Plouasne
Plouasne [pluan] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Plouasne | |||||
Une vue aérienne du centre-bourg prise en 2007 | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Michel Daugan 2020-2026 |
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Code postal | 22830 | ||||
Code commune | 22208 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plouasnais, Plouasnaise | ||||
Population municipale |
1 711 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 51 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 686 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 18′ 07″ nord, 2° 00′ 21″ ouest | ||||
Altitude | 55 m Min. 17 m Max. 181 m |
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Superficie | 33,61 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lanvallay | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Plouasne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), prairies (4,7 %), forêts (4,4 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 8] (0,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploasne vers 1050, Ploasna vers 1070, Ploasne et Ploasmus en 1080 et 1096, Ecclesia Sancti Brioci de Ploasno en 1120, 1143 et en 1163, Parochia de Ploasno en 1144 et en 1163, Ploasne vers 1170, Ploasn en 1187, Ploasne en 1210, Ploane en 1237, Ploasne en 1288 et en 1405[21].
Selon toute vraisemblance, la paroisse est liée à la déesse celte Anna, « mère des dieux »[21].
Histoire
L'Époque moderne
En 1638, Plouasne est touché par l'épidémie de peste qui affecte également Tréfumel et Saint-Juvat, après avoir sévi à Taden en 1636. À l'occasion de ce fléau, le recteur doit lire comme d'habitude durant la grand-messe certains arrêts du Parlement de Bretagne contrariant les usages locaux et concernant notamment les inhumations. En dépit du respect habituel des recteurs, celui-ci doit pour sa sécurité se soustraire vivement à l'hostilité de son auditoire[22].
- Plouasne : étui en plomb contenant le cœur de François de Coëtquen (1557)
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms de 135 soldats morts pour la Patrie[23] :
- 124 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 11 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Héraldique
Blasonnement :
Bandé d'argent et de gueules de huit pièces. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 1 711 habitants[Note 9], en augmentation de 3,95 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Château de Caradeuc, XVIIIe siècle, demeure de Louis-René Caradeuc de la Chalotais dont le parc est ouvert au public, est inscrit au titre des Monuments historiques[28].
- Manoir du Plessis-au-Gast
- Chapelle de la Saisonnais, construite en 1834[29].
- Chapelle du Val, datant des XVIe siècle et XVIIe siècle, comportant à l'ouest une porte cintrée en pierre de jauge[29].
- Chapelle de Lantran, reconstruite au XIXe siècle, en granite de Bécherel et en schistes [29].
- Chapelle du Vau-Riffier, datant des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, en granite de Bécherel et en calcaire du Quiou ; voir aussi le manoir du même nom, partiellement bâti en pierre de jauge[29].
- Église Saint-Jacques-et-Saint-Philippe.
Personnalités liées à la commune
Le pédagogue Paul Le Bohec est né à Plouasne le .
Voir aussi
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Plouasne et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Plouasne et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plouasne ».
- Yvonne Henry, 1638, l'année tragique ou la peste à Saint-Juvat, dans « Le Pays de Dinan », 2000, p. 229-241.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00089458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
Article connexe
Liens externes
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