Poulx

Poulx [pul(k)s] est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie, à proximité de Nîmes.

Poulx

Église Saint-Michel.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Patrice Quittard
2020-2026
Code postal 30320
Code commune 30206
Démographie
Population
municipale
4 131 hab. (2019 )
Densité 279 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 41″ nord, 4° 25′ 27″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 213 m
Superficie 14,8 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Poulx
(ville isolée)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marguerittes
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Poulx
Géolocalisation sur la carte : France
Poulx
Géolocalisation sur la carte : Gard
Poulx
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Poulx

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 le Gardon et ses gorges », les « gorges du Gardon » et le « camp des Garrigues ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Poulx est une commune rurale qui compte 4 131 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Poulx et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Poulxois ou Poulxoises.

    Panorama au nord de Poulx.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Michel, inscrite en 1972.

    Géographie

    La commune est située à 10 kilomètres au nord-est du centre-ville de Nîmes[1], sur la partie sud du massif des Garrigues[2], et une partie de la commune est occupée par le camp militaire des Garrigues[1].

    La position de Poulx sur la partie sud du plateau des garrigues lui confère un paysage et un sol typiques de la garrigue.
    Le sol est principalement constitué de calcaire urgonien[2], dur et de marnes, plus tendres[1], tandis que la végétation est constituée de plantes de la garrigue : chêne kermès, yeuse ou chêne vert, buis, pin d'Alep, fillaires, sumacs, pistachiers, terébinthes, genévriers, sabine, oxycèdre, etc.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[3].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 813 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Les relevés météorologiques de la ville de Nîmes, distante de 10 km, sont les suivants :

    Mois J F M A M J J A S O N D Année
    Températures moyennes[6] (année 2007) °C 5,7 6,8 10,1 13 16,8 20,8 23,6 22,9 19,7 14,6 9,8 6,5 ∅ 14,2
    Précipitations[7] (hauteur moyenne en mm, période 1971-2000) 78 59 53 64 61 48 28 57 78 139 64 65 ∑ 794

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 15,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[14].

    Paysages

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

    La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[17],[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de 7 009 ha, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)[21]

    et deux au titre de la directive oiseaux[20] :

    • les « gorges du Gardon », d'une superficie de 7 024 ha, abritant trois espèces de rapaces remarquables, l'Aigle de Bonelli, le Circaète Jean-le-Blanc et le Vautour percnoptère[22] ;
    • le « camp des Garrigues », d'une superficie de 2 089 ha, présentant une richesse avifaunistique marquée notamment par la présence du cortège des espèces des garrigues méditerranéennes. Les principales espèces de passereaux et assimilés caractéristiques des zones méditerranéennes sont présentes dans le camp. Il présente aussi un intérêt majeur comme site de nidification et comme territoire de chasse pour de nombreux rapaces : Aigle de Bonelli, Milan noir, Grand Duc d'Europe, Circaète Jean-le-Blanc et busard cendré[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : les « gorges du Gardon » (5 231 ha), couvrant 10 communes du département[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Poulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 1],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poulx, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 933 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,9 %), zones urbanisées (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), prairies (2,7 %), cultures permanentes (1,4 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La première mention du lieu remonte à 1209[30] ; attesté sous la forme latinisée Locus de Sancto-Michaele. Au XVIIe siècle, il est fait allusion dans les papiers du diocèse de Nîmes au Prieuré Saint-Michel de Pouls[30].

    Histoire

    Du fait de sa proximité avec l'aqueduc romain qui alimentait Nîmes en eau, le site de Poulx fut occupé dès l'Antiquité[31].

    Le développement du village débuta réellement au milieu du Moyen Âge, l'église datant du XIe siècle.

    La propriété de la terre fut assurée du début du XVIe siècle jusqu'à la Révolution à la famille de Brueis, seigneurs de Poulx[30].

    Le , lors de la guerre des Cévennes consécutive à la révocation de l'édit de Nantes, les Camisards attaquèrent, pillèrent et incendièrent l'église et 14 maisons. Au cours de cet épisode, 11 personnes furent massacrées et certains habitants se réfugièrent dans les grottes voisines[31].

    Église

    L'église de Poulx, construite au XIe siècle, eut une histoire mouvementée, en tant que symbole religieux dans un pays en proie aux conflits religieux (guerres de religion et guerre des Camisards).

    Elle fut une première fois démolie par les protestants en 1577, et reconstruite en 1618. En 1629, les protestants l'occupèrent à nouveau et en furent délogés par des soldats catholiques qui étaient passés par le toit. En décembre de la même année, les protestants réinvestirent l'église et firent prisonniers les catholiques.

    Enfin, lors de l'attaque camisarde de 1703, elle fut incendiée[31].

    Elle fait partie du district diocésain de Nîmes-est[31] et est inscrite aux Monuments historiques depuis le [1].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 mars 2001 Michel Quiot PS puis DVG Conseiller général du canton de Marguerittes (1982-2001)
    mars 2001 mars 2014 Bernard Rous DVD Vice-président de Nîmes Métropole jusqu'en 2014
    mars 2014 En cours Patrice Quittard DVG Retraité
    Vice-président de Nîmes Métropole depuis 2014
    Les données manquantes sont à compléter.

    Canton

    La commune fait partie du canton de Marguerittes. Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la sixième circonscription du Gard.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.

    Tendances politiques et résultats

    Aux élections municipales de 2008, aucune liste ne se présenta sous l'étiquette d'un grand parti national et 3 listes se partagèrent 27 sièges.

    Répartition des sièges aux élections municipales de 2008[32]
    Nom de la liste Etiquette Nombre de sièges Dans l'intérêt de Poulx Divers droite 20
    Poulx autrement Divers 5
    Union pour Poulx Divers gauche 2

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2019, la commune comptait 4 131 habitants[Note 9], en augmentation de 4,37 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    227227247263221258259291283
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    262282284290298285269263239
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    19422621715314113210392118
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1601903827231 6303 1483 8044 0954 054
    2014 2019 - - - - - - -
    3 9144 131-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le fort accroissement démographique dans les années 1990 traduit le glissement de la population urbaine de Nîmes vers les villages de la proche banlieue, dont Poulx[37].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 648 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 272 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 830 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 65 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6 %6,9 %7,8 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 556 personnes, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 328 emplois en 2018, contre 420 en 2013 et 390 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 767, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 13].

    Sur ces 1 767 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 202 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    303 établissements[Note 13] sont implantés à Poulx au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble303100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    175,6 %(7,9 %)
    Construction5618,5 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6822,4 %(30 %)
    Information et communication113,6 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance134,3 %(3 %)
    Activités immobilières124 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    5317,5 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4715,5 %(13,5 %)
    Autres activités de services268,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,4 % du nombre total d'établissements de la commune (68 sur les 303 entreprises implantées à Poulx), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

    • Restale, restauration de type rapide (1 793 k€)
    • Camarest, restauration de type rapide (1 512 k€)
    • CGO Bureautique, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres machines et équipements de bureau (1 442 k€)
    • Bonerest, restauration traditionnelle (1 278 k€)
    • Majorest, restauration de type rapide (1 162 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1912111
    SAU[Note 15] (ha)123100nd45

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 45 ha[41],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Outre l'église des XIIe siècle et XVIIe siècle, Poulx comportait comme lieu d'intérêt un chêne vert remarquable, cadastralement situé dans le camp des Garrigues, sur la commune de Nîmes, mais à proximité immédiate de Poulx. Ce chêne vert passait pour être l'un des plus vieux de France, mais, dans les années 1980, une pollution due à un bassin de rétention de l'ancienne municipalité, 1989 l'a détruit. L'arbre est actuellement quasiment mort[43]. Voir exposé de Gérard JOYON, ancien responsable du domaine militaire.

    • Stèle de Charles Baills, pilote de P-47 Thunderbolt, s'étant écrasé en 1944 en limite nord du camp des Garrigues en retour de mission (la stèle de 2004 est sur la place du monument aux morts).
    • Au nord du village sur la route de la Baume, s'est tourné en 1952 et 1953 le film Le Salaire de la peur.
    • Sur la limite même avec Nîmes se trouve le mas de Cabanes, très beau bâtiment appartenant au ministère de la Défense. Datant des XVIe et XVIIe siècles. Une partie de la famille d'Entraigues de Larminat (propriétaires à l'origine) de cette propriété, repose au cimetière du village.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Poulx » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Poulx » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Poulx » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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    • Les Fées de Jonqueyrolles Eouze de POULX Gérard JOYON 2001/2002
    • Historique du camp des Garrigues de 1875 à nos jours (1986), mise en place de la 15e brigade d'artillerie, A/C Gérard JOYON Vincennes.)

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