainfaing est une ville du massif vosgien située à l'est du département, au pied du col du Bonhomme, entre Saint-Dié-des-Vosges (13,6 km), Gérardmer (14,9 km) et Colmar (27,2 km)[1]. Les communes limitrophes sont Fraize, Ban-sur-Meurthe-Clefcy et Le Valtin dans les Vosges, Le Bonhomme, Orbey et Soultzeren dans le Haut-Rhin.
Les grandes villes les plus proches à vol d'oiseau de Plainfaing sont Mulhouse (52,6 km), Strasbourg (71,4 km) et Nancy (84,7 km)[1].
Géologie et relief
Le village est bâti en fond de vallée, à l'affluence de la Meurthe et d'un ruisseau issu d'un vallon adjacent. Selon les géologues des années soixante, qui décrivaient le territoire communal, les parties du village situées sur les bords des cours d'eau sont situées sur des formations glaciaires de type glacio-lacustre, morainique, fluvio-glaciaire et des alluvions à blocs datant de la glaciation de Würm et le fond des parties amont des vallées à l'est et au sud sont composées de sédiments glaciaires formés de blocs, de galets et de sables plus ou moins altérés datant de la glaciation de Riss[2],[3].
La moraine terminale du glacier de calotte sommital s'écoulant dans la vallée que les géologues belges et allemands datent récemment d'il y a dix ou douze mille ans se situe en aval d'Habeaurupt. Les matériaux des glaciations anciennes qui ont pu déborder vers la basse vallée ont été déblayés en grande partie. Ils sont observables dans la gigantesque zone d'accumulation de la vallée de la Meurthe, entre Anould et Saulcy[4].
Les montagnes environnant le village sont composées de d'une roche nommé le granitogneiss, intermédiaire selon le géologue nancéïen Jean Hameurt entre le granite et le gneiss, il se caractérise par une double faciès selon les minéraux prépondérants, soit à andalousite soit à amphibole. On y trouve par endroits des remontées rapides de magmas qui ont laissé des filons de micro-granites à biotite et à muscovite ou à pyroxène et à amphibole. Les montagnes situées à l'est de la commune sont composées de granite à grains grossiers à deux micas et de gneiss perlé à cordiérite[2].
L'altitude maximale de la commune est à 1 306 m au sommet du Gazon du Faing et l'altitude minimale est sur les anciennes prairies de fauche en aval de la Poutro (ancienne usine) à 516 m lorsque la Meurthe pénètre à Fraize[5]. Le Hangochet atteint 987 m d'altitude.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, le ruisseau de Hardalle, le ruisseau de la Vallée de Chaume, le ruisseau de Lesseux, le ruisseau de Strasy, le ruisseau du Col du Bonhomme, le ruisseau du Louchbach, le ruisseau du Rudlin, le ruisseau du Ruhlock et le ruisseau Lallemand[6],[Carte 1].
La Meurthe arrose la commune en provenance du Valtin. D'une longueur totale de 160,6 km, elle prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[7]. Elle reçoit le ruisseau de la Vallée de Chaume[8]. La forêt couvre 828 ha. Une réserve naturelle de flore dite du Tanet et du Gazon du Faing couvre 505 ha, elle comprend les anciennes chaumes sur la grande crête vosgienne de la commune, mises en commun avec celles du Valtin.
- Après la pluie…
- Réseaux hydrographique et routier de Plainfaing.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Selon la méthode Köppen, le climat de Plainfaing est « tempéré océanique humide » (Cfb). Le massif des Hautes-Vosges, dont fait partie la commune, est une zone de climat rude et humide. En hiver, les précipitations neigeuses sont très importantes et peuvent, dans les sommets, durer jusqu'au début de l'été[9]. La station climatique la plus proche se trouve à Colmar et sert de référence pour les données météorologiques. Le climat réel est cependant bien plus proche de celui de Saint-Dié-des-Vosges.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1 | −1 | 2 | 5 | 9 | 12 | 14 | 14 | 10 | 7 | 2 | 1 | 6,2 |
Température moyenne (°C) | 1,5 | 2,5 | 7 | 10 | 14,5 | 17,5 | 20 | 20 | 15,5 | 11,5 | 5 | 3,5 | 10,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 4 | 6 | 12 | 15 | 20 | 23 | 26 | 26 | 21 | 16 | 8 | 6 | 15,3 |
dont pluie (mm) | 25,5 | 18,9 | 22,5 | 29,4 | 42,7 | 39,6 | 45,1 | 34,4 | 38,5 | 43,2 | 29,7 | 25 | 394,5 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0 | 2 | 4 | 8 | 12 | 13 | 13 | 10 | 7 | 3 | 1 | |
Température moyenne (°C) | 2 | 3 | 7 | 9 | 13,5 | 17,5 | 18,5 | 18,5 | 15,5 | 11 | 5,5 | 3,5 | 10,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 4 | 6 | 12 | 14 | 19 | 23 | 24 | 24 | 21 | 15 | 8 | 6 | |
Précipitations (mm) | 101 | 91 | 89 | 82 | 103 | 98 | 82 | 84 | 83 | 98 | 105 | 110 | 1 126 |
Météo-France, station de Sainte-Marguerite : précipitations en mm (1971-2000)
Voies de communication et transports
La ville de Plainfaing, traversée par la route nationale 415, est proche du col du Bonhomme, un col de montagne qui permet la liaison entre les régions Lorraine et Alsace[11].
Une piste cyclable prend son départ à Plainfaing pour aller jusqu’à Saint-Léonard; c'est la Voie Verte de la Haute Meurthe.
Transports en commun
La gare en service la plus proche est celle de Saint-Léonard, sur la ligne de Saint-Dié à Épinal.
Une aire de covoiturage est située à proximité de la salle des fêtes.
La ligne 24 par autocars ( Saint-Dié - Fraize - Habeaurupt ) est concédée à Connex Vosges, du groupe Veolia Transport.
Urbanisme
Typologie
Plainfaing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[15] et 41 161 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,4 %), prairies (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones humides intérieures (1,6 %), zones urbanisées (1,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Logement
En 2008, on dénombrait un total de 1 198 maisons reparties en 856 résidences principales, 231 résidences secondaires et 111 logements vacants. La majorité de ces lotissements ont été construits avant 1949. Il y a 544 logements de propriété et 273 de location[22].
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | |
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Résidences principales | 934 | 858 | 862 | 809 | 800 | 856 |
Résidences secondaires | 116 | 134 | 172 | 182 | 249 | 231 |
Résidences vacants | 96 | 126 | 91 | 90 | 97 | 111 |
Projets d'aménagement
Parmi les projets d’aménagements prévus par le plan local d'urbanisme, le parc de logements de la commune sera renouvelé afin de permettre l'ouverture de nouveaux sites urbains, services et structures et proposer une démarche environnementale (construction économe en énergie et en eau). Les objectifs fixés par la mairie de Plainfaing est d'attendre une population de 2 050 habitants d'ici 2018 et d'accueillir de nouvelles entreprises sur le territoire[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes suivantes : Plainfain en 1342, Plempfen en 1373, Plein Fein en 1380[24], Plenfen en 1403, Blenfe en 1419, Plenffy en 1472, Plainfaing en 1656, Pleinfaing ou Plainfeing en 1753.
Plainfaing est une formation toponymique régionale en -faing (parfois -fin(g)) que l'on retrouve par exemple dans Léofaing, écart de Fraize, Linfaing, écart de Saint-Étienne ou encore Strouéfaing, écart de Liézey. Le sens exact de l'appellatif toponymique faing est mal défini, peut-être signifie-t-il « terrain marécageux »[25] ou alors « terrain boueux »[26]. Il est issu du vieux bas francique *fani « boue » (gotique fani), dont le dérivé en -ga a donné fange, fagne, etc.
Le premier élément est vraisemblablement l'adjectif d'ancien français plain au sens de « qui présente une surface plane, unie ».
Rudlin
Le Rudlin (1580), Le Rupt de Lin (1711), Le Rudeling (1753, Durival), Rudelin (XVIIIe siècle, Cassini).
Histoire
Sous l'Ancien Régime
La communauté des censiers était à l'origine rattaché au ban de Fraize, son histoire se confond avec celle des autres grands bans de la Haute Meurthe sous l'Ancien Régime. Les Ribaupierre ou Rapolstein, seigneurs initialement officiers et administrateurs forestiers et montagnards de la maison ducale de Lorraine qui possède des droits régaliens par délégation du pouvoir impérial. La lignée comtale des Ribeaupierre prend grâce à sa surveillance attentive des finages ducaux, le contrôle d'une partie du ban de Fraize et des limites de finages.
Au spirituel, le village dépend de la grande paroisse de Fraize qui est le centre religieux de cette partie de la vallée avec son église et son cimetière, au moins depuis le XIIIe siècle. L'église-mère à l'époque mérovingienne et carolingienne est l'église de Mandray, Fraize restant longtemps une de ses annexes.
Au XVIe siècle, le centre du village possédait une vieille et minuscule chapelle placé sous le patronage de saint Genest. En 1530, Jean Herquel dit Herculanus, chanoine du chapitre de Saint-Dié et auteur en 1539 d’une Histoire d’Antoine [le Bon], duc de Lorraine, la fait reconstruire en grand, près de la source Saint-Genest, qui attire à nouveau de plus en plus des pèlerins. Saint Genest était un saint guérisseur populaire recherché, apte à faire disparaître chez le malade tout ce qui le gênait[27]. La source plainfinoise dédiée à saint Genest était fréquentée par les marcaires des chaumes voisines ascensées - il s'agit principalement avant 1570 des Orbelais ou de leurs commis, qui pouvaient fréquenter en d'autres occasions une chapelle Saint-Genest au-dessus d'Orbey - mais aussi les habitants modestes des vallées, qui ne pouvaient se rendre, dans un premier temps, au sanctuaire principal éloigné sur le piémont vosgien. L'eau de la source analysée avant 1900 montre une forte teneur en calcium, magnésium et sodium, assez rare en contrée granito-gneissique.
En 1725, le curé de Fraize, Perrotey, institue un vicaire dans la commune. Le village fut érigé en paroisse autonome le . Son église, dédiée à saint Nicolas, appartenant au diocèse et du doyenné de Saint-Dié, prend la place de l'ancienne chapelle Saint-Genest : elle s'élève en 1783. Elle était le siège d'une cure créée en à la collation de la famille Raulin, de Nancy[28]. À l'érection de la paroisse, le village de Plainfaing était composé 337 foyers fiscaux (chefs de famille), auxquels s'adjoignent 75 pauvres[29].
Avec l'adduction d'eau, la source Saint-Genest que les anciens du village appelaient communément la « fontaine de la Pâle » est délaissée au bétail. Une association décide de la récupérer comme eau potable dans plusieurs foyers voisins. Non loin du carrefour de la mairie, sur la grand route, deux bornes peintes rappellent cette fontaine[30].
Création de la commune
La commune apparaît après 1790, elle se dote d'archives légales.
Avant 1900, les habitants étaient dispersés sur toute la surface de la commune. Il existe encore des traces d'habitations à 820 mètres d'altitude sur une croupe exposée à toutes les intempéries. C'est l'industrie textile personnalisée par l'entreprise Geliot qui provoque tout au long du XIXe siècle le développement de la commune, d'abord à Habeaurupt puis au centre même de la commune.
Plainfaing crève-faim
Le qualificatif « Plainfaing crève-faim », indigne et infamant au quotidien, provient justement des hommes du bas de la vallée, restés à tenures, tenus à engagement, tombant plus facilement en dépendance, avant et après la Révolution, des gros propriétaires ou des fermiers. Même la grande majorité des historiens lorrains, jusqu'aux années 1970, ne semblent pas avoir pris conscience de la gestion fiscale des acensements, interprétant de manière erronée les sources archivistiques et comptes normalisés d'après la guerre de Trente Ans[31]. Il reste que la famine et les disettes accablaient tout autant ces hommes que les autres, jaloux de leur indépendance, qui les ont longtemps stigmatisés à l'occasion des fêtes par ce sobriquet.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
À la suite du 2d tour de la présidentielle à Plainfaing, Marine Le Pen (FN) arrive à la première place avec 59,32% des voix. À la seconde place Emmanuel Macron (En Marche!) obtient un score de 40,68%.
Lors du 1er tour à Plainfaing, Marine Le Pen (Front national) était également arrivée en première position avec 40,57% des suffrages.
Sur l'ensemble des votants, 6,17% ont voté blanc et 2,78% ont voté nul[32].
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de 19 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[33]. À l'issue des élections municipales de 2008, Patrick Lalevée a été réélu maire de Plainfaing.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Dans le domaine judiciaire, le territoire de Plainfaing dépend du tribunal d'instance et du conseil de Prud'hommes de Saint-Dié-des-Vosges. Les autres juridictions compétentes sont le tribunal de commerce, le tribunal de grande instance et pour enfants d'Épinal ainsi que la Cour d'appel de Nancy[35].
Politique environnementale
La commune a obtenu une fleur au palmarès du concours national des villes et villages fleuris[36].
C'est une des 189 communes[37] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 1 641 habitants[Note 2], en diminution de 5,31 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 817 hommes pour 828 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Plainfaing est située dans l'académie de Nancy-Metz. La ville administre une école maternelle et deux écoles élémentaires communales[46].
La commune voisine de Fraize dispose d'un collège public. En ce qui concerne les lycées, plusieurs établissements d'enseignement général ou professionnel se trouvent à Saint-Dié-des-Vosges.
Santé
Un médecin exerce son activité dans la ville. Le centre hospitalier le plus rapproché est situé à Fraize.
Sports
Des circuits de randonnées sont proposés par l'office de tourisme[47]. Il existe également plusieurs associations à but non lucratif pour la pratique du football, de la gymnastique, de la pétanque et des jeux de quilles[48].
Plainfaing compte en tout 16 équipements sur ses installations sportives[49] :
- 1 boulodrome
- 1 salle multisports
- 2 salles non spécialisées
- 1 terrain de grands jeux
- 11 divers équipements Sport de nature
Lieux de cultes
Le culte catholique est célébré en l'église Saint-Nicolas qui dépend du diocèse de Saint-Dié.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage est de 15 257 €, ce qui plaçait Plainfaing au 26 107e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[50].
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :
- total des produits de fonctionnement : 1 670 000 €, soit 932 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 395 000 €, soit 778 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 788 000 €, soit 439 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 324 000 €, soit 181 € par habitant ;
- endettement : 887 000 €, soit 495 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 19,53 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,83 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,70 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Emploi
Selon les résultats du recensement de 2008[22], la population active (15-64 ans) de la commune compte 850 personnes, soit 72,7 %, ce taux est de 71,5 % au niveau départemental[52]. Les 15-64 ans représentent 12,2 % de chômeurs, 60,5 % de personnes ayant un emploi et 27,3 % d'inactifs. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : les retraités ou préretraités représentent 11,3 % de la population active, les scolarisés 5,4 %, les autres inactifs 10,6 %.
En 2008, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi les actifs de la commune est de 16,8 %, en baisse par rapport à 1999. Au , on compte 175 personnes à la recherche d'un emploi dont 88 chômeurs de longue durée[53].
Entreprises et établissements
Au , la ville de Plainfaing compte 78 établissements hors agriculture (dont 75 entreprises) et 19 ont été créées sur le territoire.
Répartition des établissements par domaines d'activité
Ensemble | Industrie | Construction | Commerce et services divers | Secteur public | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'établissements | 78 | 15 | 16 | 42 | 5 | |
% | 100 % | 19,2 % | 20,5 % | 53,8 % | 6,4 % | |
Sources des données : Insee[22] |
Répartition des créations d'établissements par secteur d'activité en 2009
Ensemble | Industrie | Construction | Commerce et services divers | Secteur public | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'établissements | 19 | 1 | 4 | 13 | 1 | |
% | 24,7 % | 6,7 % | 25,0 % | 31,0 % | 20,0 % | |
Sources des données : Insee[22] |
Commerces
D'après les statistiques des équipements et services en 2017, le nombre d'établissements commerciaux dans la commune de Plainfaing est de six, répartis comme suit :
- une boulangerie;
- une confiserie[54];
- un marchand de journaux;
- un magasin de vêtements;
- un magasin de meubles[55].
Agriculture
La commune du Plainfaing possède deux appellations d'origine protégée (AOP) grâce au miel de sapin des Vosges et au munster et trois indications géographiques protégées (IGP) avec la bergamote de Nancy, l’emmental français est-central et la mirabelle de Lorraine[56].
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Nicolas
La construction de l'église est ordonnée le par l’évêque de Saint-Dié. Le curé Michel Thiébaut est le premier à en prendre possession. Siège d'une cure créée à la collation de la famille Raulin de Nancy[57], le monument est entièrement transformé en 1884, avec son orgue de Cavaillé-Coll-Mutin posé par Eugéne Gigout[58],[59],[60].
Chapelle Saint-Jean-Baptiste au Rudlin
À l'origine il y avait un ermitage devant l'Etang des Dames. Une chapelle fut construite sur son emplacement au 17e siècle. La famille Lesseux l'a reconstruite en face, au pied de la colline.
Un théâtre de verdure
Le théâtre de verdure a été construit en 1936 par les habitants, sous l’impulsion de l’instituteur de l’époque Monsieur Aimé Dodin.
Son but : créer une école de plein air et un endroit pour monter des spectacles[63].
Des animations et des manifestations culturelles et sportives gratuites et ouvertes à tous sont organisées chaque année.
Hôtel de ville
La mairie, tout comme l'école, a été construite en 1870.
Scierie des Fougères
Une maison d'habitation située au lieu-dit des Fougères et contenant un hall de stockage de grumes et un local pour la roue d'eau a été détruite par un incendie en décembre 1993 et entièrement démolie fin 1995. Un grand haut-fer et un petit haut-fer avec les machineries constituaient l’exploitation qui datait du XIXe siècle[64].
Lieux culturels
La bibliothèque municipale référence près de 3 000 livres et met à disposition 2 ordinateurs.
Le cinéma municipal propose un film toutes les trois semaines environ[65], il sert également de salle de spectacles (concerts, théâtres, variétés…).
Gastronomie
Plainfaing est le siège de la Confiserie des Hautes-Vosges, entreprise artisanale repris en 1986 par la famille Claudepierre et spécialisée dans la fabrication de près de 35 sortes de bonbons à base d’arômes naturels ou d'huiles essentielles. L'entreprise produit en moyenne 250 tonnes de bonbons par an. Une visite guidée des ateliers est proposée aux visiteurs. La confiserie a accueilli près de 180 000 visiteurs en 2010[66].
Personnalités liées à la commune
Outre les maires cités plus haut :
- Jean Herquel, chanoine de Saint-Dié, vivant au XVIIe siècle[67].
- Paul Marcillat (1849-1911), député des Vosges de 1893 à 1898.
- Une dynastie industrielle, la famille Géliot.
- Raymond Ruyer (1902-1987), né à Plainfaing, professeur de philosophie à l'université de Nancy.
- Maurice Jacquel (1929-2004), lutteur.
- Christian Bareth (né à Plainfaing en 1932), écrivain-essayiste.
- Jean Baptiste Edmond L'Hôte, prêtre, professeur au grand séminaire, historien[68].
Héraldique
Blasonnement :
Tiercé en pairle au 1° de gueules à trois auréoles de saint d’or, au 2° d’or au sapin de sinople et au 3° d’azur au coq de bruyère d’or.
Commentaires : Le pairle symbolise la vallée de la Haute Meurthe. Les auréoles représentent saint Louis, saint Nicolas et saint Genest, particulièrement honorés dans la paroisse. Le sapin et le coq de bruyère évoquent la flore et la faune de la commune. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Paul Chevreux et Léon Louis, Le département des Vosges : Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts fermes, accompagné de plans, vol. 6, (lire en ligne)
- Archives départementales des Vosges, dossier sur Plainfaing
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de la Communauté de communes
- Plainfaing sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Plainfaing » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Orthodromie de Plainfaing », sur Lion1906, le site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- La base des études géologiques développée dès les années soixante repose sur les travaux de Jean Hameurt ainsi que sur le livret et la carte géologique de la France au 1/50000, BRGM (Gérardmer, no 341), 1978.
- HAMEURT Jean, « Les terrains cristallins et cristallophylliens du versant occidental des Vosges moyennes », Mémoires du service de la carte géologique d’Alsace et de Lorraine no 26, Université de Strasbourg, 1967, 402 p.
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