Porté-Puymorens

Porté-Puymorens (en catalan Portè ou Portesa) est une commune française, située dans l'ouest du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame.

Porté-Puymorens

Vue sur Porté-Puymorens
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Cerdagne
Maire
Mandat
Philippe Maurisse
2020-2026
Code postal 66760
Code commune 66147
Démographie
Gentilé Portéens
Population
municipale
105 hab. (2019 )
Densité 2,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 32′ 57″ nord, 1° 49′ 57″ est
Altitude Min. 1 557 m
Max. (pic du col rouge) 2 827 m
Superficie 49,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Porté-Puymorens
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Porté-Puymorens
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Porté-Puymorens
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Porté-Puymorens
Liens
Site web www.puymorens.fr

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Ariège, le Riu de Querol, Rec de Cortal Ross, Rec d'en Garcia, Rec de Pimorent et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 Capcir, Carlit et Campcardos ») et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Porté-Puymorens est une commune rurale qui compte 105 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 455 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Portéens ou Portéennes.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Porté-Puymorens se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l’Andorre[I 1].

    Elle se situe à 89 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 49 km de Prades[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Porta (2,5 km), L'Hospitalet-près-l'Andorre (5,3 km), Latour-de-Carol (10,4 km), Dorres (11,3 km), Enveitg (11,9 km), Mérens-les-Vals (12,2 km), Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (12,6 km), Ur (12,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Porté-Puymorens fait partie de la région de la Cerdagne, une haute plaine à une altitude moyenne de 1 200 m d'altitude, qui s'étend d'est en ouest sur une quarantaine de kilomètres entre Mont-Louis et Bourg-Madame[4].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Porté-Puymorens sur une carte géologique des Pyrénées.
    Vue vers le nord depuis le Pic de l'Estanyol (granodiorite hercynienne), à travers le col de Puymorens (formations cambriennes métamorphosées recouvertes en partie par des dépôts glaciaires), jusqu'à la crête de Tossal Mercader (gneiss ordovicien).
    La mine de Puymorens, ancienne mine de fer.
    Vue vers le nord depuis un sommet mineur à 2810m (sur schiste cambrien) vers le Puig de Coma d'Or (que les randonneurs ci-dessous approchent et qui, comme les montagnes au-delà, est sur gneiss ordovicien). La faille de l'Hospitalet-Lanòs, qui sépare les deux zones géologiques, passe de gauche à droite, le long de la ligne du rocher escarpé à la droite des randonneurs.
    Vue vers le nord depuis le Pic de les Valletes (ou Vinyola), avec le Pic de la Mine sur la gauche, et l'Estany de l'Orri de la Vinyola dans son cirque glaciaire en contrebas. À droite de la Pic de la Mine, des éboulis, des matériaux morainiques et des champs de blocs occupent certaines pentes et le fond de la vallée de Rec de l'Orri.
    Le village de Porté-Puymorens a été construit sur un cône de déjection au pied de la vallée de Rec de Cortal Rossó ou ce ruisseau débouche dans la vallée glaciaire de Querol.
    Vue vers l'ouest sur le village de Porté-Puymorens (dans la vallée) depuis le sommet de Puig Occidental de Coll Roig (alt. 2833m), Serra de Coll Roig. En bas : les lacs Estany de Font Viva (à droite) et el Passet.

    Porté-Puymorens est situé dans la zone axiale de la chaîne de montagnes des Pyrénées, vers son zone orientale. Cette zone de montagnes s'est formée lors de l'orogenèse pyrénéenne, c'est-à-dire une période de compression tectonique où la plaque tectonique ibérique, au sud, est entrée en collision avec la plaque européenne, au nord, il y a environ 70 à 30 millions d'années.

    Toutefois, les formations du soubassement de la commune de Porté-Puymorens sont entièrement d'âge paléozoïque, c'est-à-dire âgées de 300 à 500 millions d'années environ. Ces formations ont été intensément déformées et métamorphosées pendant, en particulier, l'orogenèse hercynienne (ou varisque), qui a atteint son apogée il y a environ 300 millions d'années[8],[9],[10].

    Sur des étendues importantes, ces formations anciennes reposent sous des dépôts quaternaires tels que des moraines et des éboulis.

    Même si, historiquement et culturellement, Porté-Puymorens fait partie de la Cerdagne, la commune est bien en dehors du bassin miocène de la Cerdagne, qui est situé dix kilomètres plus au sud, au-delà d'Enveitg[9],[11],[12].

    La commune est située à une altitude élevée (nulle part en dessous de 1500 mètres), et le terrain est partout très montagneux[9].

      On distingue essentiellement trois zones géologiques sur la commune, chacune s'étendant d'ouest en est.

      La zone centrale, la plus vaste, est constituée principalement de schistes et de pélites cambriens, avec en divers endroits des microconglomérats, des marbres, des quartzites et des roches d'autres lithologies.

      Dans le coin sud-est de cette zone, la Serra de Coll Roig (la "crête de Col Rouge") tire son nom de l'affleurement de roches cambriennes de couleur rougeâtre.

      Aussi dans cette zone cambrienne, à l'ouest du col de Puymorens, à une altitude d'environ 2 100 m, se trouve les restes de la mine de Puymorens. "Trois puissantes lentilles de minerai carbonaté, à magnétite, sidérose et hématite, dont deux ont été exploitées, étaient connues dans ce gisement"[13]. La mine a été fermée en 1966[14].

      Une zone septentrionale, qui longe la limite nord de la commune depuis le Pic de Tossal Mercader vers l'est, marque la limite sud du massif de gneiss ordovicien de l'Hospitalet. (Ce massif s'étend au nord jusqu'à Mérens-les-Vals, et sous-tend une grande zone montagneuse au nord de la commune, en Ariège. On estime que le gneiss de l'Hospitalet a une profondeur d'environ 2500 mètres[15].) La limite entre ce gneiss et les formations cambriennes au sud traverse la commune d'ouest en est et suit le tracé de la faille de l'Hospitalet-Lanòs, élément tectonique majeur qui aurait été actif pendant l'orogenèse pyrénéenne[16].

      Une zone méridionale, traversée par le Querol au niveau des Gorges de la Fou, longe la limite nord de l'immense massif granitique hercynien de Mont-Louis--Carol--Andorre. Dans la partie de ce massif qui se trouve sur la commune de Porté-Puymorens, les formations sont principalement constituées de granodiorite[8]. Ces formations se retrouvent le long de la crête du Punxó, et sur les sommets et crêtes plus à l'ouest (notamment le Pic de les Valletes (ou de la Vinyola), le Pic de l'Estanyol et le Pic de la Mine (ou Mina)). Comme les autres formations granitiques, ces roches, bien que dures, sont sensibles à l'altération chimique. C'est pourquoi on trouve des couches superficielles d'altérites sur certaines des pentes supérieures de cette zone[17].

        Pendant une grande partie des 100 000 ans précédant la période interglaciaire actuelle, une épaisse couche de glace a recouvert la quasi-totalité de ce secteur des Pyrénées[18]. Au maximum glaciaire, dans la zone aujourd'hui occupée par la commune, seuls certains des plus hauts sommets et certaines crêtes restaient au-dessus de la glace[19].

        La glace s'est déplacée dans les vallées et sur les cols, transportant de grandes quantités de roches et de sédiments. Lorsque la glace s'est finalement retirée, de colossales étendues de matériel morainique ont été laissées, recouvrant les hauts bassins des cirques et de nombreux fonds et côtés de vallée[20].

        Dans le cas du col de Puymorens, la glace s'est parfois écoulée sur le col depuis la vallée de l'Ariège jusqu'à la partie supérieure du bassin versant du Querol, laissant des moraines près du col lui-même[19]. De ce fait, le col figure à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous l'intitulé « LRO2018 - Panorama et géomorphologie glaciaire au col de Puymorens »[21].

        L'altération par le gel et le dégel des versants des montagnes en période de froid, ainsi que les avalanches, ont provoqué la formation d'énormes éboulis, et ont également contribué à l'accumulation de champs de blocs dans les fonds de vallée.

        Lorsque la glace a fini par fondre (et il semble qu'elle l'ait fait avec une rapidité remarquable[22]), l'eau de fonte a déferlé dans les vallées, transportant à nouveau de grandes quantités de sédiments. Une partie de ces matériaux ("colluvions" sur la carte géologique) a été déposée sous forme de cônes de déjection dans les vallées inférieures. Le village de Porté-Puymorens a lui-même été construit sur l'un de ces cônes (voir carte géologique[23])[24].

          Les points les plus élevés de la commune sont à : Puig Occidental de Coll Roig (2831 mètres, dans le coin sud-est de la commune), Pic de les Valletes (ou Pic de la Vinyola, 2814 mètres, près du coin sud-ouest), et un point à 2810 mètres dans le coin nord-est, en face du Puig de Coma d'Or.

          Les points les plus bas sont à 1550 mètres, sur le Riu de Querol à l'entrée du tunnel du Puymorens, et à 1580 mètres sur l'Ariège en contrebas du Col de Puymorens. Le village de Porté-Puymorens lui-même se trouve à une altitude légèrement supérieure à 1600 mètres.

          La glaciation quaternaire a façonné bon nombre des éléments frappants du paysage actuel, tels que des falaises, les vallées glaciaires, les vallées suspendues (comme la vallée de l'Estanyol) et les cirques glaciaires, ainsi que des éléments caractéristiques d'échelle plus modeste, tels que des lacs, les roches moutonnées et les moraines[25]. Ce faisant, la glaciation a considérablement transformé une partie de la topographie préglaciaire.

          Toutefois, il reste des vestiges du relief plus doux de cette topographie préglaciaire. Cette topographie s'est formée sur des millions d'années, dans des climats relativement chauds, depuis la fin de la phase de compression de la construction des montagnes pyrénéennes, il y a environ 30 millions d'années[26].

          Le paysage d'avant la glaciation semble avoir été essentiellement constitué de collines ondulées, de plateaux et de pédiments, avec ici et là des monadnocks. La stabilité de certaines pentes dans ce paysage a facilité le développement et la préservation, en particulier sur les formations granitiques, de lits de matériaux altérés en surface (altérites)[27],[28].

          Un vestige de cette topographie préglaciaire pourrait être le pédiment, toujours partiellement recouvert d'altérites, qui s'incline au nord du monadnock du pic de la Mine.

          Pic de la Mine (ou Mina) et son pédiment.

            La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[29].

            Hydrographie

            Vue vers le sud-ouest depuis un point situé au-dessus du col de Puymorens, en remontant la vallée de l'Ariège vers Andorre. Une partie des coteaux de la rive droite de la rivière (à gauche sur la photo) est située sur la commune de Porté-Puymorens.

            La ligne de partage des eaux entre les bassins méditerranéen et atlantique traverse la commune. Ainsi l'Ariège qui descend du Pas de la Case arrose le nord-ouest de la commune, et le col de Puymorens, situé sur la ligne de partage des eaux, est entièrement dans le département des Pyrénées-Orientales. Le département de l'Ariège commence plus au nord non loin de l'Hospitalet.

            De ce fait, Porté-Puymorens, et la commune voisine de Porta, sont les seules communes du département des Pyrénées-Orientales dont certains cours d'eau s'écoulent vers l'Atlantique. Dans toutes les autres communes du département, tous les cours d'eau s'écoulent vers la Méditerranée.

            D'autres cours d'eau dans la commune, dont le Riu de Querol, le Rec de Cortal Ross et le Rec de Pimorent, s'écoulent vers le sud, vers le bassin versant de la rivière Sègre.

            Climat

            Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[30]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[31].

            Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[30].

            Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

            • Moyenne annuelle de température : 6,6 °C
            • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 13,2 j
            • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
            • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,8 °C
            • Cumuls annuels de précipitation : 885 mm
            • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,2 j
            • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

            Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[33] complétée par des études régionales[34] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1985 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[35]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

            Statistiques 1981-2010 et records PORTE PUYMORENS (66) - alt : 1 620 m 42° 32′ 48″ N, 1° 49′ 36″ E
            Statistiques établies sur la période 1985-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1985 au 31-12-2012
            Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
            Température minimale moyenne (°C) −5,1 −4,4 −2,2 −0,3 3,3 6,2 8,2 8,3 5,3 2,4 −1,5 −3,7 1,4
            Température moyenne (°C) −0,7 0,4 2,8 4,4 8,6 12,3 15 15,1 11,5 7,8 2,9 0,6 6,8
            Température maximale moyenne (°C) 3,8 5,3 7,7 9,1 13,9 18,3 21,8 22 17,7 13,1 7,4 4,9 12,1
            Record de froid (°C)
            date du record
            −21
            16.01.1985
            −17
            11.02.1986
            −16
            04.03.1988
            −11
            13.04.1986
            −7
            08.05.1997
            −2
            12.06.01
            −0,5
            21.07.01
            −2
            31.08.1986
            −4
            27.09.10
            −8
            29.10.12
            −15
            29.11.10
            −16
            18.12.1990
            −21
            1985
            Record de chaleur (°C)
            date du record
            19
            21.01.08
            17
            16.02.07
            20,5
            02.03.08
            23
            26.04.08
            29
            11.05.12
            33,5
            28.06.12
            34
            31.07.12
            36,5
            17.08.12
            30,5
            05.09.06
            25
            06.10.09
            19,5
            20.11.1994
            17,5
            13.12.1994
            36,5
            2012
            Précipitations (mm) 71,2 42,5 47,7 72,5 85,6 72,8 56,1 68,6 71,7 78,3 84,7 69 820,7
            Source : « Fiche 66147001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

            Espaces protégés

            La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[36],[37].

            Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[38],[39].

            Réseau Natura 2000

            Site Natura 2000 sur le territoire communal.

            Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].

            Le site Natura 2000 Capcir-Carlit-Campcardos couvre une superficie de 39 760 ha sur le territoire de quinze communes du département dont celle-ci, à la fois au titre de la directive habitats et de la directive oiseaux. Cette zone présente de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux et héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux. Au titre de la directive oiseaux, elle recèle une grande diversité d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisqu'elle accueille la plupart des espèces caractéristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (Gypaète barbu, Circaète Jean-le-Blanc, aigle royal, Faucon pèlerin), les galliformes (Lagopède, grand Tétras) ou les espèces forestières (Pic noir) et d'autres de milieux plus ouverts[41],[42].

            Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

            L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[43] :

            • l'« Ariège en amont d'Ax-les-Thermes » (100 ha), couvrant 4 communes dont trois dans l'Ariège et une dans les Pyrénées-Orientales[44] ;
            • le « Coma de l'Estanyols à Porté-Puymorens » (100 ha)[45] ;
            • les « pelouses humides du Pas de la Case » (558 ha), couvrant 2 communes du département[46] ;
            • la « vallée de l'Orri de la Vinyola » (581 ha), couvrant 2 communes du département[47] ;
            • la « vallée dels Pedrons » (342 ha), couvrant 2 communes du département[48] ;
            • la « vallée du Lanoux » (2 067 ha), couvrant 3 communes du département[49] ;
            • le « versant en rive droite de la haute vallée de l'Ariège » (6 237 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans l'Ariège et deux dans les Pyrénées-Orientales[50] ;

            et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[43] :

            • le « massif de Campcardos » (5 862 ha), couvrant 2 communes du département[51] ;
            • le « massif de l'Aston et haute vallée de l'Ariège » (38 862 ha), couvrant 24 communes dont 22 dans l'Ariège et deux dans les Pyrénées-Orientales[52] ;
            • le « massif du Carlit » (11 838 ha), couvrant 7 communes du département[53];
            • le « Serrat des Loups » (9 330 ha), couvrant 9 communes du département[54].

            Urbanisme

            Typologie

            Porté-Puymorens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[55],[I 2],[56]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

            Occupation des sols

            Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

            L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (41,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,6 %), forêts (17,4 %), zones urbanisées (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %), prairies (0,1 %)[57].

            L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

            Voies de communication et transports

            Les lignes 560 (Porté-Puymorens - Gare de Perpignan) et 566 (Porté-Puymorens - Mont-Louis) du réseau régional liO desservent la commune.

            Risques majeurs

            Le territoire de la commune de Porté-Puymorens est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[58],[59].

            Risques naturels

            Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Sègre[60].

            Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[61]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[62].

            Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations, mouvements de terrains et avalanches[63].

            Risques technologiques

            Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[64].

            Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Lanoux sur le ruisseau de Font Vive, un ouvrage de 42,5 m de hauteur construit en 1962[65].

            Risque particulier

            La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[66].

            Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Porté-Puymorens est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[67].

            Toponymie

            Le , la commune de Porté change officiellement de nom pour devenir Porté-Puymorens[68].

            En catalan, le nom complet de la commune est Portè i Pimorent mais son ancien nom avant 1954 était Portè, l'adjonction étant celle du nom du hameau inclus dans la commune donnant son nom au col de montagne franchissant la frontière franco-espagnole[69].

            Histoire

            La commune de Porté est créée le par détachement d'une section de la commune de Porta, elle-même détachée de Latour-de-Carol en 1837[68].

            Les 1er et , la station de ski a été exceptionnellement ouverte à la suite d'importantes chutes de neige. Quatre pistes ont été ouvertes pour un maximum de 600 personnes sur les pistes[70].

            Politique et administration

            La mairie

            À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

            Liste des maires

            Liste des maires successifs
            Période Identité Étiquette Qualité
            mars 2001 mars 2014 Jean Sarda[71]    
            2014 2020 Jean Ribot    
            2020 En cours Philippe Maurisse    

            Population et société

            Démographie

            L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[73].

            En 2019, la commune comptait 105 habitants[Note 8], en diminution de 16 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

            Évolution de la population  [modifier]
            1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
            455420401371404421405409410
            1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
            372452210191257134200149185
            1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
            108113119121147128127131105
            2019 - - - - - - - -
            105--------
            De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
            (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)
            Histogramme de l'évolution démographique

            Note : Avant 1860, la population de Porté-Puymorens est recensée avec celle de Porta.

            Évolution du rang de la commune
            selon la population municipale des années : 1968[76] 1975[76] 1982[76] 1990[76] 1999[76] 2006[77] 2009[78] 2013[79]
            Rang de la commune dans le département 181 170 144 160 157 166 166 172
            Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

            Manifestations culturelles et festivités

            • Fête patronale : [80] ;
            • Fête communale : [80].

            Sports

            Porté-Puymorens est un passage prévu lors de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 126,4 km après le départ de Céret[81].

            Économie

            Emploi

            Taux de chômage
            200820132018
            Commune[I 5]1,1 %3,8 %8,8 %
            Département[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
            France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

            En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 67 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs[Note 9],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

            La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 86 emplois en 2018, contre 86 en 2013 et 100 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 175,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 9].

            Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 79,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

            Secteurs d'activités

            36 établissements[Note 10] sont implantés à Porté-Puymorens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 12].

            Secteur d'activitéCommuneDépartement
            Nombre % %
            Ensemble36
            Industrie manufacturière,
            industries extractives et autres
            12,8 %(8,7 %)
            Construction12,8 %(14,3 %)
            Commerce de gros et de détail,
            transports, hébergement et restauration
            1747,2 %(30,5 %)
            Activités spécialisées, scientifiques et techniques
            et activités de services administratifs et de soutien
            25,6 %(13 %)
            Administration publique, enseignement,
            santé humaine et action sociale
            1336,1 %(13,9 %)
            Autres activités de services25,6 %(8,5 %)

            Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 47,2 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 36 entreprises implantées à Porté-Puymorens), contre 30,5 % au niveau départemental[I 13].

            Agriculture

            1988200020102020
            Exploitations2111
            SAU[Note 12] (ha)154062132

            La commune est dans la Cerdagne, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[82]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (deux en 1988). La superficie agricole utilisée est de 132 ha[84],[Carte 4],[Carte 5].

            Entreprises et commerces

            Seule la poste est ouverte quatre fois par semaine. Le village abrite les employés des autoroutes du sud de la France chargés du fonctionnement du tunnel du Puymorens créé à l'initiative du député ariégeois Augustin Bonrepaux pour éviter le passage routier difficile pendant l'hiver et permettant de meilleurs échanges avec l'Espagne toute proche.

            L'activité économique principale du village est lié à la station de ski de Porté-Puymorens (1600-2 500 m) créée en 1936 et qui compte aujourd'hui 15 pistes de ski alpin.

            Depuis 2018, le village dispose d’un hôtel-bar-restaurant au pied des pistes « UNA Porté-Puymorens » avec une terrasse panoramique avec vue sur la vallée.

            Culture locale et patrimoine

            Monuments et lieux touristiques

            Personnalités liées à la commune

            • Paul Boyé : pyrénéiste et chasseur, créateur des industries textiles Paul Boyé Technologies, fut maire de la commune une vingtaine d'années et fit notamment construire la station de ski de Porté-Puymorens.

            Voir aussi

            Articles connexes

            Liens externes

            Notes et références

            Notes et cartes

            • Notes
            1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
            2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[32].
            3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
            4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[40].
            5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
            6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
            7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
            8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
            9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
            10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
            11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
            12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
            13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
            14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[83].
            • Cartes
            1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
            2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
            3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
            4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
            5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

            Site de l'Insee

            1. « Métadonnées de la commune de Porté-Puymorens » (consulté le ).
            2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
            3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
            4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
            5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Porté-Puymorens » (consulté le ).
            6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
            7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
            8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
            9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Porté-Puymorens » (consulté le ).
            10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
            11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
            12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Porté-Puymorens » (consulté le ).
            13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

            Autres sources

            1. Stephan Georg, « Distance entre Porté-Puymorens et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
            2. Stephan Georg, « Distance entre Porté-Puymorens et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
            3. « Communes les plus proches de Porté-Puymorens », sur www.villorama.com (consulté le ).
            4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 186-187.
            5. Carte IGN sous Géoportail
            6. Carte des paroisses d'Andorre
            7. Carte des paroisses d'Andorre
            8. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8.
            9. « Carte - géologie et relief » sur Géoportail.
            10. Notice explicative de la feuille Mont-Louis (1094) à 1/50 000 ("Notice de Mont-Louis"), BRGM Éditions, Orléans, 2017; et Notice explicative de la feuille Fontargente (1093) à 1/50 000 ("Notice de Fontargente"), BRGM Éditions, Orléans, 1991; ficheinfoterre.brgm.fr; consultées le 14 août 2022.
            11. Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans : BRGM Éditions, 2018, (ISBN 978-2-7159-2660-8), site 16, pages 86-7.
            12. Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard. Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees, 2022 ("GeoGuide"), Fig. 12.2, page 634. Springer International Publishing. Édition du Kindle.
            13. "Notice de Fontargente", page 27.
            14. Gilles Athier, « Mine de fer de Pimorent (images) », sur curiositespyrenees.blogspot.com, (consulté le ).
            15. "Notice de Mont-Louis", page 34.
            16. "Notice de Mont-Louis", page 93 et page 143.
            17. "Notice de Fontargente", page 21; "Notice de Mont-Louis", page 50.
            18. Dans cette couche de glace, la langue glaciaire de l'Ariège a pu atteindre 1000 m d'épaisseur; celle du Querol 450 m à Porta. "Notice de Mont-Louis", page 101.
            19. "Notice de Mont-Louis", Fig. 10, page 106.
            20. Un grand nombre de cycles climatiques au cours des deux derniers millions d'années, avec des périodes glaciaires alternant avec des périodes interglaciaires comme aujourd'hui, ont été identifiés. Des preuves morainiques d'au moins trois des majeures périodes glaciaires ont été identifiées plus au sud, près de Latour-de-Carol ("Geoguide", Fig. 13.9, page 731). Cependant, tous les dépôts glaciaires actuels de Porté-Puymorens semblent être associés uniquement à la période glaciaire la plus récente, appelée ici le Würm.)
            21. « Description géologique, Col de Puymorens », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
            22. "La déglaciation postérieure au Global LGM" (dernier maximum glaciaire global) "a été extrêmement rapide, même si elle a laissé de nombreuses traces d’un retrait par saccades". "Notice de Mont-Louis", page 104.
            23. « Carte - géologie (cône de déjection) » sur Géoportail.
            24. Le cône de déjection du village de Porté-Puymorens à été déposé par le Rec de Cortal Rossó, un ruisseau qui tombe aujourd'hui en une série de cascades sur à peine plus d'un kilomètre d'une altitude d'environ 2000 m à environ 1600 m à Porté-Puymorens.
            25. "GeoGuide", Fig. 13.16, page 749 (images de moraines en-dessous de Pic de la Mine (ou Mina)).
            26. Il est très peu probable que la topographie post-compression ait hérité de certains aspects du relief de la phase de compression, car "...les taux de dénudation du Paléogène étaient bien trop importants pour que les surfaces d'érosion (de la phase de compression) aient survécu à l'orogénie...". "GeoGuide", page 130. (En anglais dans le texte original.)
            27. "Notice de Fontargente", pages 21 et 24.
            28. Bien que l'activité tectonique dans les Pyrénées orientales se soit poursuivie depuis la fin de la phase de compression, elle a été d'une nature différente de celle de la phase de compression (comme des soulèvements et des affaissements localisés et à long terme). Elle a permis à certaines surfaces à faible relief de perdurer et d'évoluer lentement pendant plusieurs millions d'années. "GeoGuide", pages 130-133; et des circonstances relatives à l'évolution du paysage post-Paléogène dans les secteurs du Carlit et de Campcardos, comparables à celles de Porté-Puymorens, sont expliquées respectivement aux pages 645-647 et 751-752.
            29. « Plan séisme » (consulté le ).
            30. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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