Pont-de-Chéruy

Pont-de-Chéruy est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Pondichéry (homonymie) et Pont (toponyme).

Cet article possède un paronyme, voir Pondichéry.

Pont-de-Chéruy

Place René Duquaire (place de l'église).

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité CC Lyon-Saint-Exupéry en Dauphiné
Maire
Mandat
Franck Bron
2020-2026
Code postal 38230
Code commune 38316
Démographie
Gentilé Pontois(es)
Population
municipale
5 980 hab. (2019 )
Densité 2 382 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 05″ nord, 5° 10′ 25″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 236 m
Superficie 2,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Charvieu-Chavagneux
(ville-centre)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives 6e circonscription de l'Isère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-de-Chéruy
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-de-Chéruy
Géolocalisation sur la carte : Isère
Pont-de-Chéruy
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Pont-de-Chéruy
Liens
Site web mairie-pont-cheruy.fr

    Adhérente à la communauté de communes Lyon-Saint-Exupéry en Dauphiné, cette commune est l'une des quatre villes-centres de la petite unité urbaine de Charvieu-Chavagneux, dans l'est de l'aire urbaine de Lyon.

    Les habitants de Pont-de-Chéruy sont appelés les Pontois[1].

    Géographie

    Localisation

    Vue générale depuis les hauteurs ; au loin, une cheminée de l'ancienne usine de la société Grammont.

    Positionnée dans la partie nord-ouest du département de l'Isère, Pont-de-Chéruy est une commune périurbaine située à 28 km de Lyon, 24 km de Bourgoin-Jallieu et 95 km de Grenoble.

    Communes limitrophes

    Géologie

    Situé dans la frange occidentale du plateau de l'Isle Crémieu (autrefois dénommé « Isle Chéruy »), le secteur de Pont-de-Chéruy est constitué de collines molassiques et de moraines péri glaciaires.

    Hydrographie

    Le territoire communal est traversé par la Bourbre, un modeste affluent direct en rive gauche du Rhône qu'il rejoint quelques kilomètres au nord, au niveau du territoire de Chavanoz. Cette rivière, dont le cours est de 72,2 km[2], est bordé par l'étang de la forêt qui est situé dans la partie méridionale de la commune.

    Climat

    La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.

    Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils connaissent de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Relevé météorologique mensuel de Lyon-Satolas (9 km de Pont-de-Chéruy)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −0,2 0,7 3,4 5,8 10,2 13,4 15,5 15,2 12 8,7 3,5 0,9
    Température maximale moyenne (°C) 6,2 8,3 12,9 16,1 20,8 24,4 27,4 26,9 22,6 17,4 10,6 6,9
    Précipitations (mm) 52,4 43,4 59,9 68,1 90,1 79,1 62,6 68,3 86,3 98,7 83 65,2
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    6,2
    −0,2
    52,4
     
     
     
    8,3
    0,7
    43,4
     
     
     
    12,9
    3,4
    59,9
     
     
     
    16,1
    5,8
    68,1
     
     
     
    20,8
    10,2
    90,1
     
     
     
    24,4
    13,4
    79,1
     
     
     
    27,4
    15,5
    62,6
     
     
     
    26,9
    15,2
    68,3
     
     
     
    22,6
    12
    86,3
     
     
     
    17,4
    8,7
    98,7
     
     
     
    10,6
    3,5
    83
     
     
     
    6,9
    0,9
    65,2
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies de communication et transports

    Ligne 16 des tramways de l'OTL (Lyon - Pont de Sault-Brénaz). Station Pont-de-Cheruy.

    Voies routières

    Le territoire communal de Pont-de-Chéruy est traversé par une route à grande circulation, la RD517 et une route d'importance secondaire, la RD24a :

    • La route départementale 517 (RD517) correspond au tracé de l'ancienne route nationale 517, déclassée en route départementale à la suite de la réforme de 1972. Elle permet de relier Lyon à Morestel en traversant les communes de Villeurbanne, Meyzieu, Janneyrias, Charvieu-Chavagneux, Pont de Chéruy, Crémieu, Passins et Morestel.
    • La RD24a permet de relier la commune de Chavanoz par détachement de la RD55 à la commune de Colombier-Saugnieu.

    Anciennes voies ferrées

    La ville est traversée par la ligne du chemin de fer de l'Est de Lyon[3] désaffectée depuis 1987, qui relie Crémieu à Lyon et jadis à Montalieu et Morestel.

    Elle a été desservie entre 1913 et 1937 par la ligne 16 de la compagnie OTL.

    Transports publics

    La zone la plus proche desservie par les Transports en commun lyonnais est le terminus de la ligne de tramway T3 situé dans la zone industrielle de Meyzieu[4].

    La commune est également desservie par les transports en commun opérés par le Transisère, en particulier les lignes 1980 et 1990 Lyon-Crémieu et Lyon-Crémieu Express[5]

    La ville est située à 12 km de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.

    Urbanisme

    Typologie

    Pont-de-Chéruy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charvieu-Chavagneux, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[9] et 27 367 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), terres arables (10,7 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Pont-de-Chéruy est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

    Terminologie des zones sismiques[16]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Autres risques

    La commune de Pont-de-Cheruy est prise en compte dans le plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire du Bugey, car elle se trouve dans le périmètre des 20 kilomètres de celle-ci. À ce titre les habitants ont été invités nominativement à aller retirer préventivement une plaquette de comprimés d’iode dans une pharmacie participante[17].

    Toponymie

    Les différents noms de la localité furent : Pont du Charui, ou de Charuy ou de Chéry, Pont-Chéry et enfin Pont-de-Chéruy[18].

    Castrum pontis Charizii désigne une rivière agréable et chère, le pont qui la traverse, le château et les habitants qui l'accompagnent. Charuzius est l'abréviation de Charus Rivus, charus, un adjectif latin signifiant cher, agréable ; ensuite, Rivus d'où vient le vieux mot français Rui, et par contraction Ry, un nom de même origine qui veut dire ruisseau, petite rivière[18].

    L'ile de cheruy est mentionnée sur des documents anciens, dont celui en référence ci-dessus. Certains la limitent à l'actuelle île du rubains (ou rubin), d'autre au territoire entre la Bourbre et la Girine distants de 500 m à Jameyzieu avec à peine deux mètres de dénivelé. Mais des documents liés à Montiracle (visibles au musée) laissent penser qu'elle pourrait être plus étendue.

    Histoire

    Le Constantin vers 1910.

    Le cœur du village se situait au hameau du Constantin. En 1867, date de création de la commune, on dénombrait alors 805 habitants[19].

    Antiquité

    Un pont en bois à péage et une forteresse furent tout d'abord construits par les Romains. Ils étaient situés au croisement de trois voies antiques : Via publica Vetus ou Strata Lugduni de Lyon à Genève, Via publica ou Strata Sancti Ecegendi de Vienne (Isère) à Saint-Claude (Jura) et une voie allant de Trévoux à Aoste par Crémieu. Il reste des vestiges de cette époque, notamment les bases d'un petit amphithéâtre et d'habitations. 

    Moyen Âge

    À la chute de l'Empire romain, les Francs prirent le contrôle de la province. Au Moyen Âge, un hôpital fut construit par les frères hospitaliers de Malte.

    Pons Charizii figure sur une carte ancienne en latin qui se trouve au château de Verna[20].

    Ses habitants connurent l'histoire mouvementée de Chavanoz, passant des comtes du Forez à l'archevêché de Lyon (1173) puis à un baron de La Tour-du-Pin qui les cédèrent aux seigneurs d'Anthon de 1316 à 1704 (maisons d'Anthon, de Genève, de Saluces, de Barthenay).

    Le pont vit passer en 1430 les armées du Prince d'Orange Louis Ier en déroute après la bataille d'Anthon, celles du Baron des Adrets en 1562, de Lesdiguières en 1589, puis quelques semaines plus tard celles du duc de Savoie. En 1564, Catherine de Médicis et Charles IX fuyant la peste qui ravageait Lyon franchirent le pont pour se rendre à Crémieu.

    Époques moderne et contemporaine

    En 1704, Chavanoz devint une seigneurie indépendante ; la première élection municipale eut lieu à Chavanoz le . Le pont subit souvent les flots impétueux de la rivière qu'il enjambait. Il fut reconstruit en bois en 1689, puis en pierre en 1729 pour la somme de 12 000 livres. Une inondation le détruisit en 1856, et il fut remplacé en 1864 par une passerelle en bois. Quelques années plus tard, un nouveau pont en pierre le remplaça à l'emplacement actuel.

    P. M. Bourrit, pasteur protestant, relate ainsi son passage à « Pont de Chéry » en 1807 : « ... l'abord en est charmant, ses maisons cachées en partie par un bois de peupliers et de vernes (aulnes) paraissent plus jolies. On traverse le pont jeté sur la Bourbre et l'on arrive sur une place assez étendue, barrée au couchant par des arbres et la rivière qui fait tourner les moulins. On y voit souvent des flottes de petit canards qui jouent sur des flots argentés... »

    En 1861, le baron Raverat écrit dans son ouvrage A travers le Dauphiné : « fort joli village, aux alentours bien cultivés. Pontchéry est plein de vie, grâce à une petite rivière sur laquelle sont établis un grand nombre de moulins... »[21].

    Après la destruction du pont et la construction d'une passerelle provisoire, les habitants du Hameau du Constantin commencèrent à demander la création d'une commune indépendante. Une pétition fut signée et adressée au préfet en 1856.

    La naissance de la nouvelle commune est décidée par un décret impérial de Napoléon III du [22] par démembrement de Tignieu-Jameyzieu, Chavanoz et Charvieu malgré certaines réactions de leur part. Cependant, assez curieusement, la population de Charvieu augmenta considérablement entre les recensements de 1866 et 1872.

    Elle fut définitivement reconnue commune du canton de Meyzieu le , jour où se tint le premier conseil municipal. Vers 1840, on dénombrait vingt fabriques sur la Bourbre dont deux usines de traits et paillons sur les trois existantes en France. En 1824, Duchavany créa la première tréfilerie de cuivre plaqué d'or ou d'argent (100 ouvriers en 1850).

    En 1849, Etienne-Claude Grammont fit construire un atelier de fabrication et de laminage de fils d'acier (143 ouvriers en 1881). En 1889, l'entreprise commença à produire des conducteurs électriques. Ceci attira dès le début du XXe siècle de nombreux travailleurs étrangers de diverses nationalités. Pont-de-Chéruy et Charvieu prirent alors le surnom de « Tour de Babel de l'Isère »[23].

    La gare de Pont-de-Chéruy, avant 1910

    Parallèlement, les édifices publics, religieux et sociaux s'implantèrent :

    • 1841 : création du bureau de poste
    • 1864-1870 : rectification de la traversée de Pont-de-Chéruy et construction du nouveau pont de pierre
    • 1870 : premier marché hebdomadaire le mardi
    • 1881 : ligne du Chemin de fer de l'Est de Lyon reliant la commune à Lyon
    • 1882 : inauguration de la nouvelle église dédiée à saint Jean-Baptiste et saint Roch
    • 1885 : construction du pont métallique reliant la place Verna à l'église
    • 1889 : installation d'une brigade de gendarmerie à cheval
    • 1903 : création du corps des sapeurs pompiers
    • 1913 : la ville fut desservie de 1913 à 1937 par la ligne 16 des tramways de l'OTL

    Le XXe siècle vit l'évolution se poursuivre : commerces, lycées d'enseignement technique et général, gymnase, maison de retraite, cinéma, bibliothèque, restaurants scolaires, crèches et espaces de loisirs.

    La ville gardera cette population des plus cosmopolites du département : Russes blancs fuyant la révolution de 1917, Arméniens rescapés du génocide de 1915, Grecs hostiles à la dictature de Metaxàs, Italiens, Polonais, Maghrébins... ses usines Tréfimétaux, Phœnix (caoutchouc manufacturé) et Gindre (tréfilerie), étant d'importantes sources d'emploi, de même que la centrale nucléaire du Bugey, à quelques kilomètres de là[24].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Le canton de Pont de Chéruy (1968 - 2015)

    La commune, créée en 1867 par démembrement de territoire de communes voisines, se trouve dans l'arrondissement de Vienne du département de l'Isère (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de l'Isère.

    Elle faisait partie de sa création à 1968 du canton de Meyzieu[22]. La loi du [25] transfère vingt-huit communes de l'Isère au Rhône (département), dont sept des treize qui composaient jusqu'alors le canton de Meyzieu. Les six autres communes, dont Pont-de-Chéruy, demeurent dans l'Isère, et la ville devient le chef-lieu du nouveau canton de Pont-de-Chéruy à compter du .

    Ce canton disparaît avec le redécoupage cantonal de 2014 en France et la commune intègre le canton de Charvieu-Chavagneux[26].

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné dont elle est la ville-siège. Cet EPCI, créé fin 1993, a porté le nom de communauté de communes Porte Dauphinoise de Lyon-Satolas puis, de 2014 à 2016, celui de communauté de communes Porte Dauphinoise de Lyon Saint-Exupéry.

    Administration municipale

    La mairie.

    En 2020, le conseil municipal de Pont-de-Chéruy est composé de vingt-sept membres (douze femmes et quinze hommes) dont un maire, huit adjoints au maire et dix-neuf conseillers municipaux[27].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1867 1870 Léon Gontier    
    1871 1887 César Sornin    
    1887 1888 Barthélemy Royer    
    1888 1911 Aimé Pinel    
    1912 1925 René Duquaire    
    1925 1938 Louis Chauvin    
    1938 1941 Pierre Lanfray    
    1941 1944 Dr Robert    
    1944 1945 Pierre Lanfray    
    1945 1970 Jean Astulfoni    
    1970 1989 Paul Chenguélia PS  
    mars 1989 mai 2020[28] Alain Tuduri DVD Retraité
    mai 2020 En cours Franck Bron DVD Chef d'entreprise

    Jumelages

    La ville est jumelée avec :

    Démographie

    Population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2019, la commune comptait 5 980 habitants[Note 3], en augmentation de 12,28 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    8468609411 0001 1861 4021 6001 8121 951
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    2 0352 1892 2312 0622 1192 2242 9973 5613 853
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 -
    3 8494 7004 5404 5914 7784 9735 4205 980-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune, qui compte six établissements scolaires, est rattachée à l'académie de Grenoble[33]:

    • deux écoles maternelles : l'école maternelle Le P'tit Champ et l'école maternelle Les écureuils;
    • une école primaire : l'école élémentaire Jean Astulfoni;
    • un collège : le collège Le Grand Champ;
    • deux lycées : le lycée La Pléiade et le lycée professionnel L'Odyssée.

    Médias

    Le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Bourgoin / La Tour-du-Pin), un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    L'église Sainte-Blandine.

    Culte catholique

    La communauté catholique de Pont-de-Chéruy et son église (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte-Blandine-de-la-Bourbre, elle même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[34].

    Autres cultes

    Une église de confession protestante évangélique est présente dans la commune[35].

    Culture locale et patrimoine

    Différentes structures urbaines et monuments font partie de la culture et du patrimoine de Pont-de-Chéruy

    Lieux et monuments

    Ce monument aux morts, de facture classique, est un pilier commémoratif se présentant sous la forme de colonne quadrangulaire surmontée par un coq aux ailes ouvertes[36].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de Pont-de-Chéruy se blasonnent ainsi : d'azur au sautoir d'argent chargé de cinq coquilles cousues d'or, à une étoile d'argent de huit rais en chef. Les coquilles font référence au chemin de Saint Jacques et sont présentes sur la maison du Péage.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
    3. Site des Voies ferrées du Dauphiné (VFD)
    4. Tramway T3 Lea
    5. (Transisere.fr
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Charvieu-Chavagneux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    16. « Nucléaire : quoi faire en cas d’alerte ? », sur groupe-ecomedia.com, (consulté le ).
    17. « La commune : présentation », Bienvenue, sur http://www.pontdecheruy.fr (consulté le ).
    18. Site charles-de-flahaut.fr, page "Histoire de Pont de Cheruy (Isère)", consulté le 26 juillet 2020.
    19. « ancien site de la ville », ancien site de la ville. Lien vers deux cartes vers 1600 et 1700 (consulté le ).
    20. Achille Raverat (1812-1890), À travers le Dauphiné : voyage pittoresque et artistique / par le Bon Achille Raverat,..., (lire en ligne), p. 356.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. « L’usine Tréfimétaux à Pont-de-Chéruy en Nord-Isère », sur www.ledauphine.com, (consulté le ).
    23. « Dans l'Isère Maghrébin à Pont-de-Chéruy », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
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