Portes-en-Valdaine

Portes-en-Valdaine est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Portes.

Portes-en-Valdaine
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Bernard Charpenel
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26251
Démographie
Gentilé Portois, Portoises
Population
municipale
412 hab. (2019 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 49″ nord, 4° 54′ 45″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 470 m
Superficie 15,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Portes-en-Valdaine
Géolocalisation sur la carte : France
Portes-en-Valdaine
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Portes-en-Valdaine
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Portes-en-Valdaine

    Géographie

    Localisation

    Portes-en-Valdaine est situé entre Montélimar et Dieulefit, à 15 km environ des deux communes.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Cachan (220 m)
    • la Bouterie (404 m)
    • le Châtelard (452 m)
    • Mativet (325 m)
    • Serre de Ciersa
    • Serre de Fournat
    • Serre de la Dame (421 m)
    • Serre de la Fougère (443 m)
    • Serre de la Roumisère
    • Serre de la Verrière
    • Serre de Mirabel
    • Serre du Rozai
    • Serre Guillot (426 m)
    • Serre Pointu (469 m)

    Hydrographie

    Le ruisseau de Lanson au cœur du village.

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • le Jabron
    • ravin de Couston
    • ravin de la Grande Combe
    • ravin de Malacombe
    • ruisseau de Brive
    • ruisseau de Lanson
    • ruisseau de Nicoule
    • ruisseau des Égasiers

    Urbanisme

    Typologie

    Portes-en-Valdaine est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), terres arables (9,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Brive
    • Champ Fournier
    • Chapelle Saint-Laurent
    • Darenne
    • Favier
    • Ferme Brés
    • Ferme de Fontaine Salée
    • Flachaire
    • Frangerouge
    • Gamberton
    • Grande Grange
    • Guerguy
    • la Citadelle
    • la Fère
    • Lanson
    • la Tour
    • la Treille
    • le Château
    • le Moulin
    • le Pouzet
    • le Prieuré
    • les Alliers
    • les Basses Granges
    • les Combettes
    • le Serre
    • les Pérouses
    • les Perrières
    • Maillet
    • Masserot
    • Monier
    • Pontias
    • Pradal
    • Rigaud
    • Saint-Laurent
    • Vinson

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Allier est un hameau attesté en 1891[8].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales D 127 et D 127a[1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1235 : Portas (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
    • 1332 : castrum Portae (Gall. christ., XVI, 129).
    • 1374 : castrum Portarum Triscatinensis diocesis (d'Hozier, III, 298).
    • 1381 : dominus de Portis (Long, notaire à Crest).
    • 1732 : Portes en Valdaine (archives de la Drôme, 6783).
    • 1891 : Portes, commune du canton de Montélimar.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Portes-en-Valdaine.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[9] :

    • Au point de vue féodal, Portes-en-Valdaine était une terre (ou seigneurie) de la baronnie de la Garde-Adhémar, relevant en fief des comtes de Valentinois.
    • 1215 : elle est inféodée par les Adhémar aux Mirabel (qui la possédaient encore en 1320).
    • Entre 1320 et 1381 : elle passe aux Rac.
    • Avant 1427 : recouvrée par les Adhémar.
    • Avant 1507 : passe aux Eurre.
    • 1528 : la terre est partagée entre les Eurre et les Bedos (ou Budos).
    • 1560 : la part des Eurre passe (par mariage) aux Alrics.
      • Avant 1731 : elle passe aux Lattier
    • 1573 : la part des Bedos passe aux Ducluseau.
      • Avant 1602 : cette part passe aux Bompart.
      • Vers 1638 : elle passe aux Leblanc.
    • 1656 : les droits appartenant aux Lolle passent aux Lattier.
    • 1789 : la terre a pour dernier seigneur monsieur de la Garde.

    1765 (démographie) : 67 habitants[9].

    Avant 1790, Portes était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux dont l'église, dite de Saint-Pierre-aux-Liens ou de Saint-Pierre-de-Lançon, était celle d'un prieuré séculier connu dès le début du XVe siècle, et dont les dîmes appartenaient an prieur du lieu qui présentait à la cure[9].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Mazenc. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Montélimar[9].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Jean-Bernard Charpenel (sans étiquette) cadre
    2008 2014 Jean-Bernard Charpenel   maire sortant
    2014 2020 Jean-Bernard Charpenel   maire sortant
    2020 En cours
    (au 21 février 2021)
    Jean-Bernard Charpenel[10][source insuffisante]   maire sortant

    Politique environnementale

    La commune dispose d'une station de traitement des eaux[1].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 412 habitants[Note 3], en augmentation de 10,75 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    385394402544511545514525578
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    568569567566531485523506486
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    453416413330330326310313287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    238241220253274333376380397
    2019 - - - - - - - -
    412--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le deuxième dimanche d'août : démonstrations d'ailes volantes[15].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : lavande, plantes aromatiques, céréales, ovins, porcins[15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine culturel

    • Artisanat d'art[15].

    Héraldique, logotype et devise

    Portes-en-Valdaine possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Allier).
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 283 (Portes).
    10. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Portes-en-Valdaine.
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